Partager cet article

Pays : Etats-Unis

L’ObamaCare permet le financement de l’avortement

Explication de Phil Lawler dans CatholicCulture traduit par Americatho :

"Afin de convaincre des Démocrates récalcitrants d’accepter sa loi chérie réformant le système de santé, le président Obama a promis de promulguer un Décret présidentiel stipulant que la loi ne permet pas le financement de l’avortement. Les lecteurs qui ne sont pas familiers de la forme du gouvernement en Amérique pourraient se demander de quelle autorité est revêtu un tel décret. Les lecteurs qui sont familiers avec la forme du gouvernement en Amérique savent qu’un tel Décret présidentiel n’aura aucun pouvoir contraignant que ce soit.

Selon la Constitution des États-Unis – un texte avec lequel la plupart des législateurs n’ont évidemment aucune familiarité – le Congrès à le pouvoir de légiférer. Le Président ne l’a pas. Si une loi votée par le Congrès permet le financement de l’avortement mais que le Président refuse de pourvoir à ce financement alors il viole les termes de la loi. Tôt ou tard, quelqu’un contestera ce décret présidentiel devant un tribunal et le tribunal jugera que c’est ce qu’a voulu le Congrès qui prévaut. Dès lors, quelle était l’intention du Congrès en votant cette loi ?

Voici le truc : afin de convaincre quelques Démocrates récalcitrants que la loi ne comportait pas le financement de l’avortement, le président Obama a été obligé de promettre ce décret présidentiel. Ce qui rend évident que cette promesse n’était pas contenue dans la loi elle-même. Si, par elle-même, la loi avait interdit le financement de l’avortement, alors la promesse présidentielle aurait été vaine et inutile. Comme se présentent les choses, cette promesse était toujours vaine mais en apparence utile pour donner à des législateurs vénaux une excuse pour abandonner leurs propres promesses."

Partager cet article

1 commentaire

  1. Je profite de l’occasion pour de nouveau me demander publiquement si l’erreur lors du serment d’Obama aurait pu donner un sens différent à celui-ci.
    Car si “fidèlement assumer” sa fonction de Président peut sembler équivalent à l'”assumer fidèlement”, en français, j’aimerais être certain que cette équivalence est aussi évidente en américain.
    Surtout lorsque l’incident fut jugé divertissant.
    Fidèlement = avec intégrité, ou sans démissioner.
    L’intervention d’un linguiste serait très appréciée.

Publier une réponse

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services