L’Institut de formation politique pour reconquérir les débats d’idées

Dans Valeurs actuelles, Fabrice Madouas présente l’Institut de formation politique (IFP), qui veut former des jeunes “attachés à la liberté, à la responsabilité et à la primauté de la personne”.

"L’engagement, ce n’est pas seulement une affaire de convictions. C’est aussi, souvent, une histoire d’amitié. En l’occurrence celle d’Alexandre, Thomas et Jean, partis étudier aux États-Unis les méthodes du Parti républicain et des think tanks et revenus de leur périple des idées plein la tête, qu’ils s’efforcent d’appliquer en France depuis plusieurs années. «Si les débats sont bien plus libres aux États-Unis qu’ici, si la droite y est plus influente qu’en France, c’est qu’elle s’en est donné les moyens en formant des hommes et des femmes capables de défendre ses idées. D’où la création en février 2004, à Paris, de l’Institut de formation poli­tique», résume Alexandre Pesey, son directeur. Ses deux complices sont, l’un, avocat (Jean Martinez), l’autre, chef d’entreprise (Thomas Millon).

Tous trois ont fait leurs pre­mières armes à l’université, face à l’extrême gauche. De leur expérience militante, ils ont tiré la conclusion suivante : pour que la droite s’impose durablement en France, il est indispensable de favoriser l’engagement des jeunes dans tous les domaines – politique, associatif, culturel, économique. […] Depuis sept ans, l’Institut de formation politique (IFP) a donc formé plus de 400 jeunes […] Alexandre Pesey […] insiste aussi sur

«l’importance des corps intermédiaires naturels, comme la famille, et la richesse de notre héritage culturel. Nous formons nos étudiants à l’action comme aux idées, ce que ne fait aucune formation politique, où les débats sont rares… »

Indépendant des partis politiques, l'IFP ne perçoit aucun financement public.