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Médias : Désinformation

L’immense majorité des 36 300 cartes de presse pense à gauche

D'Eric Brunet, journaliste qui se revendique de droite :

B"Une voix s’est élevée à l’UMP pour demander au Groupe France
Télévisions d’embaucher des polémistes de droite dans un souci de
rééquilibrage politique. […] Moquez-vous, mais je fais partie de ceux qui ont eu à souffrir de
penser à droite dans des rédactions du groupe France Télévisions
.
J’étais jeune, je n’avais pas encore le cuir épais, et j’ai pleuré bien
des fois, sous la douche, le soir en rentrant chez moi. Je ne
l’oublierai jamais.

Et puis j’ai fait mon outing. Voici quelques années, j’ai
remisé ma carte de presse et je me suis autoproclamé polémiste de
droite. C’est sans doute une coquetterie, mais je suis plus heureux
désormais, loin de cette corporation qui ne m’a jamais donné d’amour.

Aujourd’hui, mû par un réflexe auto-protecteur, les maitre censeurs
nous expliquent, calculette à la main, qu’il y a autant d’éditorialistes
de gauche que de bretteurs de droite. Faux, bien sûr.

Mais le problème est ailleurs : l’immense majorité des 36 300 cartes
de presse que compte notre pays pense à gauche. Ceux-là ne sont ni
éditorialistes ni débatteurs. On ne les voit pas sur BFMTtv ou i>TÉLÉ. Ce sont des journalistes discrets et « objectifs »,
des reporters de radio ou de télévision, des localiers de la presse
régionale, des enquêteurs, des correspondants, des interviewers, des
reporters d’images, des documentaristes… Des femmes et des hommes de
gauche, qui estiment faire leur métier honnêtement mais dont l’écrasante
supériorité arithmétique constitue à elle seule une entrave à la
liberté d’information. […]"

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7 commentaires

  1. C’est idem dans ce qu’on appelle l’éducation nationale et c’est le même comportement agressif des gauchistes partout.

  2. @ bécassine,
    Je ne suis pas sûr de l’écrasante majorité dans l’EN : même s’ils sont sans doute majoritaires, j’ai la faiblesse de croire qu’ils ne sont pas autant que dans la presse…

  3. illustration lundi dernier sur France Intox (Info). A propos de la légalisation de la drogue. Après un long sujet sur La sortie de Peillon, le rappel que “d’autres ministres” se sont aussi déclarés en faveur, sujet qui se termine par le “non” de Ayrault… la pseudo journaliste reçoit le camarade Vaillant au téléphone. Première question “Monsieur ministre, c’est quoi cette attitude du premier ministre, de la frilosité, du calcul politique?”. Voilà typiquement la dialectique socialiste dans la bouche d’une pseudo journaliste. Il ne fait aucun doute du bien fondé de la légalisation de la drogue, si le premier ministre se déclare contre forcément du pusillanisme ou du calcul. Le pire, c’est que je suis sûr que si elle avait un rédac chef qui tienne la route et qui la débrief, elle ne comprendrait même pas, elle ne verrait même pas comment poser autrement la question. Non seulement ces gens ne connaissent plus leur métier, mais baignant dans un monde idéologiquement homogène, sont persuadés qu’ils sont dans la raison.

  4. D’accord avec Mr BRUNET: sur le terrain les journalistes sont presque tous “de gauche” disons, mieux, plus largement, “intellectuellement correct”.
    C’est frappant pour l’observateur qui est amené à se déplacer dans les régions et qui parcourt la presse régionale ou zappe sur les télés ou radios locales. C’est répétitif dans le politiquement correct, en plus terne et monotone,

  5. c’est les mêmes infos rabachées à longueur de journée avec les mêmes commentaires, la voix de leur maître, incapables d’essayer de chercher la vérité. et tous les journaux racontent la même chose!

  6. Une solution pour enrayer cette inégalité structurelle?
    Je suis preneuse!
    (sachant que le problème est à la base : avant même d’être “formaté” dans des écoles de journalisme, ceux qui y entrent sont déjà de gauche! Pourquoi? est-ce parce que le métier est tellement dévalorisé à droite qu’aucun jeune de droite n’ose s’y engager? )
    Et même, il est étonnant d’avoir l’impression d’être toujours entourée que de gens de gauche (université, travail, associations…) alors même que les votes montent que la population est grosso modo partagée équitablement en deux (puisque la majorité est fluctuante suivant les années).
    Est-ce seulement le fait du “terrorisme intellectuel” qui incite les gens de droite à se cacher?

  7. Pour reprendre le commentaire de Vicenzo sur les “régionales”, voir par exemple FR 3 Nice -Côte d’azur, dont la rédaction est bourrée de staliniens “bon teint” !

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