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Homosexualité : revendication du lobby gay

Liberté scolaire : l’école catholique a le droit de donner sa position sur le mariage

Éric de Labarre, secrétaire général de l'enseignement catholique, est interrogé dans le Figaro. Extraits :

"Je suis étonné que cette lettre, adressée il y a 15 jours aux chefs d'établissement, et dont je n'avais reçu aucun écho, fasse autant de bruit aujourd'hui.
Nous n'avons pas eu de demande ou de pression de qui que ce soit pour prendre position. Mais, dans la perspective de la présentation du projet de loi devant le Parlement fin janvier, il était nécessaire de dire, en tant qu'éducateur, notre point de vue, comme bien d'autres l'ont fait.
On nous annonce quand même une «réforme de société et de civilisation», selon les mots du gouvernement. Il est donc nécessaire que l'ensemble des français comprenne ce qui est en jeu
.
Par ailleurs, en interne, les chefs d'établissement nous ont fait part des difficultés auxquelles ils étaient confrontés face à des initiatives de parents, professeurs, associations ou élèves sur le sujet.
Le débat doit avoir lieu. Il ne peut se réduire à des slogans et invectives telles que «le mariage pour tous est une fuite en avant» ou encore «l'opposition à ce mariage est un combat d'arrière garde».

Que répondez-vous à ceux qui vous accuse de ne pas respecter de la liberté de conscience, inscrite dans la loi Debré?

Je leur réponds qu'organiser le débat, ce n'est pas violer la liberté de conscience. Au nom de quoi pourrait-on nous interdire d'exprimer une opinion divergente ou dissidente? Le propre des écoles catholiques, c'est leur autonomie relative. C'est d'ailleurs ce qui fait leur force."

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11 commentaires

  1. L’Ecole Catholique est un lieu d’Eglise qui a reçu mission de son Eveque, à la fois chargée d’enseignement et de la transmission de la foi et des valeurs chrétiennes. C’est TRES BIEN que le débat s’y ouvre aussi, entre les différents acteurs de cette communauté de vie.Il vaut toujours mieux aborder frontalement les questions et y donner des réponse en vérité que de les taire et que les enfants trouvent les réponses sur facebooK, non? Le tout est d’apporter des réponses en vérité…

  2. Cette posture parait bien timide et fragile.
    M. de Labarre revendique le droit d’organiser un débat.
    Au risque de:
    – Renoncer ainsi au droit des écoles catholiques à adhérer clairement, et enseigner, la position de l’Eglise catholique sur ce sujet comme sur d’autres questions morales.
    – Se priver d’arguments pour la liberté de parole dans les écoles catholiques lorsque le ‘débat démocratique’ sera réputé clos, après que le Parlement aura tranché.

  3. Tant que ce” mariage pour tous ” sera présenté et dénommé mariage des homosexuels , la confusion voulue sera présente dans la majorité des esprits . Je le vois bien autour de moi , les gens mélangent tout . Ils faut donc d’abord insister sur la VRAIE dénomination de ce projet de loi ,ainsi que les conséquences à venir .

  4. “Autonomie relative” : expression montrant presque a contrario que son espace est de plus en plus étroit, avec le contenu imposé des programmes (qui eux respectent de moins en moins les consciences car ils ne font désormais pas uniquement de la science mais de l’idéologie), avec les infirmière pouvant donner sans prévenir les parents des pilules abortives (“avorter par des membres embauchés par l’enseignement catholique et payés par les parents, c’est possible”), le choix des enseignants (cf le prof transsexuel de l’enseignement catholique de Nantes qui enseigne par témoignage même le Gender “incarné”) etc…. Vous aviez dit “autonomie” ? Ah oui, “relative”. Quant à un débat, il permet l’expression de toutes opinions.

  5. Ce que je regrette, dans ce débat, c’est qu’il reste un sujet de société et que l’Eglise n’ait pas le courage de citer la Bible, très claire en matière d’homosexualité.
    La seule question à se poser, quand on est catholique, c’est :”Est-que Dieu permet ou non l’homosexualité ?”, et d’avoir le courage de lire les Saints Evangiles in extenso. La réponse est dedans.

  6. Bonsoir à tous,
    Je ne sais si Dieu “permet” l’homosexualité, mais ce qui est très clair pour moi c’est qu’il ne peut y avoir Vie -donc création- que par l’union des contraires.
    Tout le reste n’est qu’errance de l’esprit humain.
    Bien à vous,

  7. On est, paraît-il, dans un pays libre, un régime démocratique où la liberté d’expression est garantie par la Constitution.
    Mais, dans ce pays “libre”, la pression idéologique est telle que les écoles catholiques n’osent même plus enseigner clairement la doctrine et la morale catholiques ! Elles en sont réduites à organiser des “débats” sur le sujet, afin de permettre aux élèves de prendre connaissance des arguments des “dissidents”.
    Et même cette position de repli est violemment critiquée (jusque dans “La Croix” !) : Comment ! Oser débattre de l’idéologie officielle de la République maçonnique, au lieu de la transmettre sans discussion comme un dogme ? Et cela dans une école que la République a la bonté de reconnaître par un contrat officiel ! Quel scandale, quel sacrilège !
    Et pendant que nous restons ainsi sur la défensive, défendant non pas même le droit d’enseigner la vérité, mais seulement celui de “débattre” librement dans nos écoles catholiques (qui ne sont pourtant soumises à aucune obligation de neutralité), pendant ce temps, l’école prétendue “neutre”, elle, continue d’endoctriner, endoctriner, endoctriner maçonniquement ses élèves (homophobie, gender, contraception, avortement, etc.), sans cette prise en otage des enfants français ne choque quiconque…

  8. Les grosses médias ont sorti l’artillerie. Quelques phrases entendues ce matin, sur RTL :
    – l’église catholique est soupçonnée de vouloir gonfler les rangs de la manifestation du 13 janvier.
    – Quand l’enseignement catholique fait de la politique et mobilise contre la mariage homosexuel.
    On va jusqu’à interroger un représentant d’un syndicat de l’enseignement catholique que le reporter qualifie lui-même de “minoritaire”. Celui-ci dénonce le courrier “très politique” d’Éric de Labarre et rappelle que la “neutralité de l’école [!!!] est un fondement du service public”. Il demande à Hollande de rappeler ces principes.

  9. “Je leur réponds qu’organiser le débat, ce n’est pas violer la liberté de conscience.”
    Que le PS relise l’évangile de “la paille et la poutre ” … eux qui interdisent aux députés PS de voter en leur âme et conscience.

  10. Sur une chaine d’information un enseignant du privé catholique sous-contrat disait que, sa nomination étant due au Recteur d’Académie (agent contractuel de droit public, loi Censi de 2005 voulue par l’enseignement catholique…), le SGEC n’avait rien à lui dire. M. de Labarre se réveille bien tard. Pourquoi avoir été et être l’artisan d’un enseignement catholique sous tutelle de l’Etat (par ses enseignants) et revendiquer aujourd’hui une liberté pédagogique ? Militer subrepticement (trop complexe pour le grand public : qui connaît la loi Censi ?) pour un enseignement catholique autonome dans un service public d’Etat et vouloir, il le dit lui-même, une “autonomie relative” des catholiques est bien cohérent. Il faut une autonomie “absolue” de l’enseignement… Pourquoi verser des larmes de crocodile ? Est-ce pour mieux ensuite se rallier aux directives éducatives de l’Etat ?

  11. Deux remarques :
    – l’enseignement catholique s’occupant de l’instruction de nos enfants, est parfaitement habilité à s’interroger sur le sort réservé à la famille par le gouvernement.Et donc à s’opposer à un projet nuisible à l’intérêt des enfants qui lui sont confiés.
    – réclamer un débat est parfaitement inutile; c’est même un piège. Accepter de discuter, c’est déjà admettre que l’autre pourrait avoir raison.C’est l’objection classique faite aux athées qui nient l’existence de Dieu : en acceptant d’en parler, ils se mettent dans la situation de considérer qu’il existe.

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