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Histoire du christianisme

Libéralisme ? Le commerce mondial a été verrouillé par les superstructures et les Etats

Intéressant commentaire de Vivien Hoch trouvé sur Facebook, et qui tranche un peu avec les réflexions toutes faites que l'on lit ça et là :

L"Dans le Monde & Vie de cette semaine, nous trouvons un dossier sidérant sur ce qu'ils appellent le "libéralisme", accusé de tous les maux, je cite : « mondialisme, financiarisation, émeutes de la faim, chômage, destruction de la famille, amnésie culturelle, télé-réalité, trafics d'organes, achats de votes, marchandisation du vivant », etc. etc. On pourrait rajouter qu'il est responsable de l'existence du diable ou même – ce qui peut arriver après quelques causalités fonctionnelles – de la mort du Christ.

Quelques remarques urgentes :

– Au plan sémantique, d'abord, les anti-libéraux proclamés ne semblent pas très au courant de la profonde polysémie du terme « libéral », ni de sa consistance historique. Jusqu'au point grotesque où une personne interrogée affirme que le libéralisme se confond avec « la liberté de faire ce que je veux », en évacuant la question du bien ou du Bien commun (autre terme extrêmement ambigü). Cette définition est pourtant tout l'inverse de ce que la tradition philosophique la plus noble entend par libéralisme. Ces personnes, souvent catholiques d'ailleurs, me semblent être crispées autour d'une définition désuète du libéralisme, tel qu'elle pouvait exister à la fin du XIXè siècle, lors de la crise moderniste au sein de l'Église.

Vous sentez-vous réellement dans une société qui respecte les libertés, et qui peut être qualifiée de libérale lorsque vous observez que les grandes chaines de TV publiques diffusent des panégyriques de plus en plus grossiers à la gloire de la morale gouvernementale, que l'État est omniprésent, de votre santé à vos enfants, en passant par votre sexualité et surtout par votre porte-monnaie ? Plus profondément, il me semble que la société est tout sauf libérale, et qu'elle fait semblant d'avoir évacué la question du Bien commun, à la manière des théories libérales de John Rawls ou des théories du "républicanisme philosophique" à la Jurgen Habermas, mais que cette évacuation fantôme est un mensonge permettant de subsituer au bien commun traditionnel un Bien commun progressiste et complètement décadent. C'est là une ruse de la raison politique, par laquelle beaucoup trop d'amis se laissent tromper. Lisez donc les travaux de Vincent Peillon. Il y a là clairement un bien commun, imposé à tous avec leur argent et au moyen de la violence de l'État. Seulement ce "bien commun" n'est pas celui que nous défendons, mais tout l'inverse. En vous focalisant sur le libéralisme, croyant qu'il n'y a plus de bien, vous ne voyez pas jaillir, derrière, ce "bien" pervers et nihiliste qui est imposé par les grandes machines de l'État. Ne vous y faites pas prendre.

– Sans rentrer dans la dichotomie interne à la droite entre la droite "conservatrice" et la droite "libérale", qui est facilement résolue avec un peu d'application intellectuelle, il n'est pas sans intérêt de rappeller que cette haine du "libéralisme" est partagée avec la gauche et l'extrême gauche, ce qui devrait suffir à prendre un moment de recul. Aussi, un de leur grand manitou, Jean-Claude Michéa, provient-il du marxisme le plus violent. Je dis cela sans ostracisme, mais avec une volonté de mettre en garde sur les tenants et les aboutissants de ce qui devient de plus en plus une haine irationelle et passionnelle envers un ennemi commun avec ceux que, pourtant, nous combattons avec le plus d'acharnement.

– Au plan économique, très peu abordé par ces anti-libéraux, sûrement parce qu'il y a une profonde méconnaissance des mécanismes économiques, on dénonce, de l'extrême-droite à l'extrême-gauche la "financiarisation", les "grandes banques" et le "libre-échange" destructeur. Une étude plus attentive de l'économie mondiale vous prouverait que l'ennemi n'est pas la liberté d'entreprendre et de commerce, mais bien plutôt ce capitalisme de connivence qui arrange les grandes entreprises et l'État (ce qui se passait en régime communiste). Que les banques centrales, le FMI, le conseil européen et tous les organes d'Etat ont, depuis plus de 30 ans, bien plus verouillé, contrôlé et administré le commerce mondial que ne l'ont "libéralisé" et ouvert. Le problème vient d'un trop plein d'État plutôt que d'un trop plein de volonté commerciale. Le Leviathan est aujourd'hui mondial, et il est ce qu'il a fondamentalement toujours été – une souveraineté absolue de l'État, s'arrangeant (et arrangeant) les amis.

Bref, méfions-nous des dichotomies hâtives, du manichéisme et de la dialectique proprement gauchiste, qui rêve de nous enfermer dans la dénonciation d'un grand Ennemi.

Je me réfèrerait plutôt à un libéralisme dit communautariste, hiérachique et traditionaliste, à la Edmund Burke, dont je vous conseille ses excellentes "Réflexions sur la révolution de France", sans qui ni Maistre, ni Bonald, ni Maurras n'auraient existé. En revenir à une telle "fraternité naturelle", non imposée par une propagande d'état, c'est là le but de ce que j'appelle le "libéralisme", avec derrière moi une tradition bien solide, qu'il devient urgent de diffuser. Gardez vos biens, mais ne vous faites pas imposer à tous un Bien général. Dieu veut votre bien, pas celui d'une abstraction idéelle qu'est l'État, la nation ou la patrie. C'est le sens profond de mon libéralisme."

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21 commentaires

  1. Les gens qui critiquent le libéralisme sont complétement à côté de la plaque ; on mesure le degré de libéralisme économique au taux de prélèvement obligatoire ; en France, il ne cesse de croître et atteint des records qui prouvent que notre système n’a rien de libéral.
    Par exemple, le vrai libéral ne peut être que contre l’immigration, produit du socialisme (ce sont les pompes aspirantes socialistes qui attirent l’immigration et la fixe) et contre l’avortement (on peut être le maître de son corps mais pas de celui de son bébé qui n’en fait pas partie) ou contre l’Euro (qui est une création d’un monstre étatique) ou le mariage étatique ou l’école étatique…
    D’ailleurs on peut être libéral et royaliste, il y a même une logique à l’être. Il existe des courants libertariens royalistes.
    Les gens qui critiquent le “libéralisme” emploient un mot dont ils ne maîtrisent pas le sens ; et quand le langage n’est pas sous contrôle, il en est de même de la pensée. On ne pense pas bien quand on ne parle pas bien.

  2. “Le socialisme éducateur a pour père le libéralisme et pour héritier le bolchevisme.” Pie XI
    Le laissez-faire engendre le désordre, et le désordre justifie l’action de l’état.
    Plus d’un siècle après Quadragesimmo Anno, certains catholiques ne l’ont toujours pas compris, apparemment.

  3. “Le Leviathan est aujourd’hui mondial, et il est ce qu’il a fondamentalement toujours été – une souveraineté absolue de l’État, s’arrangeant (et arrangeant) les amis.” État lui-même piloté par une boîte noire.

  4. Cette condamnation d’un libéralisme mal défini que l’on voit à droite comme à gauche, ouvre la porte à tous les abus étatiques au lieu de recentrer l’Etat sur ses fonctions régaliennes. Il existe en France un libéralisme aux racines chrétiennes (Montesquieu, Tocqueville, Raymond Aron..) qui va de pair avec le principe de subsidiarité comme avec l’amour de la patrie et qui est à mon avis ce que l’on fait de mieux en matière de pensée économique et sociale.

  5. Le libéralisme dénoncé par les Papes du 19 ème était le relativisme de la bourgeoisie et de l’intelligentsia voltairienne.
    Ce n’était pas celui que HAYEK a défini dans les ” La présomption fatale : Les erreurs du socialisme,”Droit, législation et liberté ” et ” La route de la servitude ”contre l’étatisme et le socialisme”, dans lesquels sa notion du bien commun est celle de la philosophia perennis.
    Chez nous relire BASTIAT, lu et traduit dans plusieurs langues mais ignoré en France.

  6. Monde et Vie a des problèmes avec le français : “Les un an du Pape François”… La grande classe…

  7. Entre la jungle sauvage de l’ultra-libéralisme sans frontière et la coupe règlée dictatoriale de la pensée unique étatique pour tous qui se mele de tout partout, on voit les dérives où les peuples et nations souffrir et se ruiner au profit de quelques uns .
    Des libertés , oui, encadrées par un Etat soucieux des interets nationaux ,oui ,mais pas de delires et lubies pour tous les n’importe quoi !

  8. analyse intéressante, mais le libéralisme des catholiques du XIXe siècle refusait de lier le catholicisme à une conception purement autoritaire de la société comme le faisait de Maistre et de Bonald, alors que l’auteur en fait des produits du libéralisme.

  9. L’appel à une réflexion profonde sur la nature du libéralisme est bienvenu. Il est clair que le commun de ses détracteurs ne se donne pas souvent la peine de le définir.
    En revanche, sur le plan économique, Monsieur Hoch déraisonne lorsqu’il affirme : “Le problème vient d’un trop plein d’État plutôt que d’un trop plein de volonté commerciale.” : je pense qu’au contraire le problème vient au moins autant d’un trop plein d’Etat – mépris total du principe de subsidiarité que d’un trop plein de volonté commerciale – véritable culte de l’argent.
    Ce culte n’est malheureusement pas propre aux grandes entreprises du CAC.
    Ce qui est gênant est de croire que défendre la liberté de chaque individu comme l’un des principes politiques (et donc économiques) fondamentaux s’appelle “libéralisme”.
    C’est plutôt l’exclusivité et la préséance (illégitime) de ce principe que l’on doit nommer ainsi. Un “bon libéralisme” n’en n’est sans doute plus vraiment un.

  10. le libéralisme condamné par les papes du XIXe siècle est surtout ce qu’on appelle maintenant le capitalisme sauvage. dans Quadragesimo anno, Pie XI cite les mots mêmes de Léon XIII de sa fameuse encyclique Rerum Novarum: “(les) travailleurs que le malheur des temps avait livré, isolés et sans défense, à des maîtres inhumains et à la cupidité d’une concurrence effrénée”.
    en plus de cette définition du libéralisme, on peut rajouté tout le libéralisme religieux protestant issu de Kant qui aboutit à l’agnosticisme actuel (et pour le cou^p à celui de Maurras).

  11. Beaucoup de catholiques, hélas, s’accommodent du libéralisme, économique et politique, bien souvent. Cet article de Monde et Vie en est la triste illustration. Vivien Hoch devrait relire les grands textes de condamnation du libéralisme des papes et avoir l’honnêteté intellectuelle de reconnaître que nous vivons dans un système ultra-libéral. Il ne semble pas avoir compris que si l’Etat accroit aujourd’hui sa pression, ce n’est pas pour défendre ses prérogatives régaliennes ou son pouvoir, mais pour permettre aux intérêts des grands groupes financiers de diriger tranquillement notre monde. La puissance de l’Etat existe toujours, mais elle s’est mise au service de l’oligarchie financière mondialisée.
    L’analyse de Monde et Vie est donc une pure escroquerie intellectuelle.

  12. quel bonheur que le retour périodique de ce maronier (avec le printemps) : les méchants qui accusent le “trop plein de volonté commerciale” sont des manichéens. Si les compagnies pétrolifères (pour ne prendre qu’un exemple) sont ce qu’elles sont, c’est plutôt le fait d’un trop plein d’Etat, si l’industrie du textile repose aujourd’hui sur l’esclavagisme des travailleurs en inde, c’est le trop plein d’Etat. (et ça ce n’est pas du manichéisme !)
    Nous qui pronons un régime de bien commun (tout court) nous pouvons nous appuyer sur le règne de Saint Louis (par exemple) pour affirmer que cette “utopie” a existé. Mais nos libéraux n’ont pas d’exemples historiques à nous présenter. De la main invisible sort forcemment le bien commun : du point de vue doctrinaire, je ne vois pas bien la différence avec le paradis sans classe (toujours dans le futur) promis par Marx. Pour eux d’ailleurs comme pour le communisme, il faut au minimum une police d’Etat pour “écarter” ceux qui pourraient entraver une conception de la liberté économique (au 19ème siècle on ne manque pas d’exemples) (pour les communistes, il s’agit de leur conception de la liberté politique).
    Pourquoi par nature les chefs d’entreprises seraient moins “travaillés” par le péché originel que les hommes politiques ? La vérité, c’est que la morale fondée a été banie aussi bien de l’économie que de la politique et banie de l’économie parceque banie de la politique.

  13. Petit préambule pour faire suite à un commentaire : le texte du Dr HOCH ne comporte pas moins de 8 fautes d’orthographe. La grande classe…
    On commence par ridiculiser son adversaire : il est capable de penser des choses absurdes sur l’existence du diable et même au sujet de la mort du Christ ! Bigre, il était temps que je vous éclaire, car ces gens ne sont pas très ‘au courant’. Voyons cela au moyen d’une double veine savante : les mots et les ‘auteurs’.
    – Causalités fonctionnelles, polysémie, définition, tradition philosophique la plus noble, crise moderniste, ‘républicanisme philosophique’, Bien commun progressiste, ruse de la raison politique, ‘bien’ pervers et nihiliste, dichotomie interne, etc…. je ne vais pas au terme du texte, mais relève une accumulation de notions non définies.
    – Nous avons donc, nos maîtres, sachez-le : Burke, (de) Maistre, (de) Bonald et Maurras. Un commentateur convoque ‘Montesquieu, Tocqueville, Raymond Aron..’ pour rappeler l’existence ‘en France (d’)un libéralisme aux racines chrétiennes’. Tout est dit ; on a une fine équipe !
    Au-delà de l’enfumage, il y a tout de même une idée dans ce texte : le libéralisme est le rempart contre le Léviathan socialiste, c’est lui le monstre -l’Etat tout puissant. La critique par le ‘libéralisme dit communautariste, hiérarchique et traditionaliste’ est elle-même ‘sidérante’. Notre Docteur se gave de mots et il réussit là une brillante synthèse verbale !
    Mais il n’a certainement pas une analyse profondément politique. Qu’il continue d’étudier, il nous enseignera plus tard…
    Amitiés à tous. PM de Montamat

  14. Désolé, mais c’est ” Monde et Vie ” qui a raison. Déclarer désuète la définition d’un mot, pour mieux se donner le beau rôle comme Vivien Hoch ou pour mieux manier la novlangue prémisse du double langage cher à Georges Orwell, finalement, quelle différence ? La différence de l’idiot utile au manipulateur responsable. Le terme libéralisme date de cette époque ( 1651 ) où un philosophe décida que l’homme était un loup pour l’homme. Dans un contexte aussi pessimiste, il ne restait que deux solutions pour maintenir la possibilité d’une vie sociale. Soit, une main invisible faisait en sorte que, sans intervention aucune, les forces antagonistes s’équilibraient d’elles-mêmes; c’était le libéralisme. Soit, une intervention de l’état était nécessaire; c’était l’étatisme. Les deux solutions avaient la même racine philosophique perverse. Que les partisans de la solution libérale aient cherché à couvrir leur comportement de renard dans le poulailler de considérations humanitaires et tolérants ne change rien à cette origine historique. Mais on sait bien que les utilisateurs du double langage sont faux, même quand ils énoncent une vérité. C’est le b a ba. Que votre oui soit oui. Quand vous parlez de liberté, ne parlez pas de libéralisme, c’en est tout le contraire.

  15. Merci à Lagardère de cette synthétique et fondamentale explication. J’aurai juste dit, car on est en matière politique, ‘Quant vous parlez des libertés…’ C’est une excellente réponse à notre docteur Knock.
    Et merci au Salon beige d’avoir mis en ligne mon commentaire.

  16. Vivien Hoche prétend critiquer les autres, mais son texte ne va pas plus loin qu’eux. Il mélange tout autant les notions et ne nous dit toujours pas ce qu’est son libéralisme.
    Il n’y aura aucune saine doctrine sur la liberté économique tant que l’on ne fera pas la distinction salutaire entre liberté d’entreprendre (liberté du commerce si on le souhaite, commerce entendu au sens que le XVIIIème lui donnait) et libre-échange.
    Ce sont deux notions différentes que les penseurs anglo-saxons (Smith et Ricardo en premier lieu) ont voulu et sont parvenus à lier. Il s’agit cependant de les distinguer.
    Aujourd’hui le libéralisme entendu comme la liberté d’entreprendre est doublement bafoué: par l’Etat qui est devenu quasi communiste (prélèvements obligatoires autour de 50% de la production des pays) et par des institutions internationales qui imposent des normes non consenties.
    Dans le même temps le libéralisme entendu comme libre-échange est lui promu avec des barrières douanières qui disparaissent entre des pays et des zones qui n’ont pas des niveaux de développement homogènes.
    Conclusion personnelle: le tout pris ensemble permet de voler aux africains leurs compétences tout en imposant la destruction des peuples et de leurs traditions par l’immigration, destruction qui favorise la consommation indifférenciée et l’abêtissement généralisé souhaité par les Etats pour régner sur des moutons. Ces derniers n’ayant néanmoins plus les moyens de leurs ambitions, en raison notamment de la déconfiture liée au libre échange, ce sont les institutions internationales qui prennent le dessus et détruisent dans le même temps, les peuples et leurs Etats…
    On peut certes ne pas souscrire à cette conclusion, mais il semble difficile de critiquer la nécessité de différencier enfin libre-échange et liberté d’entreprendre et ce afin de raisonner sereinement sur ce que l’on entend par “libéralisme” !

  17. L’auteur dit: “En revenir à une telle “fraternité naturelle”, non imposée par une propagande d’état, c’est là le but de ce que j’appelle le “libéralisme””.
    Et bien voilà ce que l’anti-libéralisme catholique vous reproche aujourd’hui comme il vous l’a reproché hier: il n’y a pas de fraternité naturelle!
    1. C’est de la dialectique de francs-maçons cette histoire de “fraternité naturelle”, c’est ce qui a prévalu au détachement de la société temporelle et du royaume spirituel du Christ en affirmant qu’il existait une nature bonne purement humaine qui suffit au maintient de l’ordre des choses ce qui est simplement faux car c’est oublier un peu vite les conséquences du péché originel et la Parole du Divin Rédempteur: «Sans moi vous ne pouvez rien faire» (Saint Jean xv, 1-8).
    Le libéralisme est un péché!
    2. Les libéraux dits «catholiques» se font un fétiche du libéralisme impie et il faut qu’ils le sachent. C’est précisément le libéralisme né de la physiocratie des «Lumières» anti-catholiques au XVIIIème siècle qui a conduit la société devenue athée par sa faute à verser dans la barbarie. Considérer le libéralisme comme l’alternative au jacobinisme et au totalitarisme socialo-communiste est une erreur grave qui n’est pas différente du problème posé au XIXème siècle comme le prétend l’auteur qui se fait une drôle de conception à géométrie variable de la Vérité et du Magistère de l’Église.
    Le libéralisme c’est l’apostasie!
    3. «La vérité vous rendra libre» (Saint Jean VIII, 31-42) et non l’inverse!
    Le libéralisme c’est l’athéisme!
    4. Ceux qui évoquent la liberté face au totalitarisme d’État n’ont pas tort mais ils ne choisissent pas la solution en choisissant le libéralisme mais ils en choisissent la cause. Car attention, vouloir que l’Etat ne s’occupe pas des affaires temporelles c’est vouloir l’anarchie. Les libertés locales de l’ancien régime monarchique n’ont donc rien à voir avec ce que l’on appelle le libéralisme. Ces libertés tutélaires défendus dans la personne du Roi de France étaient sous la protection Royale du Christ dans le sens où elles étaient le fruit de la civilisation chrétienne qui est la seule voie: «La civilisation chrétienne n’est plus à inventer» (Pie X, Lettre sur le Sillon).
    Le libéralisme c’est l’anarchie!

  18. Sur ce thème, je recommande la lecture d’Alexandre Douguine, et notamment un article consultable sur :
    http://www.4pt.su/fr/content/la-guerre-contre-la-russie-dans-sa-dimension-ideologique

  19. On dirait une affiche de la CNT. Après le soutien à Nicolas Sarkozy, “St Nic” soutiendrait Mélenchon ?

  20. Le mot “libéralisme” n’a visiblement pas le même sens pour “Monde et Vie” et pour Vivien HOCH. Ils semblent ne pas parler de la même chose.
    La distinction expliquée par “Ghislain” entre
    liberté d’entreprendre et libre-échange me semble fondamentale, et permettrait peut-être d’éclairer la question.

  21. J’ai du mal à comprendre comment on peut attaquer la critique faite par Monde et Vie pour cause de manque de définition des termes, et en même temps prendre position pour un libéralisme mal défini.
    Tout est flou dans cet article. Comme le disent très bien certains, le libéralisme auquel M. Hoch fait référence est plutôt franc-maçon que catholique (fraternité naturelle). Egalement il ne respecte pas du tout la Doctrine Sociale de l’Eglise : le libre échange, c’est laisser grandir toujours plus les entreprises et favoriser une économie de capitalistes qui accroit les inégalités.

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