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France : Société

L’horreur de Valognes

Céline, mère d’un enfant de 11 ans, a été mise ce soir en examen "pour avoir volontairement donné la mort à six personnes avec cette circonstance agravante que les faits ont été commis sur des mineurs de moins de 15 ans". Elle a également été écrouée. Elle a avoué aux enquêteurs avoir accouché seule entre août 2000 et février 2006, puis avoir étouffé chaque nouveau-né en "plaquant sa main sur le visage de l’enfant afin de l’empêcher de respirer" a rapporté le procureur de la République.

A Valognes, petite ville à une vingtaine de kilomètres au sud de Cherbourg, l’affaire a provoqué une forte émotion. Alain Petit, président de l’association "Les défis de l’avenir", est sous le choc :

"Moi, personnellement, je ne comprend pas. Je suis sous le choc !".

En effet, il organise des animations au profit du Téléthon, où Céline était bénévole depuis trois ans. Il est sous le choc car il ne comprend pas qu’une personne qui donne bénévolement de son temps pour une cause "caritative" puisse assassiner ses propres enfants. Mais, et si c’était lié ? Et si, à cause de la culture de mort ambiante, qui dénigre la vie, manipule les embryons, en massacrant les bébés par milliers dans les avortoirs des cliniques, cette femme avait perdu toute conscience de la dignité humaine ? La culture de mort qui règne ne porte-t-elle pas en germe ces conséquences effroyables ?

Michel Janva

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11 commentaires

  1. Bravo Michel, c’est exactement l’analyse qui me venait à l’esprit… Avec un culture de mort ambiante qui promeut l’avortement en liberté, qui transforme les embryons en marchandise ou en cobayes, un nouveau né étouffé, ce n’est rien qu’un avortement tardif auquel “on n’a pas eu droit”, c’est une histoire de délai manqué finalement rattrapé, une injustice enfin compensée.

  2. Bien vu.
    Les infanticides sont le fruit de l’avortement remboursé. Des femmes tuent leurs enfants nouveaux nés et cela a un rapport certain avec le non respect de la vie d’autrui officialisé par l’avortement où un “médecin” sans aucun titre, attente à la vie d’un enfant, alors que même les parents eux-mêmes n’y ont aucun titre.
    C’est contre l’égalité fondamentale de tous les êtres humains. Le médecin n’est pas “au-dessus” de l’enfant. Pour qui se prend-il ?
    C’est pourquoi ces femmes infanticides sont bien à l’unison de cette ambiance homicide, cette ambiance de haine démoniaque de l’homme.
    L’infanticide maternel est tellement contre nature que l’on ne peut s’empêcher de soupçonner (peut-être à tort, l’imagination est parfois trompeuse) l’ambiance et les pressions, les “hontes” pesant sur ces femmes (“usine à gosses, t’as pas honte ?”). La conservation des petits cadavres (une constante, semble-t-il) pourrait prouver aussi comme une sorte de regret, une sorte d’arrêt sur le chemin de la disparition vraiment totale de l’enfant.

  3. Toutes ces analyses terrifiantes me semblent tout à fait justes !
    Et pour ajouter à l’horreur, j’ai assisté à une véritable folie en matière de communication :
    ” France 3 ” dans son JT de 19 h 30 d’aujourd’hui a retransmis la déclaration du procureur de la République expliquant la méthode utilisée !
    Une véritable folie ! Face à cette horreur qui souille l’âme je me suis précipité sur ma télévision, pour l’éteindre et éviter d’entendre toutes les informations qu’il allait donner et dont vous rapportez quelques détails !…
    Nous allons à l’abîme !…

  4. D’accord pour le lien global avec la culture de mort. Cependant le Téléthon ce n’est pas d’abord une entreprise visant à tuer, il ne faut pas l’oublier. Je pense que la majorité des bénévoles le font pour aider les malades; n’oublions pas que les recherches litigieuses, enfin scandaleuses, ne reçoivent qu’une partie des fonds. Ce n’est pas ici défendre le Téléthon (puisqu’une conscience bien formée, sachant le scandale de l’utilisation d’une partie des fonds, doit refuser d’y participer), mais souligner que bien souvent les bénévoles ignorent cette utilisation, ou n’y prêtent pas attention car ne se rendent pas compte de la réalité de ces recherches – certains peuvent les défendre en connaissance de cause.
    Donc c’est aller vite en besogne, sauf si vous avez des renseignements complémentaires, que de supposer que cette femme a “manipul[é] les embryons, […] massacr[é] les bébés par milliers dans les avortoirs des cliniques”.
    [Je signale simplement que l’état d’esprit créé par la culture de mort ambiante annihile la conscience humaine dans le respect de la vie. Le Téléthon contribue à cette culture de mort, comme les avortements massifs, etc. MJ]

  5. A se demander si tout acte caritatif qui n’est pas fait au nom de Dieu, ne risque pas parfois d’être un alibi pour promouvoir la culture de son Ennemi, à savoir la culture de mort.
    Dans les ONG, y a, certes, ceux qui servent le Dieu d’Amour sans le savoir, mais il y a aussi ceux qui singent la Charité pour mieux se distancier de la Source de tout Bien. Dieu seul peut faire la différence entre les uns et les autres…
    Claudel définissait fort justement la principale tentation de l’homme moderne en ces termes: ” se passer de Dieu pour faire le bien “. Tôt ou tard une telle “singerie” ne peut que montrer son coût humain.

  6. En fait, il y a un détail révélateur, dans les médias. Si on revient dans les archives, la plupart des premières annonces de cet horrible fait divers dans les communiqués des agences de presse parlaient de “foetus” et non d’enfants, comme s’ils avaient “peur” d’effrayer, de condamner trop vite, et qu’ils avaient ainsi le moyen de “dédramatiser”… C’est que le lendemain qu’on a parlé d’infanticide, de nouveau-nés etc.
    http://www.google.fr/search?hl=fr&q=valognes+foetus&btnG=Recherche+Google&meta=
    Et d’ailleurs, à l’heure actuelle encore, il y a 10 fois plus de réponses google avec “foetus”, qu’avec “nouveau nés”
    Autre détail, encore plus significatif, certaines nouvelles -dont celle de l’AFP du 18- mettaient le mot infanticide entre guillemets, car, c’est vrai, “comment parler d’infanticide” quand on entretient à dessein la confusion entre foetus et nouveau né ?
    voir pour le croire, ici :
    http://64.233.183.104/search?q=cache:MvBPyEcAOpcJ:www.ladepeche.fr/article/2007/10/18/82624-Valognes-une-femme-soupconnee-de-cinq-infanticides.html+valognes+infanticide+afp&hl=fr&ct=clnk&cd=7&gl=fr

  7. Il est vrai que tout est fait pour troubler les esprits. La Loi dit : jusque tel jour, on peut tuer son enfant mais ensuite ce n’est plus permis. Au nom de quoi ce qui est bon un jour ne le serait pas toujours ?

  8. Pour faire un enfant,il faut être deux.Si l’on parlait aussi de la ir/responsabilité des “hommes” dans la situation de ces femmes!!Les lois les défendent par leur silence complice.C’est pourtant là que le fameux test ADN serait bien utile…

  9. Et l’on entend en réaction : “quelle horreur ! alors qu’elle aurait pu avorter pour éviter ça…”
    D’une culture de mort, on arrive surtout (et là est leur vraie victoire) à de une inculture généralisée et avilissante. C’est un vrai travail d’éducation qu’il faut soutenir.

  10. Il y a toujours eu des infanticides, comme il y a toujours eu des avortements. Ceux qui défrayent la chronique sont les cas les plus “psychiatriques” : les femmes qui ayant parfaitement les moyens de se débarasser des corps, les gardent chez elle, voir essayent de les conserver (ex : congélateur). Dans le cas présent, elle a même transporté les corps avec ses déménagements, pour les garder près de soi.
    On n’est donc pas dans le calcul rationnel (pourquoi mettre au monde 6 nourissons pour les tuer, et garder les corps, alors qu’on vous félicite en les avortant?), mais dans la folie meurtrière incompréhensible, et qui ne doit pas être comprise. Tout au plus cette affaire souligne que l’instinct maternel univoque est un mythe, qu’il y a des aspects mortifères dans la matriarchie. Aspects qu’on retrouve dans le côté acariâtre, sûr de soi, égocentré des défenseurs inconditionnels de l’IVG. Causes communes, mais pas relation de cause à effet.
    Quant au téléthon, désolé, mais la plupart des gens donnent et trouvent ça bien sans savoir s’il y a de la recherche embryonnaire derrière ou non. Je parie même que 300 jours par an les gens ne savent pas quelle est la maladie génétique mise en vedette par le téléthon.
    [Je crois surtout que les gens ne sont plus choqués par le fait que l’on finance la recherche embryonnaire, comme ils trouvent l’avortement normal. MJ]

  11. D’accord avec Olivier, cette femme n’a surement pas aidé le Téléthon pour favoriser la culture de mort mais bien pour aider des malades. N’oublions pas que la “controverse” sur le Téléthon ne date que d’un an, et n’a reçu qu’un écho limité dans l’opinion publique.

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