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L’hôpital au bord de la rupture

France : Société / Vidéos

Psychologue clinicienne, spécialisée en psychopathologie, neuropsychologie, psychosomatique et formée en psychologie transgénérationnelle, Marie-Estelle Dupont a été interrogée dans l’émission Les Points sur les i sur CNEws, consacrée à l’hôpital au bord de la rupture, puis le retour des “fachos” :

“Dans les manuels d’histoire, on ne parle jamais des 100 millions de morts du communisme et ça ne choque personne qu’il y ait un parti communiste alors que ça fait référence à des horreurs commises au nom d’une idéologie totalitaire”

«Je constate que les soignants, aussi bien les médecins que les paramédicaux, sont en burn-out. 30% de leur temps est alloué à des tâches administratives […] Quand on est patient on est mal soigné, et quand on est soignant on est maltraité»

 

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3 commentaires

  1. Merci à vous de la publication de cette émission.
    Ce genre de débat est rarissime : un journaliste pas trop bête (quoique…) qui laisse parler ses invités; deux invités remarquables, qui pensent et s’expriment correctement dans le respect.
    Dans la 1° partie, la ccl sur le totalitarisme à la chinoise est bienvenue…
    Bonne émission pour réveiller les endormis.

    Maintenant, nous connaissons ces analyses depuis fort longtemps, et la question du jour, c’est que fait-on ?
    Faut-il se mobiliser pour des élections futures ?
    Faut-il envisager autre chose ?

  2. J’en ai un peu assez de lire et d’entendre les plaintes des soignants. Voilà du vécu, hélas : quand une personne très proche et très chère a été hospitalisée une journée pour des examens ( cancer des os ), elle s’est appuyée sur le lit, et est tombée, les infirmières ayant oublié de bloquer les roues du lit. Cette chute a provoqué une fêlure du fémur avec une hospitalisation d’une semaine.
    Dans ce service dédié aux personnes atteintes de cancers, les infirmières, nous a dit ma mère, se racontaient leurs vacances d’un côté à l’autre du lit, sans respect pour la patiente. Quelques mois plus tard, à la maison, une aide-soignante remplaçante a assis ma mère tellement rudement dans un fauteuil qu’elle a provoqué la cassure de l ‘os fragilisé. Transport en urgence à l’hôpital local. Mon père et moi avions insisté pour qu’on ne donne pas de morphine à ma mère car elle ne la suupportait pas : ils ont quand même essayé, pendant 3 jours et ce fut désastreux.
    Nous avions mis en garde le personnel médical car il ne fallait absolument pas toucher son bras droit, et on voyait pourquoi. En entrant un triste jour dans sa chambre, nous avons vu une petite pépée en blouse blanche, et longs cheveux, qui venait de poser un goutte-à-goutte dans ce bras fragile.Mon père a hurlé et ma mère était au-delà de la souffrance.
    Moi-même, hospitalisée à l’Hôtel-Dieu de Paris pour une bronchoscopie, qui s’est bien passée, j’ai enduré des nuits blanches parce que le personnel médical de nuit s’amusait bruyamment, sans respect pour les patients. J’ai refusé un examen : remplir les poumons de liquide pour mesurer la capacité respiratoire. Il existe d’autres moyens moins dangereux. Lors d’une autre hospitalisation aux urgences de Lariboisière pour ce qui a été diagnostiqué comme une hémoptysie ( la pollution rend vraiment malade ), il m ‘a été remis à la sortie le bilan concernant une autre patiente.
    Avec de la conscience professionnelle, tout aurait pu être évité.
    J’oubliais : une amie infirmière en service de nuit a vu des traces rouges sur le visage d’un vieux monsieur alité et donc vulnérable. Il lui a dit être souvent giflé – sans raison évidemment- par un aide-soignant. Il a été seulement changé de service. Mon père exerçant une profession libérale avait mis fin rapidement à l’essai d’une “secrétaire ” à la bêtise stupéfiante : elle a trouvé un emploi à l’hôpital local.
    Je rappelle que Madame Rachida Dati toute jeune fille a travaillé comme aide-soignante de nuit et ne s’est jamais plainte.
    Le courage existe pour les unes. Les autres se plaignent.

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