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Lex Orandi et la situation de la messe traditionnelle dans les diocèses français

Lex Orandi et la situation de la messe traditionnelle dans les diocèses français

L’Union Lex Orandi, réunissant un certain nombre de fidèles et de groupes de fidèles attachés à la messe traditionnelle, participera au colloque du 24 septembre sur l’avenir de la messe traditionnelle. Ses porte-parole ont bien voulu répondre au Salon beige:

Le 24 septembre prochain se tient un colloque sur l’avenir de la messe traditionnelle à la Maison de la Chimie à Paris. L’Union Lex Orandi doit y présenter la situation de la messe dans les diocèses de France. Quelle sont les sources de votre intervention ?

Lex Orandi : Il s’agit, pour nous, de donner la parole à des représentants d’associations regroupant les fidèles attachés à la messe traditionnelle dans différents diocèses. Nous aurons autour de la table des représentants d’associations des diocèses de Nantes, Grenoble, Bordeaux, Paris, Versailles ou encore du Mans. Le tour d’horizon de la situation en France que nous proposerons ce jour-là sera avant tout un témoignage d’acteurs de terrain, dans des diocèses qui connaissent des situations très contrastées.

Le choix des intervenants à votre table ronde veut donc être représentatif de la situation en France : comment la voyez-vous évoluer ?

Lex Orandi : Nous souhaitons évoquer, de manière équilibrée, aussi bien la situation des diocèses où une forme de répression de la Tradition a été engagée, que la situation des diocèses où l’Evêque a choisi de ne rien changer aux relations existantes. Nous percevons quatre types d’évolutions : quelques cas rares où l’Evêque a pris des mesures ouvertement restrictives en voulant priver les fidèles de la liturgie traditionnelle ; des cas, encore peu fréquents, où l’application de Traditionis Custodes se traduit par des suppressions de messe, une mise à l’écart de certains prêtres, souvent diocésains, qui célèbrent la messe traditionnelle, etc. ; quelques cas, rares mais à souligner, où la situation s’améliore; et enfin le cas le plus fréquent où rien n’a changé depuis Traditionis Custodes. Le panorama de la situation en France est donc nécessairement nuancé. Toutefois, la vigilance reste de mise car de nombreuses nominations d’Evêques sont en cours et tout peut évoluer, dans un sens ou un autre.

L’Union Lex Orandi est un nouveau venu dans le paysage des associations engagées dans la défense de la tradition liturgique. Comment se développe-t-elle ?

Lex Orandi : L’Union Lex Orandi s’est constituée au lendemain du Motu Proprio Traditionis Custodes de manière informelle, puis s’est établie de manière officielle après les Responsa de décembre 2021. Très rapidement, des associations de fidèles implantées dans des territoires variés se sont affiliées, mais aussi d’importantes associations nationales. Il est à noter que nous avons aussi reçu beaucoup de demandes d’affiliations individuelles, ce qui n’est malheureusement pas possible puisque nous sommes une union d’associations. Des prêtres nous ont également contactés. La préparation de ce colloque a été l’occasion de nouer des contacts dans des diocèses où il n’existe aucune structure regroupant les fidèles. Or il nous semble essentiel que les laïcs s’engagent directement dans la défense des biens spirituels aujourd’hui menacés. L’action des instituts pour préserver leurs droits propres est indispensable, mais elle ne dispense pas les fidèles de s’organiser eux-mêmes, pour faire prévaloir leurs intérêts spirituels à bénéficier de la messe, de la confession, du catéchisme, des baptêmes, confirmations, mariages et sépultures selon le rite tridentin.

Quelle mobilisation espérez-vous pour ce colloque ?

Lex Orandi : Nous espérons la plus grande mobilisation des fidèles possible. Il est essentiel que ceux de la région parisienne viennent en grand nombre, mais il est aussi primordial que les fidèles des provinces soient présents. Ce colloque, et le taux de présence des fidèles qui y viendront, sera un indicateur de notre détermination à défendre la tradition liturgique. Cet indicateur sera très observé, n’en doutons pas. Une forte mobilisation signifiera la volonté des fidèles de faire respecter l’expression de leur foi, et elle fera réfléchir ceux qui voudraient nous en faire changer.

Pour participer au colloque, renseignements et inscriptions : www.renaissancecatholique.fr

Adresse : Maison de la chimie, 28 bis rue Saint Dominique Paris 7e, 10h-18h

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1 commentaire

  1. Un grand merci et une profonde reconnaissance à l’Union Lex Orandi ! Puisse t’elle progresser en nombre pour annihiler l’influence néfaste des ennemis de la Tradition ! Dieu vous protège !

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