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Europe : politique

L’euro pénalise les entreprises françaises

C’est l’aveu aujourd’hui de la ministre déléguée au Commerce extérieur Christine Lagarde. Mercredi, elle avait déjà concédée, à propos de l’euro fort (à 1,3348 dollar), que "ce serait vous mentir que de dire que cette situation nous arrange".

MJ

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6 commentaires

  1. c’est une constatation à transmettre a le pen et a villiers pour enrichir leur argumentation electorale
    on sait aussi que les pays qui s’en tirent le mieux economiquement sont ceux qui ne sont pas rentres dans l’euro: GB et Norvege

  2. bien Madame le Ministre, la lucidité, c’est déjà un progrès. Mais que fait ensuite le Gouvernement? allons-nous continuer à nous appauvri année après année, à sombrer dans la médiocrité, à nous enfoncer, peu à peu ? le cynisme ou l’incompétence, je ne sais ce qui est le pire chez nos gouvernants.
    Sans doute les 2, en quantités égales ?

  3. Ce n’est pas un problème que pour les entreprises qui exportent en euros, c’est plus largement un problème pour toutes les entreprises dont les clients n’utilisent pas l’euro : cette formulation permet aussi d’inclure le secteur touristique qui n’exporte pas en euro mais , en quelque sorte, “importe en $ ou en yen” : ces touristes étrangers peuvent moins se payer des séjours en Europe. Or le tourisme est un poste important de notre économie.

  4. 1. Le premier commentaire me semble erroné. L’Espagne s’en tire bien et a adhéré à l’euro. La croissance allemande repart. La causalité euro-faible croissance est donc fallacieuse. Facile de dire que c’est la faute de l’euro si nous n’avons pas 3% de croissance.
    2. Nous gagnons d’un côté ce que nous perdons de l’autre. On perd en inflation importée (qu’on pense aux matières premières en général).
    3. Si vous espérez un changement, ce n’est pas dans les statuts de la BCE de soutenir la croissance. Il est donc fort probable que l’€ reste fort.
    4. Pour finir, quel est le sens caché de ce second commentaire, sans rapport avec la question ?

  5. tiens donc ..! lors du passage du franc à l’euro, les hommes politiques farouchement partisans de ce que l’on doit penser [donc voter] nous ont dit que seul l’euro poura nous placer en tête de peloton économique mondial. une – la seule – façon de contrer les américains. or, que constate-t-on ? que si nous étions restés maitre de notre monaie – comme un certain nombre de âys européens ! – nous pourrions aujourd’hui demeurer compétitifs. mais, paraît-il, ces propos àl’époque nous été tenus que par des politiques de droite et d’anti-européen … comme quoi, il est bn de réfléchir et de s’informer avant de voter. rendez-vous dans quelques mois.

  6. Tout n’est pas tout noir ou tout blanc…
    Un euro fort permet quand même de limiter les dépenses liées à l’augmentation du prix du baril de pétrole (coté en dollars, dois-je le rappeler), et s’il peine la France lors de certaines exportations, il en est d’autres où ça nous arrange : Airbus par exemple (le plus gros poste de notre balance commerciale), où tous les contrats sont rédigés en dollars. Sans parler des exportations des systèmes d’armement, facturés également en dollars.

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