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Europe : politique

L’euro jette le doute sur le crédit de l’Allemagne elle-même

Dans un célèbre éditorial titré l'"euro protecteur", Le Monde écrivait brillamment en novembre 2008 : "La crise financière connaît un gagnant incontestable, l'euro."

La réalité : les obligations d'Etat allemandes sont maintenant pour la première fois jugées plus risquées que celles du Royaume-Uni, à en juger par les taux de leurs Credit Default Swaps respectifs (tableau, via).

Germany-cds

C'est la réalisation des risques que nous évoquions ici : les mécanismes de sauvetage de l'euro (rachat d'obligations méditerranéennes par la BCE et constitution du Fonds européen de stabilité financière) font courir de vrais dangers à l'Allemagne, et plus encore à la France.

Les dirigeants des deux pays auront-ils la correction de le dire à leurs citoyens ?

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6 commentaires

  1. Ce qui nous intéresse, ce ne sont pas le rodomontades des politiques à la télévision, mais la réalité.
    Les chiffres des provisions passées par les banques françaises sur leurs comptes semestriels sont parlants, eux : 1,779 milliard d’euros pour “sauver” la Grèce, soit 850 millions pour le Crédit Agricole, 534 millions pour BNP PARIBAS, et 395 millions pour la Société Générale.
    Donc autant de pertes pour ces banques, au détriment de leurs actionnaires (moins de dividendes), de leur personnel (moins de participation et d’intéressement) de leurs clients (moins de prêts), et des contribuables (plus d’impôts pour compenser la perte d’Impôt sur les Sociétés).

  2. Parler de correction […] est un doux euphémisme…
    Quant à inclure les Français dans leur plan, et puis quoi encore ? Vous ne voudriez pas non plus qu’ils tiennent compte de leur avis en plus ?

  3. Sincèrement tous ces gogos qui croient à l’euro,ou du moins qui feignent de croire parce qu’ils ont reçu des ordres de plus haut, car le problème c’est bien que cette crise est voulue et organisée( il suffit de savoir à qui profite le crime?) se moquent de ce qui peut nous arriver, puisqu’une fois de plus ce n’est pas eux qui vont payer leurs âneries mais bien le petit peuple qu’on va écraser d’impôts pour renflouer les pôvres banques qui ont prêté à fonds perdus à la Grèce puis demain au Portugal, à l’Espagne etc… Quand on veut faire un conglomérat d’états et qu’on est un tant soi peu intelligent, on commence à faire en sorte que les règles soient les mêmes: salaires, protection sociale,impôts, etc, etc, dans tous les pays du “conglomérat” et non pas faire rentrer les uns après les autres des pays où les peuples ne veulent pas rentrer, et le tout à coup de subventions qu’on prend aux uns pour distribuer aux autres et après seulement quand tout est aplani, on peut essayer de faire une monnaie commune. NON au lieu de cela on se préoccupe (les soi-disant représentants du peuple européen) d’universaliser l’avortement,et bientôt l’euthanasie, le mariage homo, la diversité ethnique des pays etc etc

  4. Le premier dirigeant politique allemand ou français qui dira la vérité devra se retirer de la vie politique : en démocratie, la vérité n’est pas bonne à dire. Les électeurs veulent du rêve et non s’entendre dire que demain sera pire qu’aujourd’hui.
    Même la droite nationale affecte de croire que la crise actuelle sera résolue par l’argent de l’Etat et que cette crise est celle de l’ ”Ultralibéralisme”. Alors que l’état ne pourra nous sortir de cette crise qu’en redonnant sa place à la société et donc en se retirant dans ses fonctions régaliennes, parce que cette crise est celle de l’Etat et de ses doctrines dérivées, jacobinisme et socialisme.
    Que la banques énarchisées et en faillite disparaissent, que les états cessent de financer ce que leur endettement rend impossible, et que d’autres banques, recueillant l’épargne des citoyens en lieu et place de la Caisse des Dépôts et Consignation, voient le jour pour financer les emplois des TPE et PME qui nous feront sortir lentement mais sûrement de cette crise si typiquement démocratique : le toujours plus comme unique promesse politique.

  5. lebourg
    n’écoutez que les économistes qui s’inquietent des deux paramètres essentiels de l’économie :
    -la création de richesses, c’est à dire la production industrielle liée aux problème des délocalisations qui sont en train de nous ruiner. Mais nos énarques ne sont peut-etre pas au courant que la richesse, la vraie la réelle, sort des usines du pays où on mesure cette richesse.
    -la masse monétaire qui constate cette création de richesse et qui ne devrait évoluer sur ce seul parametre. Alors qu’aujourd’hui grace aux diverses manipulations artificielles tels que les déficits budgétaire et les opérations entre banques la masses monétaire est devenue incontrolable. Elle gonfle, mais avec une croissance presque nulle elle est pleine de vide. Et il parait que la nature a horreur du vide.
    C’est pour cela que l’or a eu valeur mystérieuse : malgré les gains de productivité fabuleux qu’a connu le monde depuis 200 ans l’évolution de la production de l’or est restée sous controle. Sous controle de Qui ?

  6. La crise actuelle n’est pas une crise economique à l’origine, c’est une crise financière provoquée par la cupidité debridée des banques US(lire “l’or des fous”) qui a entamé la solidité d’une economie par ailleurs bien portante.
    Le PIB européen est notoirement superieur au PIB US.

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