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Valeurs chrétiennes : Famille

Leur fantasme : un monde post-familial

Caroline Mecary, l'avocate spécialiste des "droits" homosexuels, l'avait avoué lors d'une conférence LGBT :

"Pour pouvoir arriver à abolir le mariage, il faut d'abord que tout le monde puisse en bénéficier. Ce que vous évoquez [nldt : l'abolition du mariage] est parfaitement envisageable. (…) C'est l'étape suivante."

Lors de la même conférence, Anne Verjus, chercheuse au CNRS, avait vanté une société où l'on disjoindrait "parentalité et conjugalité", en ayant des enfants "avec son meilleur ami plutôt qu'avec son amant", les faisant vivre dès la naissance en résidence alternée.

Comme pour le gender, le fantasme d'un monde post-mariage et donc post-familial est porté par un pan du monde de la recherche, gangrené par les lobbies féministe et LGBT qui portent l'idéologie libertaire. Un récent article, paru dans un blog hébergé par le journal Le Monde, fait état de nombreux travaux outre-atlantique révélant, s'il était besoin, que ce délire n'est pas circonscrit à quelques personnes. La répartition des rôles se fait grosso modo ainsi :

  • Des historiens cherchent à "prouver" que la famille nucléaire est une invention du 19e siècle, qui n'aurait d'ailleurs jamais trouvé d'application réelle : elle relèverait donc du mythe. Autrement dit, la famille nucléaire n'aurait rien de naturel et ne pourrait donc être érigée en modèle.
  • Géographes et sociologues constatent le déclin du mariage, sans préciser que leur idéologie en est responsable. Considérant qu'il existe un sens de l'histoire, ils anticipent donc la fin du mariage et cherchent des "modèles" qui pourraient le remplacer

Où veulent-ils en venir ? Ici :

"Il est tant de mettre à mal cet idéal. De montrer que nos vies se résolvent de moins en moins dans cette projection et que d'autres manières de vivre sont possibles. Que le couple est une fiction sur laquelle on a batit (sic) une société.

De partout, les structures sociales craquent. La morale, les juges, les services sociaux, la politique, la culture de masse… tentent de perpétuer cette illusion, sans parvenir à contenir la réalité. Nous ne pouvons pas bâtir notre société sur un mensonge, sur des institutions (banque, assurances, marché du travail, logement, imposition…) qui ne souhaitent pas ouvrir les yeux sur la réalité de la vie des gens en favorisant un modèle de société qui n'existe plus nulle part. (…)

La fin du mariage annonce une nouvelle société, de nouvelles formes et normes de vies… pour l'instant, elles s'inscrivent beaucoup dans la solitude et le célibat… mais aussi, d'une manière plus timide dans le développement de nouvelles formes communautaires, de vies en cohabitation, en colocation, en communauté, en nouvelles utopies d'habitats groupés… pour autant que la société favorise et valorise ces nouvelles formes de vies en commun. Un défi certainement plus essentiel que celui, moraliste, de sauver le mariage."

La reconquête contre l'anarchisme soixante-huitard passe par la formation d'une élite chrétienne qui soit capable aussi de se faire entendre au sein de l'Université et dans le monde de la recherche.

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15 commentaires

  1. la raison semble complètement absente de ces élucubrations abracadabrantesques. mais faire entendre raison à des sectaires, c’est comme faire boire un âne qui n’a pas soif.
    cela va être dur de remonter la pente, mais il est toujours temps (et non tant car ils ne savent pas écrire) de le faire avec la grâce de Dieu.

  2. Ils vendent la mèche :
    “…en nouvelles utopies d’habitats groupés.”
    C’est donc bien une utopie. En bon français : ça ne peut pas exister.
    Ils veulent détruire un ordre social qui fonctionne, qui s’est spontanément imposé, qui a prouvé sa raison d’être depuis longtemps, au profit d’un rêve stupide et inapplicable d’intellectuels dévoyés.
    L’embêtant est qu’il est plus facile de détruire que de reconstruire. Une fois la famille détruite, il n’y aura… rien.

  3. Ça passe aussi (ou d’abord) par un retour à l’emploi. Car affirmer des convictions non soixantuitardes quand on est au chômage n’aide pas spécialement à trouver un travail.
    [Je ne vois pas en quoi ce serait incompatible. Chercher un emploi n’empêche pas d’avoir des engagements et de se cultiver. Je plaide par ailleurs pour que les catholiques n’aient pas peur d’encourager leurs enfants à chercher un métier dans le monde de la culture. L.T.]

  4. le “vivre-ensemble” dans le monde LGBT passe par une “société plurielle et métissée” où tous “les devenirs” seront inscrits dans des partouzes collectives unissant “les forces de progrès” pendant que l’amooouuur libérateur du phallus mâle sera interchangeable avec le sexe féminin lors des échanges permettant ainsi au trans de s’épanouir dans “un monde nouveau” ..
    Et bla-bla-bla… et bla-bla-bla…
    Ca va ? J’ai bien dit les choses ?

  5. Alors que s’ils lisaient Emmanuel Todd, ils sauraient que la famille nucléaire est la forme la plus ancienne.

  6. Excellente démonstration qui montre que ces gens regrettent les temps préhistoriques où tout reposait sur la tribu avec à sa tête un chef incontesté entouré de son harem tant qu’il n’était pas mis à terre.
    Je crois qu’on appelle cela la sauvagerie.
    A l’image des bonobos.

  7. Les adjectifs sur les familles pour moi ça me dépasse vu qu’il ne peut y avoir qu’un seul type de famille pérenne et viable: Un homme qui se lie avec une femme pour former un couple dans l’égalité et la complémentarité en vue d’avoir des enfants. Tout le reste n’a pas de valeur car la société ne peut pas s’en servir comme un socle, une base sur laquelle se développer et s’appuyer.
    La famille et ses valeurs intrinsèquement tourner vers l’autre dans le relationnel et dont le ciment est l’amour ne peut satisfaire le père du mensonge sachant en plus que c’est le dernier rempart à la progression de ses paroles de perdition. Une famille qui s’aime doit faire suffoquer le Malin qui met tout en oeuvre pour faire exploser tout simplement le concept pour le remplacer par de la mélasse sans morale et surtout sans amour.

  8. Pour des gens qui se veulent “novateurs”, ils puisent leurs expressions dans des modèles bien passéistes. Deux exemples :
    – le “sens de l’histoire”, concept marxiste, est devenu désuet depuis la chute du mur de Berlin et la disparition de l’URSS.
    – les “nouvelles utopies d’habitats groupés” font irrésistiblement penser aux anciennes pratiques des socialistes utopiques, genre communautés saint-simoniennes.

  9. [J’ai bien vu la métaphore filée mais avoue n’avoir pas compris votre commentaire. L.T.]

  10. Quel avenir aux femmes ridées, aux fesses et seins ramollis, dont même les vieux mâles ne voudront plus ?
    Ho! Les féministes! Réveillez-vous! Sinon, c’est le suicide, ou l’euthanisie qui vous attend quand vous serez jugées “inutiles”.

  11. Tous et chacun de nous, même Obama, même le pape, nous sommes nés d’un seul père et d’une seule mère. Ce n’est pas un fantasme, c’est simplement la réalité.
    Désolé, un homme ne pourra jamais porter un enfant, et une femme qui devient enceinte s’attachera à son enfant, même en décidant de le tuer, car il l’empêcherait de faire carrière ou d’avoir une voiture.

  12. L’euthanasie c’est le bonheur pour les féministes ! Dès qu’elles auront quelques rides, une jolie mort assistée et basta !

  13. “en favorisant un modèle de société qui n’existe plus nulle part. (…)”
    Ils ne doivent pas sortir beaucoup de leur milieu ces “chercheurs” car et heureusement le modèle ultra dominant reste quand même la famille classique (pacsée ou mariée) et non leurs élucubrations réservés à DSK, flanby et quelques autres. Maintenant qu’ils veuillent la faire disparaître nul n’en doute.

  14. Ce qui est certain c’est que derrière tout cela la joie et le bonheur sont définitivement exclus.
    Notez que pour les LGBT il y a déjà longtemps qu’ils y ont renoncé…
    Sans doute que si plus personne n’est heureux cela leur semblera plus facile à supporter.

  15. “de nouvelles formes et normes de vies… (…)… mais aussi, d’une manière plus timide dans le développement de nouvelles formes communautaires, de vies en cohabitation, en colocation, en communauté, en nouvelles utopies d’habitats groupés”
    On va y arriver, à la polygamie ! un autre objectif d’une religion qui cherche à s’imposer… (OUPS, j’ai oublié mon comprimé de PADAMALGAM ce matin.. )
    Cela montre bien que lgbt et islam ont des objectifs communs… ceux du prince de la terre qui combat la Vérité !

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