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France : Société

Les vandales dans la Sorbonne

20060311t081200z_01_nootr_rtridsp_2_ofrt Lahire nous a informé de la libération de la Sorbonne ce matin. Mais les dégâts sont considérables. Une visite guidée était organisée pour la presse afin de justifier cette évacuation. "La Sorbonne est inutilisable", a affirmé Maurice Quenet, le recteur de l’Académie de Paris. Des armoires électriques ont été forcées. Gilles de Robien a brandi des ouvrages abîmés. Maurice Quenet a rapporté que des meubles, des ordinateurs et des extincteurs avaient été jetés sur les forces de l’ordre, depuis les fenêtres des étages supérieurs.

Toutefois, aucune fresque n’a été endommagée. Dans la cour pavée de la Sorbonne gisent des tracts brûlés. Le hall est l’endroit le plus sale : près de tables et de chaises renversées gisaient des canettes et des bouteilles de verre brisées. Dans l’amphithéâtre Descartes, où se sont tenues les assemblées générales, des boîtes de pâté côtoient des paquets de bonbons vides. Des distributeurs automatiques de nourriture ont été cassés, ainsi que quelques carreaux, et le local de l’UNI a été mis sens dessus dessous.

Michel Janva

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2 commentaires

  1. Les agitateurs gauchistes s’essoufflent à parodier les désordres de mai 1968, il est donc tout à fait normal qu’ils s’adjoignent un renfort d’intermittents du spectacles et autres traîne-savates comédiens.
    Ce qui est affligeant, c’est de constater qu’il se trouve toujours des recteurs et professeurs démagogues pour caresser ces minables dans le sens du poil, au lieu de les aider en leur parlant un langage de vérité.
    J’avais déjà fait le même constat en juin 1968, et n’ai pas oublier la grotesque farce de Sartre venant porter la bonne parole dans le grand amphi de la Sorbonne. Ce philosophe de café bredouillait un discours abscons, dans un tumulte effroyable, un mégot pendu à une lèvre, tout étonné, quoique satisfait d’être là pour jouir d’une popularité ambiguë. Je l’ai fort bien vu, étant assis à quelques mètres de lui. Il avait beau se racler la gorge toutes les trentes secondes, il n’en sortait que des phrases à moitié audibles, sans début ni fin, au milieu d’applaudissements dépourvus de toute pertinence.

  2. Que l’on prenne des sanctions sévères contre ces vandales, et contre les “autorités” académiques qui les ont soutenu contre l’énorme majorité des étudiants qui ne demandaient qu’à poursuivre leurs études.

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