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L'Eglise : Vie de l'Eglise

Les statistiques de l’Eglise sont mauvaises en Europe

La nouvelle édition de l’Annuaire statistique de l’Eglise indique que les catholiques représentent 17,3% de la population globale. En sept ans

  • le nombre d’Evêques est passé de 4.541 à 4.898.
  • le clergé diocésain et religieux est passé de 405,178 à 407.262. En Afrique et en Asie il croît de 23.24% et 17,71%. L’Amérique est stable tandis que l’Europe et l’Océanie baissent de 5,75% et 4,37%.
  • le nombre des prêtres séculiers gagne 2%, passant de 265,781 à 271,091,
  • les religieux non prêtres étaient 55.057 pour aujourd’hui 55.107. En Europe on enregistre une forte diminution (- 12,01%) ainsi qu’en Océanie (- 16.83%), tandis que l’Amérique est stable et que l’Asie augmente de 30,63% et l’Afrique de 8,13%.
  • le nombre d’étudiants et de séminaristes, diocésains comme religieux, a augmenté de 110.583 à plus de 115,000 (+ 4,43%) en sept ans. Par contre, alors qu’en Afrique et en Asie les candidats au sacerdoce sont plus nombreux, l’Europe subit une flexion de 16%.

Michel Janva

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9 commentaires

  1. Ca résiste plutôt bien à l’assaut maçonnique, c’est le creux de la vague disons.

  2. L’Eglise n’est qu’en avance sur son temps en Europe : elle vieillit avant les autres. Sans l’immigration, la population européenne en 7 ans, à votre avis, elle aurait diminué de combien en pourcentage ?
    Ceci dit, la baisse du nombre de séminaristes est inquiétante. Si l’Eglise veut survivre elle doit mettre ses moyens au service du développement des structures qui ont des vocations : Scouts d’Europe (qui apportent l’esprit de service et du don de soi par l’esprit scout) ou autres.

  3. S’il n’y a pas de vocation cela peut-il être parce que les évêques sont plus occupés à gérer une prétendue crise qu’à susciter des vocations?
    Pour parler crûment, n’est-ce pas tellement plus facile de fermer boutique que de chercher à agrandir l’espace de vente?

  4. La question de la sacralité perdue est bien analysée par la chanson de Georges Brassens : “Sans le latin, sans le latin, La messe nous emmerde.” Et les vocations disparaissent. Benoît XVI reprend la question liturgique avec le retard catastrophique qu’a entraîné le désintérêt de J-P II sur ce sujet pourtant crucial.
    “”Tempête dans un bénitier, Le souverain pontife avecque Les évêques, les archevêques, Nous font un satané chantier.
    Ils ne savent pas ce qu’ils perdent, Tous ces fichus calotins*, Sans le latin, sans le latin, La messe nous emmerde.
    A la fête liturgique, Plus de grand’s pompes, soudain, Sans le latin, sans le latin,
    Plus de mystère magique. Le rite qui nous envoûte S’avère alors anodin, Sans le latin, sans le latin,
    Et les fidèl’s s’en foutent. 0 très Sainte Marie mèr’ de Dieu, dites à ces putains De moines qu’ils nous emmerdent Sans le latin.
    Je ne suis pas le seul, morbleu*! Depuis que ces règles sévissent, A ne plus me rendre à l’office Dominical que quand il pleut.
    Ils ne savent pas ce qu’ils perdent Tous ces fichus calotins, Sans le latin, sans le latin, La messe nous emmerde.
    En renonçant à l’occulte, Faudra qu’ils fassent tintin*, Sans le latin, sans le latin, Pour le denier du culte.
    A la saison printanière Suisse, bedeau, sacristain, Sans le latin, sans le latin F’ront l’églis’ buissonnière*,
    0 très Sainte Marie mèr’ de Dieu, dites à ces putains De moines qu’ils nous emmerdent Sans le latin.
    Ces oiseaux sont des enragés, Ces corbeaux qui scient, rognent, tranchent La saine et bonne vieille branche De la croix où ils sont perchés.
    Ils ne savent pas ce qu’ils perdent, Tous ces fichus calotins, Sans le latin, sans le latin, La messe nous emmerde.
    Le vin du sacré calice Se change en eau de boudin, Sans le latin, sans le latin Et ses vertus faiblissent.
    A Lourdes, Sète ou bien Parme, Comme à Quimper, Corentin*, Le presbytère sans le latin A perdu de son charme.
    0 très Sainte Marie mèr’ de Dieu, dites à ces putains De moines qu’ils, nous emmerdent Sans le latin. “”

  5. Pour parler crûment, sans doute est-il assez facile, aussi, de critiquer, sans cesse, l'”(in)action” des évêques…
    Oh, certes, les uns ou les autres avons souvent envie de les titiller pour parler plus haut et plus fort, avec plus de conviction ou d’engagement…
    Bien sûr, de nombreuses choses sont à améliorer. Mais c’est toujours facile à dire ! N’est-ce pas notre rôle, à nous qui formons l’Eglise, de les soutenir plutôt que de tant les critiquer ? Nos encouragements ne seraient-ils pas préférables ? Ne sont-ils pas nombreux, également, à (re)construire l’Eglise dans leur diocèse ?
    Que de bons conseils nous voyons, notamment en commentaires sur ce salon, prodigués à nos évêques…
    Quand l’on voit la patience que doit déployer un nouveau curé pour redonner goût à la piété et à la liturgie dans la paroisse qui vient de lui être confiée… Quand l’on voit les résultats, après un travail modeste, harassant, ingrat… Quand l’on voit leur joie infaillible de tant de nos pasteurs, de nos séminaristes, malgré des difficultés que nous n’imaginons que bien faiblement…
    Apportons notre pierre, plutôt que de juger que celles des autres sont mal taillées…

  6. Les choses sont en train de s’inverser chez les jeunes.
    http://www.vimeo.com/1034812

  7. Il faut comparer ces chiffres
    – a la population globale et par tranches d’age equivalentes
    – au autres sectes et religions
    autrement ca ne veut pas dire grand chose

  8. aussi à cause de la deschinisation du monde……

  9. @ VdR,
    Visiblement vous ne lisez pas le même Salon Beige que moi.
    Regardez attentivement les posts passés, beaucoup d’évêques et beaucoup de leurs actions sont saluées.
    Ne vous en déplaise, je ne vois pas très bien l’utilité de tant de réunions d’évêques entre eux à l’heure d’Internet et des nouvelles technologies.
    La réunionite de la clérocratie est un vrai mal. C’est autant de temps à ne pas annoncer l’Evangile à temps et contre-temps.
    Tous les évêques loin s’en faut ne font pas comme certains (qui ont été salués ici) le tour de leur diocèse pour connaître chacune des brebis qui leur est confiée. Pourquoi?

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