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Science

Les relations contre-natures augmentent les risques de cancer

Dans une communication publiée par les Centres fédéraux américains de contrôle et de prévention des maladies, des chercheurs écrivent que :

"Plusieurs recherches montrent un accroissement de la fréquence des cancers oropharyngés [la gorge] avec une proportion croissante de ces tumeurs résultant d'une infection de papillomavirus humains chez des sujets devenus sexuellement actifs très jeunes et ayant eu de multiples partenaires.

Les causes possibles de cette augmentation font l'objet de nombreuses discussions mais les changements de pratiques sexuelles ces dernières décennies […] paraissent être les principales raisons".

Encore un pavé dans la mare nauséabonde de la libération sexuelle.

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9 commentaires

  1. Pour être plus juste, il ne s’agit pas tant de la “libération sexuelle” que de la diffusion massive de la pornographie, notamment auprès des adolescents, qui leur impose des schémas.
    C’est très clair depuis que j’ai vu (dans mes fonctions à l’hôpital) apparaitre et progresser la mode de l’épilation totale, y compris chez les ados dès l’âge de 15 ans. Ils n’ont pas pu l’inventer eux-même sans les films pornos ! Cela se diffuse très vite et les adultes qui voient cela ne s’en rendent pas compte et ne s’en méfient pas.
    Tous les parents devraient lire par exemple cet article du Figaro Madame :
    “Quand les ados se lâchent…” ici
    http://madame.lefigaro.fr/societe/enquetes/744-quand-les-ados-se-lachent/1
    [libération sexuelle et diffusion de la pornographie vont de pair. Pour l’épilation, pas besoin du porno, il suffit de voir le genre de pubs télévisées et la plastique des mannequins affichées comme modèle. MJ]

  2. @MJ, nous sommes d’accord sur le fond, je voulais juste attirer l’attention sur un phénomène cachés à beaucoup de parents bien naïfs. Un palier a récemment été franchi, ce que seul le monde de la santé peut constater est un indice à ne pas négliger.
    Je vois peu les pubs télévisés, mais soyons clairs : je pense qu’elles ne vont pas jusqu’à montrer l’épilation des organes génitaux que pratiquent des ados de 15 ans !
    Et ce ne sont pas les pubs (encore que ?…) qui incitent aux pratiques sexuelles décrites dans l’article que vous citez mais que vous avez remplacé par […]. Si les pubs le font c’est bien en imitant les films pornos pour renvoyer à des images que les téléspectateurs ont déjà vu, sinon la suggestion ne marcherai pas.

  3. Ca reste marginal par rapport au cancer du col, qui lui est dû à des relations 100% naturelles. Argument à double voire à triple tranchant, donc. Ne jamais raisonner moralement sur la base des conséquences physiques seulement, car il y aura toujours plus d’immoraux épargnés que d’innocents éprouvés…
    [Ce que vous dîtes sur le cancer du col n’est pas si évident. Je ne considère pas la prise de pilules comme étant quelque chose de naturel. Surtout qu’il s’agit de doses massives (quotidiennes et pendant plusieurs années et prises de plus en plus jeune).
    Je ne dis pas qu’en adoptant des attitudes conformes à la nature on n’a jamais de maladie. Mais on réduit tout de même les risques.
    MJ]

  4. @LBDD
    En quoi les indéniables actions pathogènes des rapports sexuels dits “contre-nature” (dues : à des irritations mécaniques, à l’invasion de flores bactériennes et surtout virales allogènes, et enfin à la fragilité/perméabilité plus grande des muqueuses non génitales), en quoi donc cette nuisance devrait elle être négligée au prétexte de l’existence d’autres pathologies génitales ?
    On a aussi le droit de remarquer que ce que la morale catholique réprouve, se trouve accroître les risques.
    Quant à la corrélation inexistante entre immoralité et épreuves c’est un autre problème.

  5. @LBDD :
    Les cancers oropharyngés et les cancers du col dont nous parlons ont la même cause : la transmission du papillomavirus qui est favorisé dans les deux cas par la multiplicité des partenaires. Dans la fidélité 100% naturelle il n’y pas de risques du au papillomavirus !
    Ce qu’apporte de nouveau le “changement des pratiques sexuelles” évoqué par l’article, c’est que ca touche maintenant les hommes et que les femmes vont cumuler le risque de cancer du col de l’uterus avec celui de l’oropharynx !
    Rassurez-vous les innocents seront toujours épargnés ! Mes fils ne sont pas vaccinés contre l’hépatite et si j’avais des filles, elles ne le seraient pas contre le papillomavirus.

  6. Je ne vois pas bien le rapport entre épilation et pornographie… à moins de considérer la quasi-intégralité de la production artistique de l’antiquité au XIXe siècle (premières et encore très rares apparitions des poils en peinture) comme de la pornographie…

  7. @Artémise
    La production artistique pré-actuelle ne fait – au mieux – que traduire les mœurs du passé qui n’étaient pas forcément exemplaires (quoique la dureté de la vie laissait moins de temps pour l’oisiveté salace). En fait les modèles étaient rarement des femmes de vertu, beaucoup de peintres ne se sont pas contentés de “coucher” leurs modèles sur leur toile!
    D’autre part, jusqu’à une date récente l’épilation génitale des femmes n’existait que dans la culture islamique.
    Le rapport entre épilation et pornographie est simple : épilation = augmentation de la visibilité des organes génitaux = exhibitionnisme = s’offrir comme “objet partiel” (au sens psychanalytique du terme) = se réduire à un stimulus déclencheur stéréotypé (au sens éthologique du terme) = réification de la personne. Et c’est bien pour cela que les acteurs pornos ont inauguré cette mode qui est maintenant largement passée dans le grand public…

  8. Exupéry,
    il ne me semble pas que la Vénus de Milo soit particulièrement poilue… ni les Vénus et les Eve de Cranach…
    Et je ne vois pas bien non plus le rapport entre moeurs (supposément mauvaises ? preuves ? ) des artistes et des modèles (quels artistes faisaient réellement poser avant l’époque moderne ?).
    cela s’appelle des canons de beauté, c’est-à-dire des codes artistiques, intégrés dans les moeurs des sociétés. La pornographie, c’est autre chose.

  9. Le rapport, Artémise, c’est que les filles de 15 ans que je vois épilées, sans parler des piercings, et déja sous pilule, ont rarement pris pour modèle la Venus de Milo ! Et leurs parents ahuris soit ne savent pas, soit trouvent cela normal.

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