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Bioéthique

Les problèmes de reproduction ne sont pas uniquement chimiques

Lu sur Gènéthique :

"Un colloque européen sur les effets de l'environnement chimique sur la reproduction et le développement de l'enfant s'est tenu hier à Paris. A cette occasion, les chercheurs ont dénoncé le rôle des produits chimiques sur la baisse du nombre des spermatozoïdes observée chez l'homme depuis vingt ans. Mais, pour Martine Pérez, la menace sur la reproduction de l'espèce est d'un autre ordre. Elle serait liée à deux évolutions sociales concernant tous les pays industrialisés. D'une part, le fait que les couples décident de n'avoir que peu ou pas d'enfants et n'assument plus correctement le renouvellement des générations et, d'autre part, l'âge de la grossesse chez la femme qui est de plus en plus tardif. Elle n'ignore pas pour autant ce problème environnemental, mais estime que pour l'instant la diminution du nombre de spermatozoïdes n'est pas associée à une augmentation de la stérilité masculine. Elle évoque d'autres causes pouvant expliquer cette baisse : l'exposition in utero des fœtus mâles à certains produits chimiques, le rôle du tabagisme maternel, l'exposition aux rayons ionisants d'origine médicale (radiologie), certains médicaments, l'obésité etc…"

MJ

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3 commentaires

  1. Et si on parlait de toutes ces ondes que l’on utilise à notre époque : micro-onde, téléphone portable, Wi-fi, lampe électrique économique etc…
    Beaucoup commence à se poser des questions, certains sont réellement malade. Est-ce que l’on ne va pas avoir, comme l’amiante, des maladies sur le long terme.
    Pour la stérélité il faut aussi penser aux
    OGM (organismes Génétiquement Modifiés).
    Le recul peut nous causer de désagréables surprises.

  2. @ pj : pouvez nous faire le lien scientifique entre OGM et stérilité (avec les références des études et de leurs auteurs)? Merci d’avance

  3. La transmission de ses gènes ou capacité génésique semble donc diminuer parallèlement à la transmission du patrimoine des individus ( de plus en plus critiquée dans nos sociétés marxisées), à la diminution de la fréquence des rapports sexuels liée peut-être à la facilité précoce de l’accès ( et le désir s’accroît quand l’effet se recule…), et aussi à l’uniformisation du genre ( masculin ou féminin). On ne peut magnifier le “coté féminin” de l’Homme à longueur d’émissions cuculturelles, sans que cela ne finisse par agir sur la fabrication des spermatozoides. La chimie a bon dos pour disculper une civilisation qui implose et ne désire plus “transmettre”, en attendant que les barbares viennent la violer sans même retirer leurs bottes. A moins qu’eux aussi ne s’endorment sur les délices de Capoue…

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