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France : Société

Les poubelles de l’art

Le Havre se prête jusqu’au 30 juin aux surprises de sa biennale d’art contemporain. Les riverains pourront ainsi découvrir des poubelles calcinées dans des cabines téléphoniques (cela changera des voitures brûlées), une muqueuse grossie mille fois devenant une fournée de boulanger, des champignons dans une galerie des glaces.

Cette biennale rassemble une cinquantaine d’artistes dont les productions sont disséminées dans les rues, les places et les bâtiments publics de la ville. Ari Sebag, directeur général des casinos Partouche qui organisent et financent la manifestation, explique doctement :

"Nous voulons donner du sens à nos actions artistiques [sic], les assumer, les faire reconnaître, et dans le même temps être reconnus à notre tour [!] comme des acteurs incontournables [!!] de la vie sociale".

Cet «art contemporain» ne signifie pas l’art d’aujourd’hui. C’est un label qui estampille l’art conceptuel promu et financé par le réseau international des grandes institutions financières et culturelles et, en France, par l’Etat. Or, la présentation officielle quasi exclusive de cet «art comtemporain» occulte une abondance créative : l’art dit «caché». Face à cet art officiel, il existe bien un «art caché» que l’on peut définir comme la suite de l’art. Il est caché dans la mesure où ceux qui font la loi dans le monde de l’art lui dénient le droit d’exister.

Michel Janva

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3 commentaires

  1. De qui se moque-t-on ?

  2. Heureusement ils sont tout à fait contournables ces “artistes” !

  3. “Ari Sebag, directeur général des casinos Partouche”
    En fait, l”art moderne” sert souvent à déplacer des sommes d’argent discrétement, car elles sont moins taxées. Je m’explique: Supposons que vous vouliez me verser une énorme somme d’argent sans justification légale (trafic quelconque). Il y a un moyen simple: Je fabrique une “oeuvre d’art” avec un morceau de carton et deux boîtes de conserve, je demande à des amis dans les médias d’en parler un peu afin de faire monter artificiellement ma cote (journaux, expos) , et je vous “vends” l’oeuvre, et je suis payé légalement.
    Et le tour est joué. De plus, comme les oeuvres d’art n’ont pas de taxes sur l’héritage, on s’en sert aussi de cette façon.
    Rassurez-vous, l’art “classique” y passe aussi: Quand un acheteur anonyme – ça tombe bien – mise 100 millions d’euros sur un Van Gogh, on sent bien que ça devient excessif. En fait, ça sert à faire transiter de l’argent “légalement” au vu et au su de tout le monde.

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