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Histoire du christianisme

Les ossements de Saint Jean-Baptiste découverts en Bulgarie ?

Des ossements trouvés sous le sol d’une église bulgare en 2010 pourraient être ceux de saint Jean-Baptiste.

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10 commentaires

  1. Rien de probant!
    Des ossements datant du 1er siècle de notre ère, il y en a de très grandes quantités et cela n’a rien d’extraordinaire.
    Les scientifiques ne peuvent en aucune manière affirmer de qui sont ces ossements retrouvés et par ailleurs, si on lit bien l’article, il n’existe pas de tradition ancienne, dûment attestée et de manière continue pour attester que les reliques de Saint Jean Baptiste auraient été apportées là…
    La face antérieure du crâne du Précurseur est vénérée depuis des siècles à la cathédrale d’Amiens, rapportée de Constantinople après le malheureux pillage de 1204 : la présence de la dite relique à Constantinople y était connue depuis, si mes souvenirs sont bons, le temps où Sainte Hélène avait fait faire les fouilles en Terre Sainte et rechercher tous les plus précieux souvenirs de NSJC et des Saints qui l’avaient entouré.
    L’index de Saint Jean Baptiste se trouve à Saint-Jean du doigt, en Bretagne, selon la tradition et y fait l’objet d’un fameux pèlerinage.

  2. Je croyais que le corps de Saint-Jean Baptiste était à Damas, dans la grande mosquée…

  3. sa tête est à la Cathédrale d’Amiens et aussi en Syrie en effet. Qui croire ?

  4. Son avant-bras est conservé dans un reliquaire au musée de Topkapi à Byzance (ex-), Constantinople (ex-) aujourd’hui Istanbul.

  5. Maitre Chat Lully,
    Rien de probant mais d’après le lien,
    il y a tout de même un “faisceau” d’indices en plus du carbone 14 qui n’est effectivement pas fiable du tt :
    “(…) D’autres chercheurs, de l’Université de Copenhague, ont de leur côté reconstitué une partie du génome de trois os. Les séquences ADN obtenues montrent qu’ils appartenaient à un seul individu, probablement de sexe masculin, porteur de gènes caractéristiques du Proche orient, la région d’origine de Saint Jean-Baptiste.
    À côté du sarcophage, les archéologues bulgares ont également trouvé une petite boîte de tuf, une roche volcanique, qui portait des inscriptions en grec ancien mentionnant explicitement Saint Jean-Baptiste et son jour de fête.
    Arrivés via Antioche
    Le texte en question demande en outre l’aide de Dieu pour « notre serviteur Thomas », qui selon certaines théories aurait été chargé d’apporter ces reliques sur l’île bulgare.(…)”

  6. J’ai lu sur un site catholique que le tombeau de Saint Jean-Baptiste donnait tellement de miracles qu’un prince païen au 4 ème siècle (ou 5 ème siècle)l’a fait détruire avec une rage inouie et que les restes furent recueillis par des chrétiens avec amour : ça peut peut-être expliquer cette dispersion.

  7. Extrait de La Légende Dorée de Jacques de Voragine : la décollation de Jean-Baptiste.
    II. Cette fête est célébrée à cause de la combustion et de la réunion des os de saint Jean; car des auteurs prétendent qu’on les brûla en ce jour, et que les restes en furent recueillis par les fidèles. C’est, en quel,que sorte, un second martyre que saint d’eau souffre, puisque i1 est brûlé dans ses os, et c’est la raison (533) pour laquelle l’Eglise célèbre cette fête comme si elle était son second martyre*. On lit donc au XIIe livre de l’Histoire scholastique ou ecclésiastique, que les disciples de saint Jean ensevelirent son corps auprès de Sébaste, ville de Palestine, entre Elisée et Abdias. I1 se faisait de grands miracles à son tombeau; mais, par l’ordre de Julien l’Apostat, les gentils dispersèrent les os du saint ; et comme les miracles continuaient toujours, on recueillit les os, on les brûla, puis on les réduisit à une poussière que l’on vanna dans les champs; toujours d’après l’Histoire scholastique. Mais le bienheureux Bède dit que les os eux-mêmes furent ramassés et épars plus loin encore. Saint Jean parut souffrir ainsi un second martyre. (C’est ce que certaines gens imitent sans savoir ce qu’ils font, quand, à la Nativité de saint Jean, ils ramassent des os partout et les brûlent.) Or, pendant qu’on les recueillait pour les brûler, d’après l’Histoire ecclésiastique et le témoignage de Bède, des moines, venus de Jérusalem, se mêlèrent en cachette à ceux qui étaient occupés à les recueillir, et en prirent une grande partie. Ils portèrent alors. ces ossements à Philippe, évêque- de Jérusalem, qui, plus tard, les envoya à Athanase, évêque d’Alexandrie. Dans la suite, Théophile, évêque de cette ville, les mit dans un temple de Sérapis, purgé de ses ordures; il le consacra comme une basilique, en l’honneur de saint Jean. Mais aujourd’hui, on les honore à Gênes, ainsi que Alexandre III
    * Eusèbe de Césarée, I. II; — Hist. ecclésiastique, c. XXVIII; — Sigebert, Chronique, an 394.

  8. Il faudrait comparer l’ADN des différentes reliques. Mais une relique d’un homme du proche-orient vivant au Ier siècle, oui, cela est un indice fort à prendre en compte.

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