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L'Eglise : Vie de l'Eglise

Les nouveaux statuts du Chemin Néocatéchuménal

Suite aux rappels à l’ordre, le Chemin néocatéchuménal a du mofidier ses statuts. Ceux-ci ont été approuvés définitivement vendredi par décret. Les initiateurs du Chemin néocatéchuménal, Kiko Argüello et Carmen Hernández, ainsi que le P. Mario Pezzi, ont rencontré le Cardinal Stanislaw Rylko, Président du Conseil pontifical pour les Laïcs. Au cours de la cérémonie, le Cardinal a donné trois orientations particulières aux membres des communautés néocatéchuménales :

  • l’obéissance aux évêques,
  • la reconnaissance du rôle du prêtre,
  • la fidélité aux textes liturgiques de l’Eglise.

Dans le même temps, Kiko Argüello a expliqué que le Saint-Siège étudiait les textes des catéchèses du Chemin afin qu’elles puissent être rendues publiques.

Un communiqué de presse du Vatican note que cette approbation finale des statuts est une étape importante dans la vie de cette réalité d’Église née en Espagne en 1964. En ce qui concerne les célébrations de l’Eucharistie le samedi soir, selon une pratique du Chemin NC, les nouveaux statuts précisent qu’elles devront impérativement s’insérer dans la pastorale liturgique des paroisses et être ouvertes à tous les fidèles.

Enfin, selon selon l’article 1 de ses statuts, le Chemin NC est défini comme un moyen de formation catholique : son rôle est donc de proposer une instruction et l’on ne peut pas le considérer à proprement parler comme une association de personnes bénéficiant d’un statut de mouvement ecclésial.

Michel Janva

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14 commentaires

  1. Assez inquiétant de penser que les célébrations de ce Chemin Néocatéchuménal aient pu ne pas être ouvertes à tous les fidèles…

  2. Je me demande comment les néocatéchumals vont mettre en pratique ces différents points. Pour moi cela ne sera que sur le papier et rien dans la réalisation concrète. Ils ont détruit les paroisses où ils s’implantaient. A voir …

  3. c’est malheureusement le cas dans ma paroisse ! le rappel à l’ordre du cardinal Arinze n’a rien changé et ne changera rien ! le fait de ne pas adhérer au chemin néocatéchuménal vous exclue de tout engagement dans la vie paroissiale . attendons de voir si les célébrations du samedi soir continueront à se dérouler dans la salle paroissiale spécialement aménagée à cet effet et dans laquelle ne sont admis que les adhérents . Attendons également de voir comment l’obéissance à l’évêque entrera dans les faits . Attendons enfin si cette reconnaissance fera revenir ceux qui sont partis parce qu’ils ne comprenaient plus rien à ces liturgies et offices parallèles , si , entretemps , ils n’avient pas été poussés dehors……

  4. je partage totalement l’argumentation de KTOvox pour le vivre en paroisse

  5. C’est une grande joie de voir approuver définitivement les statuts du Chemin Néocatéchuménal qui a aidé beaucoup de paroisses à se renouveler de l’intérieur, soit à travers les membres des 20000 communautés qui en suivent le cheminement soit à travers leur rayonnement direct indirect sur la vie des paroisses. Beaucoup de curés des 5700 paroisses de 1200 diocèses qui l’ont accueilli et s’y sont impliqué en témoignent. Les fondateurs ont à cette occasion invité à l’humilité et à la fidélité à l’Eglise – c’est elle qui est importante.

  6. Etant du Chemin, je tiens à dire que non seulement nous ne sommes pas éloignés de notre paroisse mais nous avons le devoir d’assister de temps à autre à la messe du dimanche en plus de notre célébration du samedi. Ce sont d’ailleurs les mêmes prêtres qui célèbrent. L’eucharistie est ouverte à tous et nous nous faisons une joie de recevoir des fidèles “de l’extérieur” qui ressortent enchantés de nos célébrations, de nos chants, de notre ferveur, de notre fraternité, etc.

  7. Les commentaires d’opposition de catholiques au Chemin ne font que diviser les personnes.
    Cela est très malsain et l’on voit bien que le Démon est à l’oeuvre dans ce genre d’articles ou de réactions.
    Il ne souhaite qu’une chose que nous soyons plein de jugements les uns envers les autres.
    Je prie pour que cela s’arrête…
    Les Statuts ne vous suffisent ils pas pour stopper ces critiques?
    Quant une chose est importante on prend le temps de la reflexion et de l’approbation, c’est le cas pour le Chemin.

  8. Rome (Agence Fides) – Le Décret d’approbation définitive du Chemin Néo-catéchuménal a été remis ce 13 juin dans la Salle principale du Conseil Pontifical pour les Laïcs, aux membres de l’équipe internationale responsable du Chemin Néo-catéchuménal (Kiko Arguello, Carmen Hernandez, l’abbé Mario Pezzi). Le Décret porte la date du 11 mai, Solennité de la Pentecôte.
    « L’approbation définitive des Statuts est sans aucun doute, une étape importante dans la vie de cette réalité ecclésiale, née en Espagne en 1964, déclare un Communiqué du Conseil Pontifical pour les Laïcs, envoyé à l’agence Fides. Cet acte a nécessité différentes consultations à des niveaux différents. Pendant la période ‘d’approbation ad experimentum’ des Statuts du Chemin, le Conseil Pontifical pour les Laïcs a eu la possibilité de constater les nombreux fruits que le Chemin Néo-catéchuménal, depuis sa naissance, apporte à l’Eglise en vue de la nouvelle évangélisation, par une pratique catéchétique et liturgique accueillie et mise en valeur – durant ses quarante années désormais de vie – dans de nombreuses Eglises particulières. C’est pourquoi, suite à une révision attentive du texte des statuts, et de l’insertion de plusieurs modifications que l’on a considérées être nécessaires, le Conseil Pontifical pour les Laïcs a décidé d’accorder l’approbation définitive des Statuts ».
    Après avoir rappelé les observations et les déclarations du Pape Benoît XVI et des ses Prédécesseurs, concernant le Chemin Néo-catéchuménal, et plus en général sur les mouvements ecclésiaux et les nouvelles communautés, le communiqué du Conseil Pontifical pour les Laïcs conclut en souhaitant que
    « les Statuts du Chemin Néo-catéchuménal, approuvés désormais sous une forme définitive, puissent être un instrument valable au service de cette réalité ecclésiale, afin qu’elle continue à contribuer au bien de toute l’Eglise ».

  9. Pour les moult commentateurs qui ne supportent les quelques critiques qui ont été formulées à l’égard du Chemin néocatéchuménal, je renvoie à cette analyse de Sandro Magister, qui montre que le CNC a bien du modifier ses statuts pour qu’ils soient acceptés :
    “ROMA, le 23 juin 2008 – Nouveaux statuts pour le Chemin Néocatéchuménal. Des statuts définitifs, approuvés par les autorités du Vatican le 11 mai dernier, fête de la Pentecôte. Ils ont été remis officiellement il y a dix jours par le cardinal Stanislaw Rylko, président du conseil pontifical pour les laïcs, à l’équipe internationale responsable du Chemin, composée de Francisco José (Kiko), Gómez Argüello (photo), Carmen Hernández et du père Mario Pezzi.
    Les anciens statuts, qui datent du 29 juin 2002, avaient été approuvés à titre expérimental pour une durée de cinq ans. Ils étaient donc caducs depuis près d’un an quand les nouveaux statuts ont été approuvés.
    On comprend ce retard en comparant les deux textes. Précisément à l’article 13, où les changements sont les plus flagrants.
    Cet article concerne la célébration de la messe, qui provoque depuis l’origine le principal désaccord entre les néocatéchumènes et l’ensemble de l’Eglise catholique.
    Font d’abord débat le moment et le lieu de célébration.
    Les néocatéchumènes célèbrent la messe non pas le dimanche mais le samedi soir, en petits groupes, à l’écart de la communauté paroissiale. Comme chaque groupe néocatéchuménal correspond à une étape spécifique du Chemin, il célèbre sa propre messe, dans un lieu spécifique.
    Viennent ensuite les modalités de la célébration.
    Les néocatéchumènes célèbrent la messe sous forme de banquet, autour d’une grande table carrée. Ils communient assis, le calice passant de main en main. Par ailleurs, au cours de l’homélie, ils accordent une large part aux commentaires spontanés de l’assistance.
    C’est en tout cas ainsi qu’ils procédaient il y a peu de temps encore et qu’ils continuent en partie à le faire.
    Le 1er décembre 2005, le cardinal Francis Arinze, préfet de la congrégation pour le culte divin, leur rappelé par courrier, au nom du pape, qu’ils devaient observer fidèlement les règles liturgiques. Le 12 janvier 2006, Benoît XVI en personne les a exhortés à obéir. Mais, dans les faits, ce double rappel à l’ordre est resté le plus souvent lettre morte.
    Le 22 février 2007, au cours d’une audience au clergé de Rome, Benoît XVI leur a fait comprendre que, s’ils n’obéissaient pas, leurs nouveaux statuts ne seraient pas approuvés.
    Les pressions ont fini par porter leurs fruits. Les nouveaux statuts approuvés le 11 mai dernier obligent les néocatéchumènes à célébrer la messe en suivant les règles liturgiques générales du rite romain. Ils devront recevoir la communion debout. L’homélie ne pourra plus être remplacée par des interventions multiples. Leurs messes du samedi soir “feront partie de la pastorale liturgique dominicale de la paroisse“ et seront “ouvertes à d’autres fidèles“.
    Seules concessions: ils pourront recevoir la communion “en restant à leur place“ et échanger le signe de paix avant l’offertoire plutôt qu’avant la communion. A noter cependant que cette dernière pratique existe déjà dans le rite ambrosien utilisé dans l’archidiocèse de Milan. Elle pourrait aussi être adoptée prochainement par le rite romain, comme Benoît XVI lui-même l’a laissé présager dans son exhortation post-synodale sur l’Eucharistie “Sacramentum Caritatis“.
    Selon les nouveaux statuts, les communautés néocatéchuménales du monde entier devraient dès aujourd’hui se plier aux nouvelles règles pour la célébration de la messe.
    Le Chemin Néocatéchuménal est né en Espagne en 1964. Il se dit présent dans 107 pays sur les cinq continents, avec 19 000 communautés dans 5 700 paroisses de 1 200 diocèses. Au total, il compte environ un demi-million de membres et dispose de 60 séminaires “Redemptoris Mater“ dans le monde entier. En Italie, il est actif depuis 1968 et compte 4 500 communautés dans 200 diocèses, pour environ 100 000 membres.
    Après les nouveaux statuts, les “Orientations destinées aux équipes des catéchistes“ devraient aussi être publiées bientôt. Ces directives rédigées par les fondateurs, Kiko et Carmen, ont été examinées minutieusement par les autorités du Vatican et sortiront dans une édition corrigée.
    On trouvera ci-dessous l’article relatif à la célébration de l’Eucharistie, dans les anciens et les nouveaux statuts, avec les notes correspondantes.
    L’Eucharistie dans les anciens statuts de 2002…
    ART.13
    § 1. L’Eucharistie est essentielle pour Néocatéchuménat, en tant que catéchuménat post-baptismal, vécu en petits groupes (46). L’Eucharistie complète en effet l’initiation chrétienne (47).
    § 2. Les néocatéchumènes célèbrent l’Eucharistie dans le cadre de leur petite communauté pour être progressivement initiés à la participation aux mystères divins pleine, consciente et active (48), selon l’exemple de Christ qui, lors de la multiplication des pains, fit s’asseoir les hommes “par groupes de cinquante” (Lc 9,14). Cette coutume, consolidée au sein du Chemin par plus de trente ans de pratique, est très féconde (49).
    § 3. Au vu d’“exigences spécifiques en termes de formation et de pastorale, en tenant compte du bien d’individus ou de groupes, et spécialement des fruits qui peuvent en résulter pour la communauté chrétienne toute entière“ (50), la petite communauté néocatéchuménale (51), avec l’autorisation de l’évêque du diocèse, célèbre l’Eucharistie du dimanche (52), ouverte aux autres fidèles, après les premières vêpres.
    § 4. Chaque célébration de l’Eucharistie est préparée, si possible sous la direction du Presbytère, à tour de rôle par un groupe de la communauté néocatéchuménale, qui prépare de courtes monitions pour les lectures, choisit les chants, fournit le pain, le vin, les fleurs et assure le décorum et à la dignité des signes liturgiques.
    NOTES
    (46) Cf. JEAN-PAUL II, Epist. Ogniqualvolta, le 30 août 1990: AAS 82 (1990) 1515: “C’est l’annonce de l’Évangile, le témoignage en petites communauté et la célébration eucharistique en groupes (cf. Notification sur les célébrations dans les groupes du “Chemin Néocatéchuménal” dans L’Oss. Rom., le 24 décembre 1988), qui permettent aux membres de se mettre au service du renouvellement de l’Église”; IDEM, Discours à 350 catéchistes itinérants du Chemin Néocatéchuménal, dans L’Oss. Rom., le 18 janvier 1994: “Tout cela est mis en œuvre dans de petites communautés, où ‘la réflexion sur la parole de Dieu et la participation à l’Eucharistie… forment des cellules vivantes de l’Église, restaurent la vitalité de la Paroisse grâce à des chrétiens mûrs, capables de témoigner de la vérité avec une foi vécue de manière radicale” (Message aux Évêques d’Europe réunis à Vienne, le 12 avril 1993)”.
    (47) Cf. OICA [Ordo Initiationis Christianae Adultorum], 36, 368.
    (48) Cfr. CONCILE ŒCUMÉNIQUE VATICAN II, Const. Sacrosanctum Concilium, 48; CONGRÉGATION POUR LE CLERGÉ Directoire général pour la catéchèse, 85; S. LÉON LE GRAND, Sermo 12, De passione: “Notre participation au corps et au sang du Christ ne tend à rien d’autre qu’à nous transformer en ce que nous recevons, à nous faire revêtir en tout, dans le corps et dans l’esprit, de celui dans lequel sommes morts, nous avons été ensevelis et nous sommes ressuscités.”
    (49) De cette manière, on peut répondre aux exigences de l’homme contemporain: on valorise le dimanche, en évitant la dispersion propre au week-end, on éloigne les jeunes des discothèques le samedi soir et de la drogue, on permet à la famille de se réunir le dimanche à la maison pour une liturgie domestique – moment privilégié dans la transmission de la foi aux enfants – et aux fidèles les plus aguerris d’assister et animer la messe du dimanche dans les paroisses. Mais c’est surtout l’intensité de la participation de la petite communauté à la sainte Eucharistie qui stimule et soutient le changement moral et la multiplication des vocations au sacerdoce et à la vie religieuse et missionnaire.
    (50) JEAN-PAUL II, Lett. apost. Dies Domini, 36; cf. SACRÉE CONGRÉGATION POUR LE CULTE DIVIN, Instr. Actio Pastoralis de Missis pour coetibus particularibus : “Nous encourageons vivement les pasteurs d’âmes à examiner et approfondir la valeur de ces célébrations sur le plan de la spiritualité et de la formation.”
    (51) Cf. JEAN-PAUL II Discours à 350 catéchistes itinérants du Chemin Néocatéchuménal, dans L’Oss. Rom, le 18 janvier 1994: “Votre expérience de plusieurs années dans le Chemin vous aura certainement appris que la petite communauté, soutenue par la Parole de Dieu et par l’Eucharistie du dimanche, devient lieu de communion.”
    (52) Cf. Notification de la Congrégation pour le Culte Divin relative aux célébrations dans les groupes du Chemin Néocatéchuménal, dans L’Oss. Rom., le 24 décembre 1988: “La congrégation consent à ce que, parmi les adaptations prévues par l’instruction Actio pastoralis, n° 6-11, les groupes du susdit Chemin puissent recevoir la communion sous les deux espèces, toujours avec du pain azyme, et déplacer, ‘ad experimentum’, le rite de paix après la prière universelle”. Suivant ce qui est indiqué dans l’Instruction Ecclesia de mysterio (art. 3, § 3), pour préparer l’assemblée à mieux accueillir l’homélie, le presbytère peut donner la possibilité, avec prudence, à l’une des personnes présentes d’exprimer brièvement ce que la Parole proclamée a dit à sa vie.
    … et dans le nouveau statut de 2008
    ART. 13
    § 1. L’Eucharistie est essentielle au Néocatéchuménat, en tant que catéchuménat post-baptismal, vécu en petite communauté (47). En fait l’Eucharistie complète l’initiation chrétienne (48).
    § 2. Les néocatéchumènes célèbrent l’Eucharistie dominicale dans leur petite communauté, après les premières vêpres du Dimanche. Cette célébration a lieu selon les dispositions prises par l’Evêque du diocèse. Les célébrations de l’Eucharistie des communautés néo-catéchuménales le samedi soir font partie de la pastorale liturgique dominicale de la paroisse et sont ouvertes également aux autres fidèles.
    § 3. Lors de la célébration de l’Eucharistie dans les petites communautés, on suivra les livres liturgiques approuvés par le Rite Romain, à l’exception des concessions explicites du Saint Siège (49). En ce qui concerne la distribution de la Sainte Communion sous les deux espèces, les néocatéchumènes la reçoivent debout, en restant à leur place.
    § 4. La célébration de l’Eucharistie dans la petite communauté est préparée à tour de rôle, sous la direction du Presbytère, par un groupe appartenant à la communauté néocatéchuménale. Il prépare de courtes monitions pour les lectures, fournit le pain, le vin, les fleurs, et assure le décorum et la dignité des signes liturgiques.
    NOTES
    (47) Cf. Jean-Paul II, Epist. Ogniqualvolta, 30 août 1990: AAS 82 (1990) 1515: “C’est l’annonce de l’Evangile, le témoignage en petites communautés et la célébration eucharistique en groupes (cf. Notification sur les célébrations dans les groupes du Chemin Néocatéchuménal dans L’Oss. Rom., 24 décembre 1988) qui permettent à ses membres de se mettre au service du renouvellement de l’Eglise”; IDEM, Discours à 350 catéchistes itinérants du Chemin Néocatéchuménal, dans L’Oss. Rom., 18 janvier 1994: “Tout cela est mis en œuvre dans de petites communautés, où ‘la réflexion sur la parole de Dieu et la participation à l’Eucharistie… forment des cellules vivantes de l’Eglise, restaurent la vitalité de la Paroisse grâce à des chrétiens mûrs, capables de témoigner de la vérité avec une foi vécue de manière radicale’ (Message aux Evêques d’Europe réunis à Vienne, 12 avril 1993)”.
    (48) Cf. OICA [Ordo Initiationis Christianae Adultorum], 36, 368.
    (49) Cf. Benoît XVI, Discours aux Communautés du Chemin Néocatéchuménal du 12 janvier 2006: Notitiae 41 (2005) 554-556; Congrégation pour le Culte Divin, Lettre du 1er décembre 2005: Notitiae 41 (2005) 563-565; Notification de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements sur les célébrations dans les groupes du Chemin Néocatéchuménal, dans L’Osservatore Romano, 24 décembre 1988: “La congrégation consent à ce que, parmi les adaptations prévues par l’instruction Actio pastoralis, n° 6-11, les groupes du susdit Chemin puissent recevoir la communion sous les deux espèces, toujours avec du pain azyme, et déplacer, ‘ad experimentum’, le rite de la paix après la Prière universelle”.
    http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/205382?fr=y

  10. les celebrations du Chemin étaient déjà ouvertes à tout le monde bien avant les nouveaux statuts.
    je sais de quoi je parle, car je ne suis pas du Chemin et il m’arrivait cependant d’y participer lorsque je me trouvais à Paris. c’est grâce au Chemin néocat surtout que j’ai rencontré ma fiancée

  11. Dans ma paroisse il existe le CNC pratiquement quelques anciens de la paroisse ne font même plus l’effort de vous regarder .quand le prêtre a commencé sa cathéchése tous les paroissiens ont trouvé que c’était formidable mais il y avait la surprise à la clé ! les convivences….ensuite les interdictions d’assister aux messes le samedi .!et petit à petit nos paroisses se sont divisées hélas, alors que nous fondions tout notre espoir pour remplir notre égise avec ce nouveau prêtre!!!ous savions que leur célébrations étaient gaies et vivantes et pour ma part j’ai demandé à notre Prétre d’en faire autant avec les paroissiens le dimanche il m’a été répondu que je n’avais qu’a venir aux catéchéses et faire partie de la communauté; si ce n’était pas ce côté sectaire et cet instinct grégaire à vouloir vivre en communauté,évangéliser sous forme d’instruction biblique 1ou 2 heures par semaine dans nos paroisses serait hélas trop beau et pourtant il y a demande !!!

  12. 1. Sur l’article de Sandro Magister, je vous invite à lire ma réaction sur mon blog (http://apologie.wordpress.com/2008/06/23/statut-neocatechumenat-liturgie/).
    2. Comparez les articles 13 des statuts provisoires et définitifs proposés dans ce billet et dites-moi si vous trouvez une différence. J’ai fais un tableau pour comparer ce qui a changé, je n’ai rien vu…
    3. Il y a pas mal de commentaires médisants et calomnieux (ce qui est en passant condamnés par le catéchisme de l’église catholique, voir n° 2477). Il faut des faits précis, pas des dénonciations globales. Ne généralisez pas des situations individuelles. Sinon, vous faites comme tous ces athées qui pensent que TOUS les prêtres sont des pédophiles parce qu’il y en a quelques uns qui ont été démasqués. Halte aux généralisations abusives.

  13. Pour avoir fréquenté “le Chemin” en Alsace, je dois dire que le CNC n’est rien d’autre qu’une église parallèle, un mouvement écclésial coercitif, ellitiste, autoritaire, à caractère sectaire et à but lucratif. On vous demande d’obéir au doigt et à l’oeil et les exigences financières deviennent croissantes à mesure que vous “progressez” (paiement d’une dîme, plus le reste : une pompe à fric !). Il règne une totale opacité opacité sur la gestion et le montant de l’argent collecté. Des catéchistes itinérants vivent sur le dos des communautés.
    Je me félicite d’avoir trouvé une église catholique où j’ai trouvé l’Amour du Christ.

  14. “Frère” Serge critique le CNC de manière féroce. Il a trouvé une église à sa mesure : “l’église catholique libre”, “séparée de Rome”, où “le clergé n’est pas soumis au célibat”, qui “ne fait pas de différence entre hétérosexuel, homosexuel, bisexuel, transexuel” et qui affirme que “le port du préservatif devrait être une obligation morale pour tous” (citations tirées du site auquel il renvoie)…
    Je comprends que le néocatéchuménat paraisse “coercitif” à ceux qui cherchent une morale libérale. Sur la question de l’argent, on peut accuser toutes les églises – et la sienne aussi – de financer le travail de quelques uns. On peut accuser toute organisation d’être une “pompe à fric” dès lors que toute organisation à besoin de se financer donc doit réunir de l’argent pour fonctionner. Peut-on dire que les prêtres vivent “sur le dos” des paroissiens ? Non, bien entendu. Il en est de même des catéchistes itinérants (qui comprennent un prêtre, un jeune homme laïc et un couple marié). Le CNC n’est pas une église parallèle : il est “dans” la paroisse, encadré par le prêtre de la paroisse et l’évêque du diocèse.

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