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Finkielkraut : “Les Noirs aujourd’hui ne savent pas s’ils sont les descendants d’esclaves ou d’esclavagistes”

Finkielkraut : “Les Noirs aujourd’hui ne savent pas s’ils sont les descendants d’esclaves ou d’esclavagistes”

Loin du politiquement correct, Alain Finkielkraut a lâché quelques vérités sur le plateau de Cnews :

L’esclavage en Afrique qui était très répandu quand les Européens sont arrivés, l’esclavage européen, les traites négrières musulmanes, toutes les formes d’esclavage sont inhumaines et abominables.

Les Noirs aujourd’hui ne savent pas forcément de qui ils sont les descendants, est-ce qu’ils sont des descendants d’esclaves ou est-ce qu’ils sont des descendants d’esclavagistes, ils ne le savent pas. Les descendants, quels qu’ils soient […] ne peuvent pas s’approprier la souffrance de leurs ancêtres

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7 commentaires

  1. Aussi effroyable soit la traite négrière transatlantique, l’esclavage était avant tout une affaire africano-africaine et arabo-musulmane. Les Européens achetaient des hommes déjà réduits à l’esclavage, ce qui, je le répète est déjà inhumain, mais: aucun blanc n’a jamais capturé un noir en Afrique!
    Il faut bien se mettre ça dans le crâne.
    Même les forts dans lesquels les captifs étaient regroupés avant le départ étaient, certes, construits par les Européens mais sur des terres qu’ils louaient aux potentats africains locaux.
    Plus surprenant encore quand on fait des recherches sur le sujet: des noirs libres voyageaient sur les bateaux négriers. Veritables VRP ils allaient negocier le cours de l’esclave aux États Unis ou dans les comptoirs europeens pour leurs rois.

    STOP à la fausse repentance, toutes les autres civilisations ont fait bien pire que nous.

  2. Dieu sait que je ne suis pas un chaud partisan de la Taubira. Mais le montage ci-dessus sent l’arnaque à pleines narines. Quelqu’un aurait-il une collection de L’Express pour vérifier cela?
    Quand j’étais gamin, on parlait beaucoup d’un article prétendument publié dans tel numéro du Figaro où Picasso se vantait de peindre n’importe quoi n’importe comment pourvu que cela rapportât beaucoup de blé. Adulte je suis allé un jour vérifier à la BPI, et de Picasso cynique point n’y avait… Et on était des années avant Internet.

  3. La traite négrière arabo-musulmane a concerné environ 17 millions d’individus entre le XIVe et le XXe siècle. La traite atlantique européenne a concerné environ 9 millions d’individus entre le XVIIe et le XIXe siècle. Quant à la traite intra-africaine, il n’y a aucun chiffre fiable.

  4. Merci beaucoup!

  5. @ René Clémenti Votre réflexion sur PICASSO me fait sourire. Elle me ramène à l’Exposition Universelle de Bruxelles en…1958. Quand nous étions fatigués, nous allions nous “reposer” dans le pavillon de la France qui était, sans chauvinisme, un des plus beau et des plus élégant. Il y avait une petite salle de cinéma qui passait en boucle l’arrivée du Gal de Gaulle au pouvoir et différentes scènes de la vie française. La seule que j’ai retenue était une interview de Picasso où il racontait exactement ce que vous décrivez. Notamment on le voyait prendre une toile et de la peinture qu’il jetait négligemment sur ladite toile en s’exclamant : “quand j’ai besoin d’argent, voilà ce que je fais et je trouve preneur à très cher car c’est du PICASSO”. Je me souviens que cela m’avait choqué et que je m’étais juré de ne jamais être le “couillon” d’un tel peintre.
    Etant donné ce que vous écrivez, j’ai maintenant un doute : était-ce bien lui qui était à l’écran ? Dans mon souvenir, oui, mais sait-on jamais…
    En tout cas, cette scène je l’ai vue à plusieurs reprises car cela nous amusait beaucoup ; donc Figaro ou pas, cela a bel et bien existé et je serais très étonné que Picasso n’ait pas vertement réagi si c’était une “mauvaise blague”.

  6. Pour info, le propos cité se trouve autour de 39′
    En complément de cette idée, je signale le livre “Le génocide voilé” de Tidiane N’Diaye, qui décrit avec précision l’exploitation du continent africain profond par les arabo-musulmans. On peut mentionner aussi “Le chouan du Tanganyika” de Hervé Benoit, qui corrobore par son témoignage la pérennité de cette pratique à la frontière des XIX-XX-ème.

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