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Culture de mort : Avortement

Les médecins rechignent à effectuer des avortements

Un ancien directeur d’hôpital se confie :

"Les interruptions volontaires de grossesses, ce sont presque toujours les médecins étrangers qui s’y collent ! A l’hôpital, aucun gynécologue obstétricien titulaire, ou presque, n’est spontanément volontaire pour pratiquer un avortement. C’est la dernière roue du carrosse. Beaucoup n’hésitent pas à invoquer leur clause de conscience pour se défiler, martelant que ce serait contraire à leur déontologie médicale…"

La revalorisation salariale accordée par le ministre de la santé va-t-elle en convaincre certains ? C'est à craindre.

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16 commentaires

  1. Si l’ on a une conscience l’argent n’est pas tentant maintenant si on n’en a pas…..

  2. existe t’il une fronde des médecins contre l’avortement, une organisation quelconque ?

  3. Pas si sûr que l’argent y soit pour quelque chose. Je connais beaucoup de médecins qui refusent cet acte et ne sont pas forcément croyants.
    Dans ma carrière j’ai été Receveur d’un hôpital relativement important et le chef de service gynéco refusait d’ne pratiquer (en 1984) déjà !

  4. il est rassurant de voir des médecins rebelles à cet assassinat programmé

  5. Les médecins sont en contact direct avec la souffrance des gens et leur vocation est de soutenir la vie.
    Les hommes politiques sont des idéologues manipulables et manipulés qui devraient dépenser notre argent pour aider les femmes en détresse au lieu d’être suppôts de la mort.

  6. Il est particulièrement odieux de demander à de jeunes médecins étrangers de faire les basses besognes.Déjà largement exploités,ils sont soumis à des pressions et à des chantages.J’ai connu un médecin qui pour des raisons idéologiques militait très activement pour la libéralisation de l’ivg, inquiet de constater les dégats des avortements clandestins.Il a tout abandonné devant l’attitude irresponsable de trop de femmes qui en faisaient un mode” de contraception banalisé.Soutenons les personnels de santé pour maintenir l’objection de conscience.Ils ne sont pas à vendre…!

  7. @ Le Goff :
    si ça peut vous servir, ceux-ci font du bon boulot :
    http://www.acimps.org/

  8. Je plains les médecins mis sous pression pour qu’ils effectuent des avortements.
    Si la clause de conscience saute, le risque est que la population soit privée de médecins intègres.
    Ceux qui combattent l’avortement font ainsi une bonne oeuvre également à l’égard de ces médecins intègres, afin d’éviter que l’opposition au crime ne nuise gravement à leur carrière.
    Mon commentaire est motivé par le souvenir (correct ? je ne saurais le dire) d’une rumeur selon laquelle on a envisagé d’inclure un avortement parmi les épreuves que sanctionne le diplôme de médecine générale.
    Une personne compétente peut-elle apporter des précisions ?

  9. “De mon temps” on devait obligatoirement avoir fait un stage d’accouchements.
    L’Ivg est un acte de chirurgie qui ne peut être pratiqué que par de praticiens très formés.Il ne me semble pas qu’on en est fait une obligation.
    Par contre les étudiants catholiques en gynéco obstétrique sont rapidement confrontés à des pressions de carrière de la part de leur patron et de l’administration soucieux de la note ministérielle.Moralité:avoir des hopitaux et des enseignants vraiment convaincus de la primauté de la Loi divine

  10. Qui va accepter les 30 deniers?

  11. Je ne veux pas paraître discourtois, mais de mon expérience personnelle, 90% des gynécologues, même obstétriciens, sont avortistes. Ils soutiennent l’avortement sans le pratiquer… chaque camp a ses hypocrites!
    3 choses les retiennent de faire de l’IVG une de leurs activités :
    1. le temps. L’IVG est une activité au niveau zéro du point de vue intellectuel, une tâche ingrate, bref, ce sont des internes de médecine générale (j’y reviendrais) ou des médecins attachés qui s’y collent, et sûrement pas les obstétriciens ou autres qui ont déjà bien d’autres tâches à accomplir… y compris des IMG! L’IVG est également une activité chronophage, avec énormément de paperasse…
    2. la réputation. Beaucoup de gens qui approuvent extérieurement l’IVG trouvent cet acte répugnant et honteux en leur for intérieur. C’est cynique, mais même dans un pays à 99% avortomane, il y a encore assez de réactionnaires pour juger qu’avorteur est un sot métier… Quoiqu’on en dise, 10 ans d’études pour satisfaire l’irresponsabilité et l’irrespect de la vie, c’est repoussant. D’où la piste des sage-femmes, car elles ont largement les compétences pour se faire faiseuses d’ange, ça fait déjà partie de leur cursus, et contrairement à ce qui est relayé ici et là, leurs organismes représentatifs vont dans ce sens.
    3. la responsabilité. L’IVG instrumentale était nette et sans bavure… du moins les patientes étaient suivies, voire hospitalisées. L’IVG médicamenteuse qui se généralise est ambulatoire par nature. Une patiente qui “oublie” de revenir à la consultation de contrôle peut très bien être entrain de saigner, au sol, à son domicile. Sans vouloir être mysogyne (sur la question de l’avortement, les rares propos censés émane toujours de femmes), les femmes qui avortent le font rarement une seule fois – ce sont des “sérial oublieuses”, oublieuses de préservatif, de pillule, de tout. Prescrire un médicament dont l’action est, basiquement, de provoquer une fausse-couche tardive, chez cette catégorie de population, c’est s’exposer à quelques déconvenues.
    Les grands chirurgiens que sont les obstétriciens ne vont pas pousser leur défense des droits-de-la-femme jusqu’à assumer ce genre de dégâts collatéraux…
    Après, pour ce qui est des internes français… Les internes de gynécologie médicale n’existent quasiment plus, vue la disparition de cette spécialité (qui se résumait à de la prescription de pilules, en gros, première spécialité médicale à mourir d’un transfert de compétences, en l’ occurrence vers les sage-femmes). Le vide est comblé par les internes de médecine générale. La maquette de l’internat de médecine générale prévoit un semestre obligatoire en pédiatrie ET/OU gynécologie. Les internes de médecine générale peuvent donc éviter la gynécologie. L’activité de gynéco d’un CHU est trop faible pour que ça puisse fournir un stage obligatoire à tous les internes de médecine générale. Ceci étant dit, là où je fais mes études, les 3 ou 4 internes de médecine générale affectés en gynéco avaient pour fonction officielle de gérer les IVG de la maison, rien de plus rien de moins rien d’autre. Que se serait-il passé si ces internes avaient été les derniers à choisir leur stage (donc choix contraint) ET par hasard objecteurs? comment l’avortoir aurait-il pu fonctionner? Est-ce qu’on aurait vu les professeurs lâcher leurs consultations privées à 80€ par tête pour avorter à l’oeil?
    Bref l’IVG n’est encore pour personne un “acte obligatoire” pour devenir médecin. Encore heureux. Mais c’est une situation qui pourrait se rencontrer…

  12. “Hypocrate doit se retourner dans sa tombe. Je reprends quant à moi la lecture effarée dudit rapport, qui confirme mes craintes : la moitié des interventions pratiquées dans le secteur public sont faites par des internes, des médecins assistants ou vacataires. Les praticiens hospitaliers, titulaires, ont souvent mieux à faire.”
    Atroce contresens (associé à une faute d’orthographe) que voilà : le serment d’Hippocrate contient l’interdiction formelle de remettre à une femme un “pessaire abortif”… Les médecins ont de tous temps jugé ignoble l’avortement, il n’y a que quelques cinglés gauchistes qui ont approuvé l’IVG, puis ont vainement essayé de faire des émules. Même mes potes les plus acharnés dans leurs idées “modernes” n’imaginent pas un seul instant faire de l’IVG… parce qu’ils sont justement dégoûtés par la vanité puante des soixante-huitards, leur manque d’humilié, leur prométhéisme grandiloquent et oraculaire…

  13. bravo Lbdd.Très clair et percutant résumé d’une situation qui va obliger les gouvernants à choisirentre Hippocrate et Démocrite ou hypocrite et démocrate…Merci

  14. à part des cas d’espéces l’argent n’est pas la motivation principale pour les médecins ,cela Bachelot ne l’a pas compris puisqu’elle a ressorti cet argument dans l’affaire de la grippe apocalypse .Meme des militants de l’ivg ont été ébranlés par l’évolution du probléme ,maurice CAILLET (j’étais franc maçon editions salvator ) écrit :malgré mon atheisme et mon matérialisme je fus amené trés vite à trouver cet acte chirurgical odieux.et plus loin :l’aberration d’un systéme légal qui interdisait de mettre en relation une candidate à l’avortement avec un couple stérile désireux d’adopter un enfant .Souhaitons que parmi les jeunes médecins qui entreprennent le marathon des études médicales il y ait beaucoup plus de liberté vis à vis du pouvoir politique et des médias qu’actuellement .

  15. @ LBDD, permettez-moi de préciser que le texte dudit serment, modifié en 1996, s’il contient toujours l’interdiction de donner la mort a supprimé la mention du “pessaire abortif”

  16. Octavius>
    Le serment a en effet été modifié, mais je faisais référence à l’article mis en lien, où l’auteur fait référence au serment.
    L’avortement n’a jamais été jugé moral par le corps médical, et je rappelle que seul le puant argument du “moindre mal” a pu arracher au législateur la dépénalisation de ce massacre des innocents.
    Dans un premier temps, on a officialisé le massacre pour sauver la vie de X femmes par an, puis quand les esprits ont été accoutumés au sang versé, on a légalisé la chose et on en a fait un “droit”, opposable à tout, opposable à :
    1) la pénurie financière des hôpitaux
    2) la nécessité de sécurité sanitaire
    3) la liberté de conscience des médecins… bientôt!
    Bref dire que le corps médical a déchu ou a changé est strictement faux; l’avortement est le fait d’une minorité d’excités, qui, ironie de l’histoire ont peut-être tué leurs propres successeurs dans le ventre de leur mère… Toujours est-il que je ne vois pas l’ombre d’une opinion pro-vie chez les futurs médecins, juste une absence totale d’envie de participer à la réalisation de chimères de vieux dégénérés.

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