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Culture de mort : Euthanasie

Les médecins contre l’euthanasie

Les médecins de sept sociétés réaffirment que le rôle d’un soignant ne pourra jamais être de donner la mort :

"Nous réaffirmons avec force que, quels que soient les choix que notre société pourrait faire dans le futur, donner la mort ne relève en aucune façon de la compétence du médecin et que nous, professionnels de santé, n’assumerons pas ce rôle. Cela entrerait en conflit de valeurs avec la mission fondamentale des soignants médicaux comme non médicaux, qui est bien de toujours soigner et prendre soin de l’autre et ce jusqu’au bout de sa vie.".

Parmi eux, on trouve des spécialistes des soins palliatifs ou de la douleur, des généralistes, des gériatres ou des médecins qui soignent des cancers ou des maladies hématologiques.

"Le tragique, l’effroyable vécu par une personne ne peut pas nous faire admettre que la mort donnée, même si elle est souhaitée, soit la solution"

L’année dernière, en pleine campagne présidentielle, ces professionnels ont réagit, sous l’impulsion de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs, à la publication d’un texte signé par 2 000 médecins et infirmières affirmant avoir, «en conscience, aidé médicalement des patients à mourir… » Ces opposants à l’euthanasie ont lancé une «contre-pétition» : elle a été signé par 6 700 professionnels de santé.

"Mais c’est vrai qu’il n’a pas eu le même écho médiatique que le discours des pro-euthanasie. Peut-être parce que nous avons un propos moins simpliste sur ces situations de fin de vie, qui sont souvent d’une extrême complexité".

Ces médecins regrettent que la problématique de la fin de vie ne soit abordée dans le débat public qu’à l’occasion d’affaires à forte charge émotionnelle. Ils sont membres de la Société française d’étude et de traitement de la douleur, la Société française de gériatrie et de gérontologie, la Société française d’anesthésie-réanimation, la Société française d’hématologie, le Groupe de réflexion sur l’accompagnement et les soins de support pour les patients en hématologie et en oncologie et l’Association nationale des médecins généralistes exerçant à l’hôpital local. Rien à voir avec les nervis incompétents.

Michel Janva

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