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France : L'Islam en France

Les Knacki Herta sont-ils halal ou haram ?

H C’est la question qui agite les musulmans et les médias français depuis le 14 janvier, date à laquelle un rapport d’analyses a démontré la présence de traces de porc dans ces saucisses. Le SPMF (Synergie des professionnels musulmans en France) a envisagé de saisir la justice. Nestlé, propriétaire d'Herta, cherche à rassurer les consommateurs musulmans :

"Nos productions respectent les procédures requises par la Mosquée de Paris, sont validées par elle, et vérifiées sur place par quatre contrôleurs permanents reconnus et agréés par les mêmes autorités religieuses" 

Il s'agirait en fait d'une querelle de mosquées. En effet, pour le SPMF et d’autres associations musulmanes, la Grande Mosquée de Paris est en cause :

"Elle couvre 40% du marché du halal en France, et pourtant ses contrôleurs sont régulièrement mis en cause, tant pour leur nombre que pour leur qualification. Il serait peut-être temps de faire un peu de clarté dans le domaine".

Oui, parlons clarté : combien touchent les contrôleurs permanents, comment sont égorgées les bêtes destinées aux produits halal, les produits non halal ne seraient-ils pas aussi un peu halal ?

Addendum 22h : Nestlé a décidé de suspendre la production des Knacki halal de la marque Herta, pour une durée indéterminée.

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10 commentaires

  1. Ah, du rififi ?
    Heureusement qu’Herta peut se dédouaner, mais ça leur apprendra à vouloir faire du business (appelons un chat un chat) avec le halal.
    Les Musulmans n’ont qu’à égorger (j’ai bien dit égorger) leurs bêtes en terre d’Islam, prélever leur dîme là-bas et faire des importations…
    De même qu’ils n’ont qu’à se construire des piscines s’ils ne veulent pas de mixité.
    Imaginez le scandale si des chrétiens avaient fait de même !
    Quant à Juifs… ils sont suffisamment discrets et organisés pour ne pas faire parler d’eux de la sorte.
    PS : demander le mode d’abattage à son boucher et à la cantine des enfants, ça marche !!! Visiblement je suis tombée sur des personnes qui n’étaient pas du tout pour le halal-pour-les-non-musulmans, ouf.

  2. Des traces de porc dans des saucisses halal ? On en frémit d’horreur. Toutes les prières qui ont été dites avec cette nourriture immonde dans le corps ont été invalides et sacrilèges. Voilà le problème d’habiter avec des infidèles. Moi, si j’étais mahométan, je préférerais aller vivre dans un pays halal. Moins bon salaire, peut-être, mais tellement plus safe spirituellement !

  3. A mourir de rire. On en arrive au stade 2 de l’islamisation d’un territoire, celui où les différentes sectes et tribus musulmanes se déchirent pour se partager le gâteau du pouvoir.
    Chacun proclamant, bien entendu, qu’il est plus musulman que l’autre.
    C’est l’une des raisons pour lesquelles il ne peut pas exister d’islam modéré. L’idéologie musulmane est programmée pour, sans cesse, susciter des musulmans se prétendant plus authentiques que les autres, qui, inlassablement, intimident et supplantent les moins extrémistes.

  4. Il faudrait qu’on saisisse la justice parce qu’on nous refourgue du hallal sans toujours le mentionner.
    Heureusement, pour me consoler, j’ai prévu de manger hallal… sacienne ce soir !

  5. Des trace de porc dans leurs saucisses? Je cours en acheter.

  6. Ceci me rappelle une histoire dans une cantine : m’installant à une table, je constate que mon voisin, un musulman, terminait son repas, dont une tranche de rôti de… porc, sans rien en laisser ! Je lui fais remarquer que je ne savais qu’il mangeait du cochon… Il pense que je me moque de lui, mais j’insiste, et dit que même avant d’avoir goûté, je le savais vu la couleur (le menu n’était pas affiché)… Il interroge les autres personnes à table, qui disent ne pas savoir… Il va questionner le personnel de service, et revient écœuré, en affirmant qu’il se disait bien que cette viande avait un goût dégueulasse…
    Pourtant, il l’avait bien terminée !

  7. merci du renseignement, je ne vais plus en acheter, je ne veux pas manger halal sans le savoir ni même en le sachant!si les fabri-cants étaient boycottés par les non musulmans pour ce genre de bassesse commerciale, ils réfléchiraient…

  8. L’élevage intensif des animaux et leur abattage par millions de têtes n’est déjà pas bien glorieux, à l’heure où tant d’études comportementales prouvent la “sensibilité” des animaux (physique bien sûr mais aussi psychologique) mais alors cette histoire d’égorgement sans “étourdissement préalable”, selon la terminologie en vigueur, est tout simplement répugnante et soulève le coeur de tous ceux qui aiment un tant soit peu les bêtes, qu’elles soient domestiques ou sauvages.
    Cela a un autre nom: torturer jusqu’à ce que mort s’ensuive (avec les prétextes immondes habituels et venus d’un autre âge de “l’Humanité” bien mal nommée, en l’occurrence).
    Que font les autorités compétentes? Que fait la SPA et toutes les ligues de vertu?
    Je préconise un boycot total de la viande, jusqu’à la traçabilité à 100% du mode d’abattage. Personnellement, j’ai quasiment arrêté d’en manger.
    Qu’il me soit permis de mentionner une association qui s’en préoccupe, de manière exemplaire:
    http://www.oaba.fr/

  9. “Mangez du cochon, sauvez les Bretons” (slogan sympa lu sur un tee-shirt).
    Porc, œufs, poisson: protéines peu coûteuses et saines.
    Y a-t-il des trucidations rituelles islamiques aussi pour les poissons?

  10. @ Effectivement C.B., le jambon, je ne dis pas non.
    A ce sujet, voici une information, que j’ai apprise ce soir même, et qui en dit long, sur le cochon, ce charmant animal, si proche de nous…à bien des égards….lol
    Il s’agit d’une équipe médicale de chercheurs japonais, qui travaillent à l’Université de Tokyo, Japon, sous la houlette du professeur Keikò Naka-Uchi.
    Il s’agit de prélever des embryons dans le ventre de la truie, d’en ôter les cellules du pancréas, en voie de constitution et de les remplacer par des cellules humaines (si j’ai bien compris, ces dernières prélevées parmi les cellules qui constituent la peau, donc parfaîtement compatibles) en vue de tenter d’y faire s’auto-fabriquer, si je puis dire, un pancréas humain, ultérieurement disponible.
    La différence entre les “cultures” est plus qu’un océan…ce sont des univers entiers, qui séparent les mentalités soumises à des superstitions de l’ordre de la magie et l’esprît humain, toujours assoiffé de découverte.
    Tout ce que je demande, c’est que l’on ne martyrise pas les animaux.
    P.S. J’imagine que les malades du pancréas, auxquels la seule idée de manger du cochon, donne des transes, préféreraient mourir, que d’être transplantés avec un pancréas de “cochon-humain”?
    C’est une question que je me pose!

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