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Culture de mort : Avortement

Les idéologues de la contraception

Françoise Berger, responsable du Centre de planification [sic], d’éducation familiale [resic] et d’interruption volontaire de grossesse du centre hospitalier de Cornouaille, s’inquiète :

"Dans mon service, les interruptions volontaires de grossesse chez les mineures ont augmenté, depuis 1999, de 200%. Les moins de 15 ans sont de plus en plus concernées."

La contraception est un échec, malgré les millions investis dans les campagnes.

"Un million de boîtes vendues en 2007 et pas de diminution du nombre d’IVG Est-elle bien utilisée ?"

Malgré cet échec, on réemploie les mêmes méthodes sclérosées : le centre hospitalier a donc lancé une campagne de sensibilisation :

"Une plaquette d’information a été réalisée et de grandes affiches sont placardées en ville. L’objectif n’est surtout pas de stigmatiser les jeunes filles. Elles sont et seront toujours les bienvenues dans les centres de planification [mais pas leur enfant…]. Mais il faut interpeller la population. Est-il normal qu’une ado de 14 ans tombe enceinte sans l’avoir voulu ?"

On peut aussi interpeller la société : on ne "tombe" pas enceinte comme on tombe dans l’escalier et toutes filles de 14 ans n’ont pas été violées ! C’est bien que "quelque part" elles l’ont voulu. Est-il normal que le sexe soit omniprésent dans la société ? La vraie prévention, c’est l’éducation à l’amour et l’abstinence qui en découle. Tout le reste est voué à l’échec.

Michel Janva

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6 commentaires

  1. J’aime beaucoup votre expression “on ne tombe pas enceinte comme on tombe dans un escalier”.
    si vous me permettez, je l’utiliserai. Car j’essaie de convaincre ici ou là que ce n’est pas une fois la grossesse commencée qu’il faut réfléchir, mais bien avant, que le choix ne réside pas dans “avoir un enfant, ou pas” mais
    dans “avoir une relation sexuelle responsable et engagée, ou s’abstenir…”

  2. Sans oublier la sensibilisation des garçons que ces campagnes évite systèmatiquement,pour ne pas avoir l’air de faire de l’horrifique “morale”.C’est pourtant le meilleur des “préservatifs”.Cette indulgence pour les garçons relève de la compassion sélective et devrait intéresser les psy….

  3. Cela me fait finalement penser au cas de l’Ouganda où le SIDA a finalement été mis en échec… grâce à la promotion de la fidélité par l’Eglise, avec le soutien très actif du gouvernement.
    PS : j’ai un doute. S’agit-il bien de l’Ouganda ?

  4. La maternité est inscrite dans les désirs de la petite fille puisque les parents de petites filles le savent : peu après avoir été parents, il deviennent grand parents (plaisanterie de Régine Pernoud à propos de l’envie de poupées).
    La pousser à avorter dès qu’elle réalise son désir est très cruel pour elle, innocente et sans expérience. Il faut donc ,comme l’écrit Sandrine, éduquer la jeune fille à une maternité responsable dans le mariage, avant la grossesse et non la pousser à des relations sexuelles irresponsables hors mariage puis la pousser à l’avortement (alors que souvent les relations sexuelles des filles sont, même inconsciemment, motivées par le désir de maternité). Cela satisfait l’égoïsme des garçons, moyennant un prix très élevé, qui peut aller jusqu’au suicide, pour la jeune fille.

  5. absolument d’accord avec les messages ci-dessus.
    Mais quand on voit l’omniprésence du sexe, de la pornographie dans les publicités, au cinéma, à la TV, la situation actuelle que vous décrivés est malheureusement logique.
    Il me semble aussi que beaucoup de mères (même cathos ! ) acceptent que leurs filles très jeunes (12-14 ans) portent des tenues aguicheuses, se maquillent de façon voyante, participent à des soirées… Il y a un temps pour tout. 12 ou 14 ans, ce n’est pas un âge normal pour séduire. Les mettre en situation de séduction à cet âge n’est vraiment pas leur rendre service. C’est au contraire les livrer à des détraqués. Contre lesquels elles sont démunis. Et sans les livre à des détraqués, cela les pousse à rencontrer des garçons plus âgés, (qui les croient plus mûres qu’elles ne le sont) plus âgés, mais pas plus responsables…
    Ce que je dénonce ici est très mal reçu dans les milieux, même catholiques.

  6. Je connais beaucoup de mères qui dès l’âge de 12 ans se préoccupent de faire prescrire “la pilule” à leur fille. Elles pensent ainsi faire leur devoir pour éviter tout accident.
    Parler de responsabilité ou d’abstinence (et je n’emploierai pas un mot tabou du genre chasteté) est à des années lumière de leurs soucis.

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