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Homosexualité : revendication du lobby gay / L'Eglise : Vie de l'Eglise

Les homosexuels en général n’existent pas, c’est une invention : il y a une sexualité féminine et une masculine, rien d’autre

Les homosexuels en général n’existent pas, c’est une invention : il y a une sexualité féminine et une masculine, rien d’autre

Le cardinal Müller, ex-préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, s’est entretenu longuement avec Riccardo Cascioli. Extrait de la traduction de Benoît-et-moi :

Cardinal Müller, dans vingt jours, il y aura le sommet au Vatican sur les abus sexuels, un scandale qui brouille l’image de l’Eglise, mais qui provoque aussi de nombreuses tensions….

Je crois qu’avant tout, cette question doit être comprise dans sa dimension réelle. Aussi grave que cela puisse être, il est injuste de généraliser, car les abus concernent un nombre très limité de prêtres. Et je voudrais remercier tous les évêques, prêtres, diacres et autres collaborateurs de l’Église catholique pour la manière dont ils se consacrent à la mission confiée par Jésus et dont ils vivent selon les critères de notre spiritualité chrétienne. Il est juste que l’opinion publique se rende compte de ce bon travail et des sacrifices que nos bons pasteurs font pour de nombreux hommes qui cherchent la vérité de leur vie, qui cherchent la vérité de Dieu en Jésus Christ. En second lieu, nous devons reconnaître qu’il s’agit d’un phénomène qui a atteint son pic dans les années 70 et 80 du siècle dernier, notamment comme effet de la révolution sexuelle. En outre, on peut se demander pourquoi l’opinion publique est incitée à ne parler que de cela et non de tous les abus et crimes contre les enfants et les adolescents qui existent dans le monde: non seulement les abus sexuels, qui dans la plupart des cas sont hors de l’Église, mais aussi d’autres crimes comme l’avortement, ou la possibilité que beaucoup se voient refuser de vivre avec leur propre père, mère, frère et sœur. Et ainsi de suite.

C’est vrai. Mais l’Église s’est trouvée confrontée à un phénomène inquiétant et, comme le montre le cas de l’ex-cardinal McCarrick, il est encore difficile de juger le passé.

Clairement, pour l’Église, il est terrible que des prêtres soient impliqués, des hommes qui, au lieu d’avoir une vie exemplaire, abusent de leur mission. Représentants de Jésus-Christ le bon pasteur, agissant comme des loups: c’est une perversion de leur mission.

Mais quelles sont les causes des abus sur mineurs?

Bien sûr, celui qui abuse ne reconnaît pas la dignité d’un mineur, qui est un homme et, comme tous les hommes, est égal en dignité. Mais il y a aussi une sexualité non dominée. L’homme est appelé à utiliser sa sexualité dans le sens voulu par le Créateur, tel qu’il est décrit au début de la Genèse.

La grande majorité des abus sexuels commis par des clercs sont en fait des actes homosexuels.

C’est un fait que plus de 80% des enfants victimes d’abus sont des hommes et des adolescents. Nous devons prendre note de cette réalité, ce sont des chiffres statistiques que nous ne pouvons nier. Ceux qui ne veulent pas voir cette réalité accusent ceux qui disent la vérité de s’en prendre aux homosexuels en général. Mais les homosexuels en général n’existent pas, c’est une invention, à l’évidence ils parlent pour couvrir leurs propres intérêts. Revenons à la Genèse: il y a une sexualité féminine et une masculine, rien d’autre. L’homme est créé pour la femme et la femme est créée pour l’homme, comme le dit saint Paul dans la première lettre aux Corinthiens (chapitre 11). Dans la Création, il n’y a pas de concept d’homosexualité, c’est une invention qui n’a aucun fondement dans la nature humaine. Les tendances homosexuelles ne sont pas un fait ontologique, mais psychologique. Certaines personnes, par contre, veulent faire de l’homosexualité un fait ontologique.

Dans le Code de droit canonique de 1983, le canon qui auparavant établissait pour les clercs responsables d’actes sodomites la destitution, la privation de tout privilège et, dans les cas les plus graves, la réduction à l’état laïque a disparu. Ce qui rend aussi plus difficile aujourd’hui d’intervenir dans des cas comme celui de l’ex-cardinal McCarrick. Qui a voulu annuler ce canon et pourquoi?

Je ne sais pas qui, mais je pense que c’est le résultat de l’atmosphère générale de l’époque: on ne veut pas punir les personnes, mais se concentrer sur le positif. Certes, l’intention est bonne, mais on ne peut nier la réalité de la faiblesse humaine. On admoneste les personnes pour les aider à faire le bien. Et surtout, l’Église ne peut accepter parmi les prêtres un mauvais comportement contraire à la volonté de Dieu, détruisant ainsi sa propre crédibilité. Malheureusement, il y en a qui ont adopté l’idéologie homosexualiste, mais peut-on accepter la fausseté du monde et l’introduire dans l’Église ? Nous devons nous nourrir de la Parole de Dieu, de l’Écriture, de la Tradition, du Magistère. Ce sont les points [fermes] de la pensée d’un catholique. Nous devons donner, à l’ère moderne, la bonne réponse qui vient de Dieu. C’est le monde qui a besoin du salut, et pas Dieu qui a besoin du salut du monde.

Ces derniers jours, une pétition a été lancée pour demander aux pères qui participeront au sommet au Vatican de mettre fin au réseau homosexuel, et l’un des points concerne précisément la réintroduction du canon qui punit les actes sodomites.

Je crois que la pétition est légitime, il y en a qui veulent nier la vérité statistique que la grande majorité des abus commis par les prêtres sont des actes homosexuels. On ne peut pas échapper à cette réalité. Ceux qui la nient ne veulent pas résoudre le problème. Les abus commis contre les séminaristes ne doivent pas être sous-estimés: c’est un péché énorme, un crime contre la dignité de ces hommes, mais aussi contre les parents qui confient leurs enfants au sacerdoce, à l’évêque, au séminaire. Un évêque qui tombe à ce niveau est un énorme scandale. Pouvons-nous imaginer ce que Jésus aurait fait si l’un des apôtres avait fait cela avec d’autres disciples? C’est absurde, rien que d’y penser. Mais je crains que ces initiatives des laïcs ne soient aussi neutralisées, en les présentant comme une rébellion contre le Pape.

C’est une fixation, même le Cardinal Kasper est intervenu plusieurs fois en ces jours pour dénoncer un complot afin de faire démissionner le Pape François.

Malheureusement au Vatican, il y en a qui expliquent tout ce qui se passe dans l’Église avec le fait qu’il y aurait des ennemis du Pape qui organisent une conspiration à travers les sites web. D’Italie, des États-Unis, d’Allemagne, de France, tous ensemble, juste pour créer des problèmes au Pape. C’est de la folie. Je ne connais pas toutes les motivations des autres, mais un catholique est toujours aux côtés du Pape, même quand il peut avoir des opinions différentes sur lesquelles il est possible de discuter. Les vrais amis du Pape sont ceux qui disent la vérité, qui l’aident à trouver le bon chemin, et non ceux qui veulent le pousser dans leur propre direction.

Justement, à ce propos, le Pape et ses collaborateurs les plus proches lorsqu’ils parlent d’abus pointent du doigt le cléricalisme.

C’est un terme équivoque. Qu’est-ce que le cléricalisme? Qui définit ce concept? Et qui est clérical? Le terme est né en France et en Italie au XIXe siècle et a servi à attaquer l’Église comme ennemie de la société moderne. Voulons-nous vraiment entrer dans cette controverse contre nous-mêmes? Ou voulons-nous accuser Jésus qui a institué le clergé? Le clergé est le terme grec que l’on retrouve dans les Actes des Apôtres quand les 11 apôtres tirent au sort pour remplacer Judas et transfèrent sa “part” – cleros – à Matthieu. Cleros n’est donc pas un groupe de personnes, mais c’est la participation à l’autorité de Jésus Christ qui a été transférée aux Apôtres et à leurs successeurs. Ce n’est certainement pas ce cléricalisme qui peut être considéré comme coupable du péché contre le Sixième Commandement. Les véritables abus de pouvoir sont la simonie, le carriérisme ou le fait d’être courtisan à la cour du Pape pour recevoir la mitre, pour être récompensé. Quand Machiavel vaut plus que l’Evangile dans l’exercice de la politique ecclésiastique, là, il y a abus de pouvoir. Parler de cléricalisme ou accuser de célibat est une fausse route qui détourne de la véritable cause du problème. […]

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11 commentaires

  1. “Qui a voulu annuler ce canon et pourquoi ? Je ne sais pas qui, mais je pense que c’est le résultat de l’atmosphère générale de l’époque: on ne veut pas punir les personnes, mais se concentrer sur le positif. Certes, l’intention est bonne, mais on ne peut nier la réalité de la faiblesse humaine. On admoneste les personnes pour les aider à faire le bien.” (sic)

    Je répondrai de faux chrétiens y compris au sommet de l’Église !
    Qui aime bien châtie bien. C’est donc par un singulier MANQUE D’AMOUR que l’Église s’est fourvoyée en cessant de punir le coupable et donc en méprisant les victimes tout en augmentant le nombre.
    MANQUE D’AMOUR envers les coupables et, disons le, ABSENCE TOTALE D’AMOUR envers les victimes.
    Cet esprit post conciliaire est pire que la peste et le choléra réunis.

    On retrouve cette même perversion chez nos politiques qui interdisent d’éduquer les enfants en refusant les châtiments.
    Il n’y a qu’à regarder nos hommes politiques pour voir l’état de dégénération humaine totale qu’on obtient à l’âge adulte avec ce genre d’enfants non éduqués par des parents indignes.

  2. “Mais les homosexuels en général n’existent pas, c’est une invention, à l’évidence ils parlent pour couvrir leurs propres intérêts” (sic)

    C’est très juste mais surtout tout est fait pour tenter de nous faire croire à de nombreux homosexuels et à une “communauté” importante. Or c’est faux ! Ils ont mille fois moins nombreux qu’on ne veut nous le faire croire.

  3. Le cardinal Müller prend là des positions claires et bienvenues sur le scandale de l’homosexualité dans l’Église. Il a fallu attendre son exclusion de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi pour qu’il adopte un langage clair et conforme à la sainte Doctrine. En effet, en farouche promoteur de Vatican II, n’est-ce pas lui qui a remis en cause la virginité de la Vierge Marie, le dogme de la Transsubstantiation et qui a déclaré que les protestants faisaient partie de l’Église ?
    Dieu se rit de ceux qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes, disait Bossuet.

  4. @collapsus
    Vous êtes complètement hors sujet ! Je ne sais même pas pourquoi vous intervenez.
    Mgr Vigano a dénoncé des pratiques au sein de l’église dont le taux est de surcroit le plus faible de toute la société.
    Rien à voir avec la “communauté homosexuelle”.
    Ensuite de quoi si vous ne voulez pas entendre qu’on vous abreuve de contre vérités et de fausses informations sur la communauté homosexuelle, bouchez vous les yeux et les oreilles mais permettez que je l’annonce à ceux qui ont des oreilles pour entendre et des yeux pour voir.

    • Restons calme, SVP.
      Donc en clair, si je vous comprends bien, il existe une énorme collusion presse/magistrats/évêques/prêtres pour nous faire accroire qu’il y a des faits d’homosexualité dans l’Église, tout cela n’est donc pour vous que le fruit de l’imagination des ennemis de l’Église ? Tout ce qu’ont écrit Mgr Vigano et le père Dariusz Oko n’est que pure invention ? C’est ça ? Fichtre.

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