Partager cet article

Culture de mort : Avortement

Les femmes souffrent de l’avortement

Les pro-avortements s'inquiètent des difficultés d'accès à l'IVG. Le Monde a enquêté. Extraits des témoignages.

"Je suis tombée enceinte à 21 ans. J'ai mis presqu'un mois et demi avant de réaliser. Finalement, je me suis résolue à avorter même si cela reste foncièrement contraire à mes principes. Habitant Paris, je n'ai pas eu de difficultés à trouver un lieu où le faire. J'ai été bien prise en charge. Pour ma part, j'estime que l'entretien psychologique préalable m'a fait prendre conscience de beaucoup de choses. Je regrette néanmoins l'absence de suivi, notamment psychologique, après l'intervention. Car les séquelles psychiques ne se font ressentir que bien après l'acte, et cela personne ne s'en soucie. On est considéré comme une femme sensée qui a choisi en toute conscience de se faire avorter et qui, par conséquent, n'a pas besoin d'aide. Si l'avortement reste une avancée majeure pour l'émancipation des femmes, il ne faut ni le banaliser ni le sacraliser, comme le font certaines féministes. Je ne regrette pas d'avoir avorté pour privilégier mes études, mais la douleur d'avoir fait disparaître cet enfant ne s'estompera jamais."

"Ce n'est pas un événement anodin : les médicaments entraînent des réactions violentes, auxquelles on n'est pas préparées. Et on n'est pas assez entourées."

"Le seul point négatif est que l'on ne m'a pas expliqué que, bien que je n'aie absolument rien projeté sur ce que j'avais dans le ventre, j'allais souffrir du bouleversement que représente la chute brutale du taux d'hormones (c'est-à-dire pleurer en boule dans mon lit pendant plusieurs jours sans comprendre pourquoi). Aucune information. Et aucun professionnel à appeler pendant les quelques jours, très difficiles, qui ont suivi l'intervention."

"Lorsque je me suis mise à pleurer en lui demandant si le bébé allait souffrir, sa seule réponse a été : "Ah ça, d'abord, c'est un embryon et pas un bébé, et en plus, on n'en sait vraiment rien"… J'ai mis deux ans à m'en remettre".

Partager cet article

6 commentaires

  1. Il y a un livre éprouvant à lire mais qui ouvre les yeux sur ce traumatisme effrayant parfois qui fait surface, parfois plusieurs années après….
    Cette souffrance qui est “interdite” aux femmes, au nom d’une libération de la femme !
    Sur Livres en Famille : Le traumatisme post-avortement du Docteur Florence Allard – Jean-Régis Propo.
    http://www.livresenfamille.fr/p3445-florence_allard_le_traumatisme_post_avortement.html

  2. Deux ans à s’en remettre !
    Pour avoir assassiné son propre enfant !
    Mais la vie entière ne suffit pas pour le regretter et pour s’en remettre ! Si l’on ne s’en repend pas, il faut l’éternité…

  3. Ce qui me frappe dans cet émouvant témoignage c’est qu’à aucun moment cette jeune maman ne se soit posé de question morale,spirituelle, philosophique ou religieuse. Vide total. Elle est victime du matérialisme ambiant et de la dénaturation de l’éducation. C’est effrayant. D’abord pour elle, car elle n’avait apparemment aucune notion de cette nature. Il est probable qu’elle en aura désormais: la grâce de Dieu passe souvent par où on l’attend le moins.
    Je précise que ce que je dis n’est pas un jugement moral: qui suis-je pour jeter la permière pierre ! De plus étant de sexe masculin mes considérations sont évidemment théoriques: une femme , elle, a plus d’autorité pour parler de ces questions-là.

  4. Bontemps@ Ne jugez pas,car vous n’avez pas connu la détresse,manifestement… Cette femme est sur le chemin de la vraie guérison priez plutot pour elle au lieu de la vouer à l’enfer….

  5. je pense que monter aux femmes l’écographie de l’embryon ferait changer d’avis pas mal d’entre elles .
    Une femme catholique de ma famille m’a avoué dans le plus grand secret cet acte commis par elle ; à l’époque de son avortement c’était ” tout simplement” ‘faire venir avec du retard les règles ‘ = de l’inconscience totale ! Et c’est maintenant plus de 20 ans après et en voyant des photos des “restes” d’avortement que cette femme vit chaque jour des moments “noirs” où elle pense à …son bébé et l’homme ou la femme qu’il serait à présent !
    l’avortement est trop banalisé et il ne faut pas condamner , chaque cas est particulier , c’est le système qu’il faut condamner et les hommes politiques qui en font leur cheval de bataille .

  6. Ces souffrances sont augmentées par les mensonges qui présentent l’avortement comme “normal”. Les femmes qui en souffrent sont contraintes pas ces mensonges de ne pas montrer leurs souffrances sous peine de stigmatisation comme “folle” ou “casse-pieds” etc. Elles ne peuvent donc pas partager leurs souffrances, ce qui les augmente et peut les conduire au suicide.

Publier une réponse

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services