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France : Société

Les femmes dans l’armée, oui cela pose un problème

Gabrielle Cluzel pointe la féminisation des Armées, sous l'angle de la médecine militaire :

"Il règne actuellement un malaise dans les rangs des médecins militaires. De tous les corps  de l’Armée, celui des médecins a été le premier à se féminiser. Une féminisation assez facile, de par les qualités qu’exige la profession, une féminisation moins artificielle en tout cas que celle de certains autres corps d’officiers, dont on a dû tripatouiller les barèmes sportifs pour faire galamment rentrer ces dames. On a du reste assisté à l’éclosion de belles vocations médicales, – confer certains témoignages que l’on peut lire ici et là dans les revues spécialisées : « Je suis petite-fille de médecin militaire, fille de saint-cyrien, j’ai été profondément ému par la lecture de « J’étais médecin à Dien Bien Phu » par le médecin-commandant Grauwin, et ai ainsi trouvé ma voie »-, avec en figure de proue le personnage emblématique du Médecin Général Valérie André.

Sauf qu’en 1998, prise d’un élan d’égalitarisme, (ou forcée par les recours administratifs qui avaient été déposés), l’Armée a décidé de supprimer les quotas du concours d’entrée. Jusque là, la proportion des effectifs féminins était régulée par ces quotas, un nombre de places étant imparti à l’avance pour les filles. Les jeunes filles sont chaque année très nombreuses à postuler. Il n’y a plus de quotas, elles sont décidées et travailleuses, elles sont donc, par voie de déduction, très nombreuses aussi à intégrer. Trop nombreuses ?

Elles ont dix-huit ans au début de leurs études, l’âge des grands idéaux. Elles en ont presque vingt-huit en fin de cursus, l’âge de la maternité. C’est à ce moment-là, pourtant, qu’il leur faut partir en « Opex », en mission en Afghanistan par exemple. Mais quelle mère aurait le coeur de laisser un nourrisson à des milliers de kilomètres durant plusieurs mois ? Du temps des quotas, « on s’arrangeait », les hommes partaient, -certes plus souvent qu’à leur tour et en grommelant quelquefois-,  les jeunes femmes célibataires complétaient les postes,  et bon an mal an, cela fonctionnait. Sauf que le compte n’y est plus. Les hommes ne sont plus si nombreux et avec l’Afghanistan, les Opex se succèdent très vite et épuisent les effectifs. Plus d’autre solution que de faire partir les mères de jeunes enfants…

« Il y a dix ans, quand je suis rentrée dans l’école, je n’imaginais pas ce que pouvait être la maternité. Et il n’était pas alors question d’Afghanistan. Comment vais-je pouvoir confier mon bébé  plusieurs mois, quand je  trouve déjà longue une simple semaine de manœuvres loin de lui ! » confiait ainsi en aparté l’une d’entre elles, récemment affectée dans un régiment de l’Est de la France. Déjà en 2001, dans une publication du Centre d’études en sciences sociales de la défense, sur le thème des « Enjeux de la féminisation du corps des médecins des armées », les témoignages recueillis  étaient édifiants. Une jeune femme, avouant qu’elle ne pourrait jamais quant à elle laisser ses petits derrière elle pour une OPEX, concluait : « Ce sont les limites de la féminisation des Armées ». Une autre confiait avoir décidé d’avorter pour suivre son unité…

Et c’était avant l’Afghanistan. Un vrai casse-tête pour les ressources humaines des Armées qui doivent en sus exclure  de leur planification celles dont les conjoints, militaires eux-mêmes, sont déjà  projetés, – l’endogamie, dans les écoles militaires,  est fréquente-, et celles qui sont célibataires géographiques et chargées d’enfants."

15% du personnel militaire est féminin, mais bizarrement 100% des morts en Afghanistan sont des hommes…  les maladroits !

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26 commentaires

  1. Sur ce sujet je me permets de vous renvoyer à une tribune libre que j’ai publiée dans Présent le 5 août dernier sous le titre: Ni parité. Ni diversité. Ni laïcité. et qui est aujourd’hui sur le site de Renaissance Catholique;
    bien cordialement.
    Jean-Pierre Maugendre.
    [Lien :
    http://www.renaissancecatholique.org/Ni-parite-Ni-diversite-Ni-laicite.html
    MJ]

  2. Le problème se pose pour la médecine “civile” aussi. Les filles choisissent médecine car c’est une profession qui rapporte tout en permettant de travailler à temps partiel. Une jeune femme ingénieur ne peut pas trouver de poste à responsabilité à temps partiel.
    Résultat ; Elles sont internes et chef de clinique en ayant leurs premiers bébés. Les chefs de service ont donc beaucoup de mal à faire tourner certains services, car elles ne sont pas remplaçables.
    Comme le numerus clausus ne prend pas en compte le fait que +/- 70% des médecins sont des femmes dont la plupart ne travailleront jamais à temps complet ! Ceux qui revendiquent des quotas de femmes dans les grandes écoles d’ingénieur feraient bien d’exiger en retour des quotas d’ommes dans les études médicales.
    Pour d’autres raisons, également dans l’enseignement…par exemple !

  3. Ben évidemment que ça pose problème !
    Avoir été créé si complémentaires, pour finalement être utilisé pour faire la même chose, quelle destruction de valeur !
    Faut vraiment être bête à bouffer du foin !
    Et le problème des médecins militaires n’est qu’un aspect des choses. Lorsqu’une jolie jeune fille militaire se fait capturer par des talibans, je ne vous raconte pas le branle-bas de combat pour essayer de la récupérer avant qu’il ne lui arrive malheur !
    Tout ceci est vraiment ridicule !

  4. elles veulent l’égalité et bien il faut l’assumer…seulement l’égalité c’est une utopie.Pas besoin de sortir de st ?.

  5. Le problème est connu et archi connu (et avait été prédit) depuis que, pour des raisons idéologiques, au début des années quatre-vingts les armées ont été soumises à une féminisation et une mixité forcées. Cela a été dit en son temps par les gens de terrain (de tous grades et niveaux) et cela a été subi pas tous et peut-être d’abord par les petit(e)s sans grade et sous contrat. Mais évidemment il ne fallait pas être contre cette politique “faussement égalitaire” voire même cela devenait contraire à la loi que de le dire.
    Il est évident qu’avec des opérations extérieurs, des flux tendus, le problème éclate au grand jour. Le déni de la réalité n’a qu’un temps. Par contre, au vu de ce qui se passe pour d’autres choses, la raison va telle de nouveau prévaloir sur l’idéologie, ou sommes- nous condamner à disparaître à cause de ces idéologies qui nous empoisonnent depuis les philosophes dits des lumières? Cela vaut pour les armées mais aussi pour beaucoup d’autres activités humaines.
    N’oublions pas à côté de la féminisation forcée, le problème démographique, pas assez de mâles pour armer les navires ou remplir les régiments; d’autant que la mixité à l’école (dans une éducation nationale en pleine faillite là aussi par idéologie) ne permet pas forcément aux garçons de s’en sortir aussi facilement (évolution de la maturité différente) et les résultats aux sélections d’entrées, ne leur sont pas favorables.
    Bref pour ceux et celles qui ont vécu, contraints et forcés, ces politiques de la féminisation des armées dans les années 80, faute de proclamer “je vous l’avais bien dit”, nous ne pouvons que dire tristes mais pas surpris “eh, oui!”.
    Mais ce problème des armées est celui de la société en général: plus de repères, plus de familles, plus de visions à long terme et responsable, simplement faire ce que l’on a envie de faire, à titre individuel, sans penser aux conséquences. Et en plus les politiques ont encouragé ceux qu’ils devraient guider, à se comporter toujours d’une façon individualiste, un homme aussi consommateur producteur, les femmes d’après les statistiques ont en France leur premier enfant à la trentaine donc une femme soldate pour être utile pendant 10 ans (oui mais peut-être qu’être soldate cela vous faire encore mieux comprendre la valeur de la vie à donner….).
    Une nation d’avenir est une nation qui a des enfants élevés au sein d’une famille bien protégée, avec des femmes et des hommes qui remplissent les devoirs qui leur corresponds, dans leur magnifique complémentarité et respect de leurs différences. Une femme n’est pas l’égal d’un homme parce qu’elle se comporte en homme et inversement.

  6. Pour les US, les chiffres Irak + Afghanistan sont de 2,4% de pertes feminines, pour un taux de feminisation de 16% (et l’Allemagne est comme la France a 0% en Afghanistan). D’un cote, tant mieux si ce taux est si faible. Mais de l’autre, il revele bien que le vrai travail en operations n’est pas equitablement reparti, n’en deplaise aux mythes hollywoodiens sur les femmes-soldats.

  7. N’y a-t-il pas de la naïveté de la part de ces jeunes femmes de s’engager dans l’Armée pour s’apercevoir, quelques temps plus tard, qu’une Armée, cela sert à faire la guerre ?
    Que croyaient-elles donc ? Qu’elles seraient à la fois sous les drapeaux et, en même temps, bien au chaud dans leur foyer ?
    Ce ne sont pas les quotas qui posent problèmes, mais les motivations des postulantes !

  8. Bien sûr dans mon texte, il faut lire en conclusion
    […] les devoirs qui leur correspondent!
    @HV
    Je crois qu’il ne faut pas parler d’une répartition du travail équitable (qui serait calculer à un nombre égale de morts “mâles” ou “femelles”)e, car là encore on emploie le langage de l’adversaire. Il faut la meilleure personne au meilleur endroit en fonction d’un objectif et des possibilités que l’on a de constituer une “arme de combat” pour gagner la guerre. Et il est peut-être logique d’envoyer l’élément qui a le plus de chance de faire des dégâts sans rendre plus vulnérables le dispositif que de se mettre toutes les difficultés de son côté, sous prétexte d’équalité de traitement entre des hommes et des femmes qui sont justement des hommes et des femmes, même s’ils peuvent avoir une tenue identique.
    Un tampax en opération c’est pas terrible. On fait quoi? on prend des cachetons pour plus avoir ses règles. Oui, cela doit être un traitement équitable!
    @Anard
    “quant à l’égalité elles l’ont voulu”, il faudrait sans doute nuancer cette affirmation! “Elles” ne représentant pas forcément toutes les femmes! Et de quelle égalité parle t-on?
    Mais si l’égalité c’est être un mec et faire comme un mec, à la guerre comme dans la vie, l’avenir des hommes et des femmes va poser problème! Et dans le néant du non futur, il ne sera plus temps de lancer les anathèmes aux uns et aux autres.
    Evidemment c’est un échange d’idées que je propose même si mes termes paraissent un peu forcés.

  9. @e:
    Nous sommes d’accord – mon propos n’est pas de souhaiter des femmes au combat (et donc des femmes tuees au combat, ce qui est une barbarie); mais que le contribuable n’a pas a se rejouir d’avoir un taux de feminisation de 15% dans les forces. Il a “moins d’armee” pour le meme prix.

  10. Une femme au sein de l’armée est peut-être mieux traitée qu’en entreprise. Car voyez-vous, il y a du machisme au sein des entreprises du CAC40, et les femmes ont beaucoup de mal à s’affirmer. Elles ne représentent qu’à peine 1 % à la tête des grosses entreprises. Regardez bien, combien de femmes sont directeurs ou cadres chez Renault, Peugeot, ou dans les grosses sociétés comme la Redoute ou Le Printemps ?
    Une secrètaire sera sans arrêt harcelée par le patron pour le fait qu’elle est belle et qu’il aimerait l’avoir dans son lit… Le mieux est que la secrétaire aille postuler chez les militaires comme simple soldat afin d’échapper au patron indélicat…
    Et malheureusement, comme on le voit, la plupart des jeunes filles qui ont travaillé en entreprise pendant un an, préfèrent cent fois mieux le confort d’une caserne sous l’uniforme à la mise au chômage émanant du patron de l’entreprise X ou Y.
    Les entreprises recrutent plus d’hommes que de femmes et il faut le savoir. Dans le domaine du secrétariat, il est demandé à la secrétaire d’avoir plusieurs choses : possèder le bac, de bons niveaux en comptabilité, gestion, connaissance de l’entreprise, savoir faire les facturations, la paie, avoir un permis de conduire et une bonne voiture pour les déplacements, car désormais les secrétaires ne sont plus que des représentants de la boîte (obligation d’être polyvalentes).
    A l’armée, une secrétaire n’est pas obligée d’être bachelière et d’avoir une voiture ; elle peut aussi bien être cultivée, savoir tenir un fusil et marcher au pas…

  11. Une petite quantité de femmes dans chaque métier, c’est bon.
    Une grande, bonjour les dégâts !
    Lorsqu’elles commencent, elles en savent autant que leurs collègues masculins. Au fil du temps, soit à cause des maternités ou de la maison à tenir, elles n’ont plus le temps (ni le goût) de continuer à se former. Sauf exceptions qui confirment la règle.
    Et voilà les dégâts pour les clients, les patients, etc.
    C’est absolument une catastrophe et cela fait des années que je le dis sur le SB et ailleurs.
    Je connais un haut cadre qui avoue qu’il n’aurait jamais pu atteindre son statut sans son épouse qui fait ses valises (en pensant à tout, aux climats, réunions internationales, )les défait, s’occupe entièrement de la logistique de ses cravates et de la maison.
    Alors il peut rentrer tard de réunion sans souci, passer une grande partie de son temps en avion, tout roule pour lui.
    Mais si sa femme avait son poste ???

  12. A Jean Theis,
    Si sa femme avait son poste elle ferait toujours les valises, la logistique, la maison… tout en assurant le travail professionnel et en laissant penser à son cher époux que, non, non, non, cela ne la fatigue pas tant que cela… de mener au moins trois vies professionnelles à la fois (job + épouse + mère + foyer…) ! :-)
    Mais bien sûr, comme il serait un homme compréhensif et attentionné, il arrêterait de travailler pour faire homme au foyer !

  13. On reste consterné par la “bêtise”, car je crois que ce mot garde toute sa valeur, des choix qui sont opérés par nombre de jeunes filles, dans la sphère “catho”.
    Absence totale de réflexion personnelle sur l’avenir qui les attend et les conséquences, à très court terme, de leurs orientations scolaires puis professionnelles .
    Absence totale de réflexion familiale sur ces mêmes questions où se mêlent
    a/une fierté bien mal placée parce que la fifille à maman était une bosseuse et que çà rapporte gros dans les conversations de salon
    b/ l’ingénuité totale des donzelles sur les exigence propres à bien des professions au cours desquelles, on a honte de le préciser, elles auront un choix drastique à faire que n’auront pas à faire les garçons (tiens! c’est vraiment curieux, çà !!! mais quelle injustice !!!)
    c/ et plus encore, absence stupéfiante de réflexion spirituelle sur le destin actuel des nations et sur le rôle FONDAMENTAL que les femmes pourraientont y jouer ! Cà, pour mon épouse et moi-même, c’est le plus troublant, car le gros des troupes féminines-fortes-en-thème n’a strictement aucune résistance face aux autres filles de leur âge qui elles, affronteront sans aucune lumière particulière, les dégâts énormes du couple “pilule-avortement” ….
    Là! on est scotché !!!
    Y’ a encore du pain sur la planche …..

  14. À l’attention d’Oktavius, de Sylvie, et d’autres visiteurs.
    Du temps qu’il y avait des écoles primaires élémentaires de garçons et des écoles primaires élémentaires de filles, il y avait des instituteurs pour les garçons et des institutrices pour les filles. Des concours de recrutement séparés (et une formation séparée, chaque département disposant de son École Normale de Garçons et de son École Normale de Filles), en fonction des besoins en postes clairement identifiés.
    On a décidé qu’il fallait de écoles élémentaires mixtes, et on a vite fait un concours commun … qui perdure encore avec un recrutement où les garçons sont en infime minorité. Curieusement, dès qu’on regarde la population des cadres (Conseiller Pédagogiques, Inspecteurs), la proportion ne reflète pas du tout l’écrasante supériorité numérique des éléments féminins dans les classes.

  15. J’étais au Conseil Supérieur de Fonction Militaire lorsque Hernu a “fait” la féminisation. IL s’est appuyé sur un rapport établi par le général féminin de l’époque, le général Valérie André. Il n’a tenu aucun compte du vote du Conseil, qui dans la quasi totalité des représentants, y compris les militaires féminins (elles étaient dans les Services Communs, car il y a toujours eu des femmes dans l’Armée) refusa de voter ce projet. Les 3/4 des représentants se sont levés pour protester, interrompant la séance. Le dernier jours on a appris que le projet était adopté.
    Des restrictions avaient été émises:
    – pas de femmes dans les Unités paras de L’A. de Terre, ni dans les chars. etc…
    – pas de femmes embarquées dans les bâtiments de la Flotte….
    – en ce qui concerne l’A. de L’Air, le Chef d’Etat-Major nous avait rassemblé la veille pour nous annoncer que dans L’A. de l’Air la féminisation était faite mais qu’il n’y aurait pas de femmes dans la chasse ni chez les Commandos.
    On sait ce qui est advenu depuis…

  16. ” Ressources humaines”, des mots qui me répugnent, ils ont une odeur de comice agricole, de maquignonnage , alors qu’il s’agit de personnes humaines.
    Autrefois, avant la dégringolade des mentalités, on disait Chef du Personnel, c’était encore un peu respectueux, au moins en apparence, maintenant on entend cette abréviation odieuse : DRH. Pouah !

  17. commentaire de mon cardiologue quand je lui ai dit le nom de mon medecin traitant…
    “ha!une femme,35 heures,mercredi libre,fin de semaine(week end en novelangue),conges de maternite,accouchement,maladies des enfants”car meme les enfants de medecins n’en sont pas proteges…et j’en passe”comment etes vous encore en vie pour palier a tous ces charges la,allons,allons vous etes donc en bonne sante,un petit regime et tout rentrera dans l’ordre”
    cela fait dix ans,et vaille que vaille,je vis.
    je hais les femmes medecins.

  18. Beaucoup de commentaires intéressants, heureusement que les patrons du SB ont accepté de les remettre.
    J’avais été étonné par ce livre, lu debout en 20 minutes chez Virgin, la petite mémère “saint cyrienne” se plaint de la mysoginie de l’armée mais avoue quand même son “romantisme” à l’entrée :
    Lieutenante : Etre femme dans l’armée française
    “Le tableau sans complaisance du monde militaire vu par une jeune engagée volontaire. Marine Baron tient le pari de raconter son histoire inhabituelle sans sombrer dans la caricature et sans occulter pour autant les sujets qui fâchent, comme la misogynie et l’intolérance de l’institution. Elle travaille à présent dans l’industrie pharmaceutique.”
    http://www.amazon.fr/Lieutenante-Etre-femme-larm%C3%A9e-fran%C3%A7aise/dp/2207260232
    La petite en image :
    http://www.dailymotion.com/video/x98bnm_la-mysoginie-dans-l-armee-francaise_news
    Epatant !
    On y apprend qu’à l’armée il y a un “idéal de virilité” dans les commandos marines (0mn:50s) (demain j’invente l’eau chaude) ! Elle avoue à 2mn:20s “ne pas connaître de femmes heureuses dans l’Armée”.
    Pour ajouter au débat, pour les gens qui pensent que les femmes ne sont pas assez représentées dans les entreprises : il faudrait bien analyser le poids des RH composées largement de femmes. Elles ont la main mise sur les pré-sélections avec des critères curieux et non opérationnels le plus souvent.
    De plus elles squattent aussi des fonctions de type “expertises” et “analyses” loin des postes de production réelle (en raison des horaires comme noté par d’autres) et impriment des logiques de (non) hiérarchie et de réglements des conflits assez fantasques.

  19. Et j’oubliais, un des plus grands silences et un des plus proches de nous sur la “féminisation”, nous le croisons tout les jours dans les rues :
    Les femmes policiers dont la “vocation” est de trainer la nuit dans des Peugeot hors d’âge avec leurs collègues masculins pour ramener à la raison des alcoliques dangereux. “Vocation et parité” se rencontrent !

  20. Tous ces commentaires sont très lucides sur les limites du système de parité mais particulièrement acerbes sur les jeunes filles qui s’orientent vers des carrières plus masculines.
    Comment ferait-on s’il n’y avait plus de femmes gynécoloques obstétriciens ??? Ces messieurs sont peut-être très forts scientifiqueemnt parlants, mais nuls en psychologie féminine, ce qui est dans ce domaine une composante essentielle.
    Ceci mis à part, il faut prendre en compte que la plupart des jeunes femmes qui choisissent médecine, ingéniérie ou autre sont souvent très brillantes. Le problème, c’est qu’à 18 ans, personne (et surtout pas l’Education Nationale) ne les met en garde sur les choix difficiles qu’elles auront à faire plus tard avec ce genre de métier. Très peu de parents parlent de ce sujet à leurs filles, trop heureux qu’ils sont de voir leur enfant réussir dans les études, peut-être mieux que les frères.
    La société ne met pas en valeur la mère au foyer, ni les métiers plus féminins mais est-ce la faute de ces jeunes filles ?
    je suis moi-même ingénieur en travaux publics, j’ai arrêté de travailler à la naissance de mon 3 ème enfant. J’ai aujourd’hui 9 enfants et ne regrette pas mon cursus, ni mon expérience professionnelle ni mon choix de tout arrêter. Mais je reconnais que j’ai certainement pris la place, en école d’ingénieur, d’un jeune homme qui aurait, lui, pu faire une réelle carrière et subvenir aux besoins de sa famille.

  21. Dans le souci d’apporter le contradiction j’aimerais rappeller que les legionnaires romains redoutaient particulierement d’affronter les (barbares ?) gaulois parcequ’ils etaient accompagnes par les femmes qui maniaient l’épée et exhortaient les hommes à mourir avec elles plutôt que d’être esclaves..
    O tempora, o mores,

  22. On est militaire donc on fait la guerre et on donne la mort. La femme est faite pour donner la vie.

  23. Il faut aussi prendre en compte la crainte de ne pouvoir assurer la subistance de sa famille en cas de divorce, dans la recherche de professions sans chômage (fonctionnaires même militaires) et rémunératrices. Quelle jeune-fille peut maintenant se marier sachant pouvoir compter sur son mari (et sa famille !) avec certitude ? C’est aussi une douloureuse réalité.

  24. @ Frota, ingénieur en travaux publics, vous n’avez pas “pris la place, en école d’ingénieur, d’un jeune homme qui aurait, lui, pu faire une réelle carrière et subvenir aux besoins de sa famille” : votre départ était anticipé par la société, et votre éducation/expérience utile à vos enfants.
    En plus, “Quelle jeune-fille peut maintenant se marier sachant pouvoir compter sur son mari (et sa famille !) avec certitude ? C’est aussi une douloureuse réalité.(VD)”

  25. @ Frota, sans compter le chômage, le veuvage, la maladie…

  26. Je dirais volontiers à Frota qu’elle est l’expression même de notre perplexité sur la nullité des familles à éduquer leurs filles de façon globale.
    Car vous qui étiez une fille douée intellectuellment, vous avez exercé, comme n’importe quel homme un métier exigeant et passionnant! Chapeau bas ….
    Mais encore plus parce que vous n’avez pas dû reculer bien longtemps devant l’alternative que vous proposait un mari, un “homme”, un vrai, et avec qui vous avez réussi à donner à Dieu et ensuite à la France, 9 enfants ….
    Or dans le contexte épique que traverse notre civilisation, qui pourra amener une chance de redressement, sinon des enfants, des jeunes, qui prendront et prennent déjà des responsabilités et pourront peut-être, avec l’aide de Marie, orienter notamment notre pays vers autre chose que ce gangstérisme étatique lié au fric.
    Encore une fois, bravo pour cet exemple !!

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