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Pays : International

Les évêques hongrois défendent la Constitution de Viktor Orbàn

Lu sur Radio Vatican :

J"Mgr János Székely, évêque auxiliaire de Budapest, souligne que le gouvernement actuel de Viktor Orbàn défend des valeurs que l’Eglise considère comme essentielles. La nouvelle Constitution fait ainsi référence à Dieu, au christianisme et à la famille traditionnelle. Le texte défend la protection de la vie humaine dès sa conception ainsi que le mariage, considéré comme l’union de base la plus naturelle entre un homme et une femme et fondement de la famille. Il est clair – commente-t-il – que cela ne peut pas plaire aux intellectuels européens. D’autre part, le monde de la finance n’apprécie pas l’impôt supplémentaire imposé aux banques. Tels sont, selon Mgr János Székely, les vrais motifs, inavoués, des attaques lancées contre Viktor Orbàn. Le prélat approuve également la décision de réduire le nombre d’églises bénéficiant de subventions publiques. Il fallait mettre fin à la prolifération d’églises fictives créées de toutes pièces pour profiter des nombreux avantages prévus par la loi hongroise.

L’évêque auxiliaire de la capitale reconnaît en revanche qu’il y avait dans le texte original des articles qu’il a fallu corriger ou supprimer, comme le contrôle de la presse par l’Etat. D’autre part le gouvernement actuel a commis des erreurs sur le plan financier. Il a notamment donné l’impression de vouloir réduire l’autonomie de la banque centrale. Cela dit, le texte entré en vigueur le 1er janvier est, selon lui, tout à fait compatible avec le droit européen. Si Viktor Orbàn est la cible de tant d’attaques, insiste-t-il, c’est surtout parce qu’il défend des valeurs humaines et chrétiennes.

La nouvelle Constitution a des défenseurs y compris en dehors des frontières hongroises. Ainsi Grégor Puppinck, directeur du Centre européen pour le Droit et la Justice à Strasbourg et expert auprès du Conseil de l’Europe, constate que « la Hongrie n’entend pas se plier au modèle recommandé par les puissances supranationales. Dans une période de crise culturelle et d’échec des idéologies, la Hongrie prouve que le modèle postmoderne occidental n’est pas irrésistible. Il faut arrêter de penser que la globalisation impose nécessairement la postmodernité. Il existe des constantes dans les peuples qu’un siècle ne suffit pas à effacer, n’en déplaise aux idéologues”."

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8 commentaires

  1. Pourrions-nous adresser à l’ambassadeur de la Hongrie à Paris une motion de soutien afin qu’il n’entende pas que des ridicules “leçons de démocratie” de la part de ceux qui la foulent au pied sans vergogne avec une parfaite hypocrisie. Vive la Hongrie! Elle nous donne l’exemple.

  2. Si seulement la France pouvait suivre l’exemple de la Hongrie et du Royaume-Uni. Sainte Jeanne d’Arc, sauvez la France.

  3. Excellente la proposition de Clovis: une pétition de soutien à la Hongrie, pour faire pièce aux hurlements de la bien-pensance. Le Salon Beige devrait pouvoir nous organiser cela, non?

  4. Nos bons pasteurs pourraient peut-être s’inspirer de ce bel exemple, et se mettre avec courage à la défense du règne du Christ-Roi sur notre société.

  5. quel courage!
    quel exemple!
    prions pour la Hongrie, son clergé et tous ses habitants!
    M.J.

  6. @ Clovis et Quousque Tandem :
    Restons subsidiaire, le SB a d’autres chats à fouetter et chacun peut envoyer un court message de son crû à l’ambassade de Hongrie à Paris :
    Ambassadeur: S.E.M. László TRÓCSÁNYI
    Site Web:www.mfa.gov.hu/emb/paris
    E-mail:[email protected]
    Pour info, voici ce que j’écris :
    Excellence, veuillez accepter mes vives félicitations pour la nouvelle Constitution Hongroise et le courage qu’il faut et faudra pour la maintenir et la promouvoir.
    Merci pour ce bon exemple, premier signe d’un vrai renouvellement européen et mondial. Lebout – Touraine

  7. En ce moment,la Hongrie prend une orientation à contre-pieds au sein de l’Europe;les vrais motifs des attaques lancés contre son gouvernement semblent être “d’ordre financier”, selon ce prélat.
    A partir de là,la compréhension de l’animosité du débat s’éclaircit sur le fond.
    D’un côté on “fustige” dans une attitude amnésique concernant les racines chrétienne de l’Europe,et de l’autre on va jusqu’à accorder la primauté d’une race de chiens plus conforme à l’identité hongroise…un dialogue de sourd qui cache le “nerf de la guerre” cité plus haut.

  8. Dans saintjean chap. 12 on lit que Judas reprochait le gaspillage du Parfum par Marie de Bétanie sur les pieds de Notre Seigneur. “N’aurait-on pas pu donner 300 deniers aux pauvres ?”, mais en réalité ces paroles très logiques n’étaient que du flan pour cacher qu’il était voleur.
    Ici on a la même chose : les européistes paiens invoquent la “liberté” mais en réalité il ne veulent que l’argent et comme Judas sont incapables de comprendre les arguments de Mari de Bétanie qui d’ailleurs n’en émet aucun parce qu’ils sont évidents et que c’est vain. A noter que c’est Jésus qui met le holà : “Laisse là !”. La Hongrie est bénie d’avoir osé en ces temps honorer les valeurs chrétiennes : Dieu ne peut pas rester insensible à cette attitude.

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