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Les évêques et prêtres français qui critiquent l’islamisation n’ont pas de relais

Les évêques et prêtres français qui critiquent l’islamisation n’ont pas de relais

Joachim Véliocas, qui vient de publier son, nouveau livre “L’Eglise face à l’islam: entre naïveté et lucidité“, répond aux questions du site Breizh-info dans son livre, il dresse notamment le bilan de cinquante ans de relations islamo-chrétiennes, en remontant aux racines des malentendus : chapelles devenues mosquées, mosquées inaugurées en présence d’évêques, instituts catholiques à la dérive, les fidèles ont de quoi s’inquiéter tout en soulignant les positions courageuses d’autres évêques et de cardinaux, minoritaires. Extraits :

Vous avez publié récemment un livre intitulé l’Église face à l’Islam. entre naïveté et lucidité. Un livre sous forme de cri d’alerte ?

Oui j’essaye de lancer une alerte chez les catholiques dont je suis, il ne faut plus hésiter à faire des remontrances publiques aux évêques qui approuvent les constructions de grandes mosquées, qui rencontrent des islamistes pour leur dire qu’ils peuvent compter sur-eux pour faire la leçon à leurs fidèles sur les beautés de l’islam.

Je pense au cardinal Ricard à Bordeaux qui s’est rendu à la mosquée de Pessac, pourtant vivier de fichés FSPRT, pour y déplorer la « peur » des catholiques face à l’islamisation. Je pense au cardinal Barbarin qui soutient l’institut musulman de Lyon alors que ses dirigeants demandent la libération de Tariq Ramadan, en plus d’avoir inauguré une mosquée frériste à Bron-Terraillon. Je pense à Monseigneur Santier à Créteil qui invite l’imam de la ville pourtant déchu de notre nationalité en 2008 pour radicalisme, à parler dans sa cathédrale. Je pense à l’évêque de Poitiers qui se rend amicalement à la grande mosquée UOIF de Poitiers dont le nom est dédié aux djihadistes du « Pavé des martyrs » nom musulman de la bataille de 732. Je pense aux évêques successifs de Strasbourg qui ont soutenu le projet de grande mosquée et ses financements publics, qui s’avère maintenant salafisto-compatible (…) On touche le fond avec Monseigneur Dagens qui ne veut pas diaboliser tous les djihadistes en Syrie, ou l’évêque de Saint-Etienne Mgr Lebrun, qui demande pardon aux musulmans car ses fidèles ont du mal à comprendre les constructions de mosquées. Il y a d’autres exemples dans mon livre, la plupart des évêques français sont entrés en collaboration avec les islamistes, qui est pour eux le moyen de passer pour des gentils devant les médias mondains.

Comment expliquez vous la position aujourd’hui de quasi soumission des autorités de l’Eglise vis-à-vis de l’Islam ? N’est-ce pas là un bouleversement historique profond quand on pense aux relations du passé entre les deux religions ?

« Soumission des autorités » je ne le formulerais pas comme ça, je dirais plutôt recherche à tout prix de la sympathie des musulmans, ce qui passe par une bienveillance à l’égard des salafistes et des fréristes qui forment une grosse partie des associations musulmanes. Avant, les évêques reconnaissaient l’islam comme une hérésie, une machine à déchristianiser, maintenant ils placent à la tête du Service épiscopal pour le dialogue le père Feroldi pour qui l’islam « est un autre chemin qui mène à Dieu ». Des évêques croient naïvement que l’islamisation est une aubaine pour lutter contre le laïcisme (…)

L’acceptation des flux migratoires provenant de pays musulmans est une soumission au politiquement correct, on ne compte plus les homélies où le « migrant », sans s’embarrasser de distinctions entre le clandestin, le réfugié politique et le travailleur en règle, est perçu comme un autre Christ à accueillir.

Qu’est-ce qui explique l’inaudibilité de prêtres ou d’évêques qui eux, ne veulent pas transiger ?

La conférence épiscopale est dirigée par Monseigneur Pontier, favorable à une Grande mosquée à Marseille, et les postes clés sont détenus par sa tendance. Les responsables du Service national des Relations avec les musulmans sont tous islamophiles, et c’est eux que les médias interrogent. Les prêtres qui en privé critiquent l’islamisation n’ont pas de relais (…)

Comment sont perçus les islamophiles du catholicisme, notamment dans le monde arabe et africain ?

Les évêques d’Orient sont les plus lucides sur la pression islamiste qui les acculent à la survie. Monseigneur Amel Shimoun Nona, l’archevêque de Mossoul, dans une interview vidéo accordée au Corriere Della Sera en août 2014 avait anticipé les massacres commis en Europe « Notre souffrance est un prélude à ce que vous-mêmes, chrétiens européens et occidentaux, souffrirez dans un futur proche ». Il tentait d’alerter sur les faiblesses européennes, continent dont le droit n’est pas adapté à la menace : « S’il-vous-plaît, il faut que vous compreniez. Vos principes libéraux et démocratiques n’ont aucune valeur ici. Vous devez reconsidérer la réalité du Moyen-Orient, car vous accueillez un nombre croissant de musulmans. Vous aussi, vous êtes en danger » (…)”

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8 commentaires

  1. Merci au Salon Beige pour cet article et à Joachim Véliocas pour son livre, criant de vérité. Face à l’invasion islamique, je me permets de relayer ici deux pétitions de l’association Damoclès, que j’ai découverte hier par hasard et qui mériterait pourtant un plus grand écho:
    – Contre le retour des djihadistes en France: https://damocles.co/stop-djihadistes/
    – Pour un référendum sur l’immigration, lancée par Laurent Obertone: https://damocles.co/referendum-immigration/
    “On n’a pas le droit de se plaindre si l’on n’essaie même pas. Si vous n’agissez pas tout de suite, vous ne pourrez pas dire « je ne savais pas » quand les prochaines générations vous accuseront d’avoir détourné le regard.”
    Merci par avance à ceux qui s’engageront pour la préservation de la France en signant et diffusant ces deux pétitions.

  2. La collaboration des évêques d’aujourd’hui est comparable à celle de 1940
    Ce sont les mêmes raisons
    Dans 50 ans ils seront la honte de l’Eglise.
    Encore au moins en 1940 il y avait l’excuse de sortir de 70 ans de république franc maçonne

  3. Les soumissions des évêques de France ne sont pas nouvelles voire inscrites dans leurs ADN : soumission à la République laïque et franc-maçonne, soumission au libertarisme sociétal, soumission à l’islamisme pour ne citer que les cas les plus flagrants.
    Un ancien homme politique français disait voici quelques années constater avec tristesse que nombre d’évêques étaient fiers de se balader flanqués de leur imam. la situation a empiré depuis lors.
    Monseigneur Pontier, président de la conférence épiscopale, est vraisemblablement un évêque de compromis mais ne brille pas par son énergie.
    Quant au pape François, au nom du voyage de l’Eglise vers les périphéries, je crains qu’il ne l’enfonce.
    Il faudra un choc pour espérer un salut.

  4. Sans compter tous ces clercs qui appellent Mahomet « prophète ». C’est une grave hérésie.

  5. il y a au moins un prêtre qui n’est pas un dhimi sur le site de réinformation que j’adore: dreuze info

  6. Difficile à faire car il faut séparer le bon grain de l’ivraie
    Puis je priver mon prêtre de ressources pour cette raison, surtout si lui ne suit pas la ligne officielle

    • Je suis confrontée au même dilemme. Chaque année dans ma paroisse il nous est fait état de la diminution du nombre de jeunes donateurs. Je dois avouer que depuis quatre ans que je travaille, j’ai parfois contribué à cette diminution, préférant que le fruit de mon labeur ne vienne pas servir le progressisme, les agences de communication qui font de beaux prospectus totalement creux, mais bénéficie plutôt à tant de ces associations plus attachées à la Tradition de l’Eglise (notamment Salon Beige, Fondation Jérôme Lejeune, AED, Solidarité Kosovo, communautés traditionalistes…), que ce soit en France ou en Orient. Je dois avouer que même pour la quête, je me pose parfois des questions quant à la façon dont elle va être utilisée. Peut-être s’agit-il de ma part d’un trop gros attachement aux choses matérielles. S’il est du devoir du catholique de contribuer au denier de l’Eglise et à la quête, comme le précisent certains manuels de préparation à la confession, il serait tout de même souhaitable de pouvoir cibler son don, comme l’Eglise l’exige pour le Téléthon (avec toutes les limites que présente cette comparaison). Je ne voudrais pas tomber dans le hors sujet, mais cette question (contribuer financièrement en tant que catholique, mais pas à la décadence hélas assez répandue) est un vrai dilemme et si certains lecteurs ou rédacteurs ont des avis sur la question, je les lirai avec plaisir. Merci.

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