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Culture de mort : Euthanasie

Les évêques espagnols : “La vie est un don, l’euthanasie un échec”

Les évêques espagnols : “La vie est un don, l’euthanasie un échec”

Les évêques espagnols ont lancé une journée de prière et de jeûne pour prier que le Seigneur inspire de bonnes lois et arrête la culture de mort. En effet, le congrès espagnol est sur le point d’approuver la loi sur l’euthanasie, en douce pendant ce temps de pandémie afin qu’il n’y ait aucune manifestation ni dialogue public…

Voici le communiqué de la conférence épiscopale espagnole: “La vie est un don, l’euthanasie un échec” (traduction rapide) :

  1. Le Congrès des députés est sur le point d’achever l’approbation de la loi organique réglementant l’euthanasie. Le traitement a été effectué de manière suspecte accélérée, en période de pandémie et en état d’alerte, sans écoute ni dialogue public. Le fait est d’autant plus grave qu’il établit une rupture morale; un changement dans les buts de l’État: de la défense de la vie à la responsabilité de la mort infligée; et aussi du corps médical, «appelé autant que possible à guérir ou du moins à soulager, en tout cas à consoler, et à ne jamais causer intentionnellement la mort». C’est une proposition qui correspond à la vision anthropologique et culturelle des systèmes de pouvoir dominants dans le monde.
  2. La Congrégation pour la Doctrine de la Foi, avec l’approbation expresse du Pape François, a publié la Lettre Samaritanus bonus sur le soin des personnes dans les phases critiques et terminales de la vie. Ce texte éclaire la réflexion et le jugement moral sur ce type de législation. Aussi la Conférence épiscopale espagnole, avec le document Semeurs d’espoir. Accueillir, protéger et accompagner dans la phase finale de cette vie, offre quelques lignes directrices clarifiantes en la matière.
  3. Nous demandons la promotion des soins palliatifs, qui aident à vivre la maladie grave sans douleur et l’accompagnement intégral, donc aussi spirituel, des malades et de leurs familles. Cette prise en charge complète soulage la douleur, réconforte et offre l’espoir qui vient de la foi et donne un sens à toute vie humaine, même dans la souffrance et la vulnérabilité.
  4. La pandémie a révélé la fragilité de la vie et suscité une demande de soins, en même temps que l’indignation face à l’exclusion des soins aux personnes âgées. On a pris conscience que mettre fin à la vie ne peut être la solution pour s’attaquer à un problème humain. Nous avons apprécié le travail des agents de santé et la valeur de notre santé publique, exigeant même son amélioration et une plus grande attention budgétaire. La mort causée ne peut pas être un raccourci qui nous permet d’économiser des ressources humaines et financières en soins palliatifs et en soutien global. Au contraire, face à la mort comme solution, il est nécessaire d’investir dans les soins et la proximité dont nous avons tous besoin dans la dernière étape de cette vie. C’est la vraie compassion.
  5. L’expérience des quelques pays où elle a été légalisée nous apprend que l’euthanasie incite à la mort des plus faibles. En accordant ce droit supposé, la personne, qui est vécue comme un fardeau pour la famille et un poids social, se sent conditionnée à demander la mort lorsqu’une loi la presse dans cette direction. Le manque de soins palliatifs est également une expression de l’inégalité sociale. Beaucoup de gens meurent sans pouvoir bénéficier de ces soins et seuls ceux qui peuvent les payer comptent sur eux.
  6. Avec le Pape nous disons: «L’euthanasie et le suicide assisté sont une défaite pour tous. La réponse à laquelle nous sommes appelés est de ne jamais abandonner ceux qui souffrent, de ne jamais abandonner, mais de se soucier et d’aimer pour donner de l’espoir. Nous vous invitons à répondre à cet appel par la prière, la sollicitude et le témoignage public qui favorisent un engagement personnel et institutionnel en faveur de la vie, des soins et une vraie bonne mort en compagnie et dans l’espérance.
  7. Nous demandons à ceux qui ont la responsabilité de prendre ces décisions sérieuses d’agir en conscience, selon la vérité et la justice.
  8. Pour cette raison, nous convoquons les catholiques espagnols à une journée de jeûne et de prière le mercredi 16 décembre prochain pour demander au Seigneur d’inspirer des lois qui respectent et favorisent le soin de la vie humaine. Nous invitons autant de personnes et d’institutions souhaitant se joindre à cette initiative. Nous accueillons sainte Marie, Mère de la vie et de la santé des malades et l’intercession de saint Joseph, patronne de la bonne mort, en son année jubilaire.

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2 commentaires

  1. La gangrène satanique s’étend au monde entier.
    C’est bon signe, celui de la fin prochaine de Babylone.

  2. Non, messeigneurs, l’euthanasie n’est pas un échec, ni une défaite : c’est un MEURTRE, au même titre que l’avortement ! Mais il est vrai que dans cette Église (post-)conciliaire avachie, il n’y plus de péché originel, ni même plus de péché du tout (exceptées les “phobies”, xéno-, homo-, etc. politiquement correctes), qu’il n’y a plus d’Enfer et que Satan n’existe pas. En conséquence, le Christ n’est plus le Sauveur, mais un maître de sagesse, au même titre que Bouddha ! Lamentable troupeau !!

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