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France : Société / Valeurs chrétiennes : Education

Les enfants savent de moins en moins bien lire : problème de sous ou de méthode ?

L'étude Pirls (Programme international de recherche en lecture
scolaire), coordonnée tous les cinq ans dans 45 pays, dont 23 européens,
par l'Association internationale pour l'évaluation des performances
éducatives, révèle que les élèves
français âgés de 10 ans maîtrisent moins bien la lecture que la moyenne
des écoliers européens du même âge
. Et leurs
performances se sont dégradées depuis une décennie. Pire : tous les établissements sont touchés, et même le groupe des très
bons élèves enregistre des résultats en recul par rapport à
la moyenne européenne.

EUne fois le constat fait, comment agir ? Le Monde estime que cette étude justifie les mesures dépensières de Vincent Peillon, le
ministre de l'éducation nationale :

"on pourrait croire que l'enquête Pirls a été commandée par le ministre
de l'éducation nationale pour justifier sa politique. Et pour répondre à
tous ceux qui s'affolent ou s'insurgent de voir le gouvernement
déverser tant de milliards dans le tonneau des Danaïdes de l'école et
recruter des enseignants par dizaines de milliers."

Or, depuis le temps que le ministère de l'éducation nationale avale le budget français, nous savons que le problème de l'école n'est pas un problème de moyen, mais de méthode. Et Le Monde, qui n'a pas encore assimilé le principe de non-contradiction, explique :

"Or ce n'est pas une fatalité, comme
le démontre, notamment, l'exemple des Etats-Unis, bien évalué par Pirls.
Depuis 1997, la lecture y est devenue un combat national. A cette date,
le Congrès a mis en place une commission chargée de faire la synthèse
de toutes les recherches scientifiques sur l'apprentissage de la
lecture, d'identifier les méthodes les plus efficaces et d'établir un
plan de bataille
, le National Reading Panel, qui a sensibilisé de
nombreux Etats de l'Union. Résultat : les écoliers américains ont
nettement amélioré leurs performances en lecture depuis dix ans.
"

C'est bien un problème de méthode pédagogique, mais Le Monde interdit d'en parler :

Si
la France veut sérieusement refonder son école, il est donc urgent
qu'elle sorte de ses vieilles querelles (entre méthode syllabique et
globale, par exemple)
, qu'elle adopte une approche plus scientifique et
tire profit des expériences convaincantes mises en oeuvre à l'étranger.
Le chef de l'Etat a fait de l'éducation, et en particulier de l'école,
une priorité nationale : au-delà des moyens, indispensables, cela
suppose des méthodes, efficaces.
"

Il faut donc trouver des méthodes efficaces qui ne remettent pas en cause les méthodes d'apprentissage de la lecture… C'est le serpent qui se mord la queue.

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10 commentaires

  1. Voici une liste, fournie par SOS éducation, de méthodes syllabiques :
    http://www.soseducation.org/savoir_lire_au_cp.php

  2. Problème de méthode et pas de sous, l’on peut apprendre à lire et à écrire en écrivant avec une baguette sur le sable, mais ce qu’il faut c’est apprendre les bases.
    Ce phénomène est constaté aussi en Espagne, par exemple (les mêmes causes) et pourtant l’espagnol peut sembler au départ plus facile que le français. Tout le monde de l’autre côté des Pyrénées et qui ne veut pas faire de l’idéologie s’en désole de la même façon.

  3. Il faut absolument lier l’écriture et la lecture.Les neuroscintifiques estiment que la méthose syllabique est la plus conforme au fonctionnement des mécanismes cérébraux d’apprentissage et de mémorisation.La bonne vieille méthode Boscher, chère aux bretons était parfaite , car elle associait des images aux sons et aux gestes d’écriture.Pour un prix dérisoire elle servait à bien apprendre la lecture, l’écriture, le calcul.Mais la révolution n’a que faire de la science…et du bon sens

  4. “On ne résoud pas les problèmes avec ceux qui les ont créés.” (Albert Einstein)
    Demander au Monde de reconnaître les méfaits immenses de la méthode globale, c’est peine perdue.

  5. Retourner à la méthode globale et assurer la discipline.
    Que de temps perdu actuellement pour qu’un professeur arrive à avoir du calme dans sa classe. On pourrait faire des statistiques sur ces longues minutes perdues chaque heure, consacrées à obtenir un peu de silence.

  6. Les jeunes enfants vivant en France savent moins bien lire!Mais 25% d’entre eux sont issus de l’immigration…Donc les jeunes Français lisent très bien!

  7. Et oui c’est bien cela, l’aveuglement idéologique de nos dirigeants de droite comme de gauche continue à projeter violemment nos enfants contre le mur de l’échec et de la médiocrité scolaire.
    Ils veulent pas le voir, et bien tirons en les conséquences qui s’imposent: il faut sortir de ce système et aider au développement des écoles hors contrat où de bonnes méthodes sont enseignées.
    Car ce n’est pas seulement la lecture qui est en cause, mais l’ensemble des apprentissages qui sont faits en dépis du bon sens.
    Je ne résiste pas à la tentation de profiter de ce message pour vous dire le bien que je pense de l’école Sainte FAUSTINE de Poitiers qui vient d’ouvrir sur Poitiers grâce à la persévérance d’amis qui nous ont entrainés dans leur sillage.
    Mon fils y est et s’épanoui pour notre plus grande joie.
    Et croyez moi, à Sainte FAUSTINE ce n’est pas seulement la méthode de lecture qui est bonne…
    Alors on va nous dire que c’est discriminant, car plus cher.
    Oui certes, ce à quoi je vais répondre que des solutions existent et que dans bon nombre d’école des gens sans grands moyens parviennent à scolariser leurs enfants grâces aux aides qui peuvent se débloquer ici ou là.
    Et puis l’enjeux est de taille: l’avenir de nos enfants qui vaut bien quelques sacrifices.

  8. Lorsque j’étais enfant, nous tirions le diable par la queue, à six dans deux pièces, et les fins de mois étaient difficiles. Mais lorsque je suis entré à l’école, à cinq ans, je savais lire. Ce n’est pas une question d’argent.
    De même, Malika Sorel-Sutter, dans son excellent livre “LE PUZZLE DE L’INTEGRATION, LES PIECES QUI VOUS MANQUENT” souligne, dans le chapitre dénonçant la discrimination positive : “Arrivés aux Etats-Unis avec un très faible niveau économique, les enfants des familles asiatiques se retrouvent très rapidement en haut de tous les podiums, preuve s’il en fallait qu’être issu d’une famille pauvre est très loin de vouer un élève à l’échec scolaire et à la délinquance.”

  9. des enfants qui ne savent pas lire
    et des adultes qui ne comprennent pas ce qu’ils lisent

  10. Quel mal on se donne pour nous persuader que l’on peut reussir sans effort personnel !
    Le mythe de l’egalité justifie toutes les inepties.

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