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Culture de mort : Avortement / Institutions internationales

Les enfants morts-nés n’intéressent pas l’ONU

Lu sur C-Fam :

C "Environ trois millions d’enfants meurent chaque année durant le travail et l’accouchement, ou pendant les quelques semaines précédant leur naissance ; plus que le nombre de morts du VIH/SIDA. Mais les Nations Unies ne les comptent pas. Une nouvelle étude affirme que cela s’explique par les sensibilités liées à la politique de l’avortement. […]

Une des raisons pour lesquelles ce phénomène reste « dans l’ombre » est le sentiment général favorable à l’avortement, affirme le rapport. L’Organisation Mondiale de la Santé n’inclue pas dans le nombre d’enfants mort-nés les enfants qui décèdent avant 28 semaines, même si certains enfants sont viables dès 22 semaines dans la plupart des pays développés. Des données consolidées pourraient faire apparaître un nombre supérieur d’enfant mort-nés 40% dans ces pays.

L’éditeur du Lancet, Richard Horton, affirme que ne pas compter ces enfants revient à « nier aux parents la gravité d’un chagrin qui les touche », mais « à considérer que dans de nombreux pays, l’avortement est permis parfois jusque 24 semaines, on commence à comprendre pourquoi les autorités ont tant de mal à en tirer les conséquences ». Cependant Horton n’y voit pas un dilemme : « chaque femme a droit à un avortement sans danger… mais elle a aussi le droit à ce que soit prise en compte la mort de son enfant lorsqu’elle l’a désiré ».

Un des plus farouches adversaires de Horton dans sa quête pour l’amélioration des données a été le lobby pro-avortement. Celui-ci s’est opposé à Horton l’année dernière lorsqu’il a publié une étude indépendante remettant en question les données de l’OMS et la méthodologie utilisée en matière de santé maternelle que le lobby avait utilisé pour la promotion de l’avortement."

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2 commentaires

  1. “chaque femme a (…) le droit à ce que soit prise en compte la mort de son enfant lorsqu’elle l’a désiré”
    Autrement dit, un enfant n’existe vraiment que si ses parents en ont envie.
    C’était l’opinion usuelle en Grèce Antique. Et nous sommes au vingt-et-unième siècle? Et nous sommes les “héritiers des Lumières”???

  2. « chaque femme a droit à un avortement sans danger… mais elle a aussi le droit à ce que soit prise en compte la mort de son enfant lorsqu’elle l’a désiré ».
    donc la femme qui n’en veut pas, se débarrasse d’un bout de chair qui n’est pas un être humain. En revanche, celle qui le désirait pleure un bébé.
    Bébé ou pas bébé, faudrait savoir !

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