Né de la volonté d'élus socialistes de reconquérir la "France des pavillons" négligée par le PS, le mouvement sonne l'alarme après six mois. Mardi 13 novembre, ce mouvement regroupant intellectuels plus ou moins proches du PS et élus socialistes, a organisé son premier séminaire (près de 200 participants, dont une trentaine de députés socialistes) sur le thème : "La gauche au pouvoir et son rapport aux classes populaires". L'idée est d'éviter un 21 avril 2002 en 2017.
Dans la bataille des idées à gauche, la "Gauche pop" s'est définie contre le think thank Terra Nova, qui conseille aux socialistes de rompre avec les catégories populaires au profit des minorités sociales. François Kalfon, conseiller régional d'Ile-de-France, spécialiste de l'opinion au PS, et Laurent Baumel, maire de Ballan-Miré et député d'Indre-et-Loire, 2 anciens strauss-kahniens, rejoints par le député du Val-d'Oise et maire d'Argenteuil Philippe Doucet, publient Plaidoyer pour une gauche populaire, que rejoignent plusieurs intellectuels comme le politiste Laurent Bouvet ("croyant mais non pratiquant"), prochain patron du Cevipof, et Philippe Guibert, chargé du service d'information du gouvernement.
Un combat pour le social et l'emploi qui doit être, pour la Gauche pop, l'"agenda principal" du gouvernement, bien avant les réformes de société, comme le mariage. Laurent Baumel explique :
"Ce n'est pas l'heure de mener des débats d'avant-garde qui ne recréent pas de la confiance avec les couches populaires qui ont le sentiment que la gauche ne s'occupe pas d'elles".
Dans son dernier ouvrage paru en janvier, Le Sens du peuple, la gauche, la démocratie, le populisme (Gallimard, 304 p., 18,50 €), Laurent Bouvet plaide pour que la gauche retrouve "le sens du commun, donc de la République" contre le risque d'un nouveau pouvoir socialiste frappé de "zapatérisme" avec la défense de réformes purement sociétales en direction de minorités, tels le mariage ou le droit de vote accordé aux étrangers aux scrutins locaux.
Isa
Décidément, le peuple ne comprendra jamais rien à l’avant-garde…
“la famille vivait dans un “contexte social tout à fait confortable, avec un chef de famille extrêmement intelligent, qui gagne très bien sa vie à l’époque, dans une magnifique propriété aux alentours de Compiègne”, assure Me Florence Danne-Thiefine, l’avocate de la mère”
http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/11/13/un-inceste-consenti-entre-pere-et-filles-juge-en-appel_1790045_3224.html
Saint Maur
Cher Philippe Sollers,
Ceci est un message qui vient directement de ce que vous avez appelé “France moisie”.
Cette France, apparemment, n’est pas si moisie que cela puisque dix ans après les manifestations contre le Pacs, elle se réveille à nouveau face à ce projet inique de mariage pour tous.
Cette moisissure que vous croyez voir, nous la voyons tous les jours dans les médias et votre petit milieu d’intellectuels parisiens puant le snobisme germanopratin qui sous des prétextes de branchitude veut nous faire prendre des vessies pour des lanternes en remettant en cause l’altérité sexuelle fondement même de notre civilisation.
Vous croyez représenter une certaine idée de la France, mais vous ne représentez que votre petit cercle mondain, engoncé dans votre étroitesse d’esprit.
Philippe, l’heure n’est plus aux tergiversations et à vos circonvolutions intellectuelles dans vos textes illisibles. Ayez pour une fois les idées claires et ne moisissez pas dans votre bureau et vos élucubrations post soixantes huitardes.
Rejoignez notre mouvement qui ne cesse de s’étendre et qui bientôt comme une immense vague submergera vos certitudes.
Je vous prie d’agréer, Cher Philippe Sollers, l’expression de mes salutations distinguée.