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Europe : politique

Les dépenses scandaleuses des institutions européennes

Lu dans Minute :

"En 2008, et pour la quatorzième année consécutive, la Cour des comptes européenne a rejeté le budget européen qui s’élève tout de même à 117 milliards d’euros et auquel la France contribue à hauteur de 17%. Motif: «Les niveaux trop élevés d’erreur concernant la légalité et la régularité des opérations dans la plupart des domaines budgétaires ont conduit la Cour à formuler des opinions défavorables.» Qu’en termes élégants ces choses-là sont dites. Le Livre noir de l’Europe cite pas moins de 80 scandales concrets. […]

Au palmarès des dépenses européennes, celles ayant trait à la propagande pour se faire aimer de ses sujets ou parvenir à ses fins sont peut-être les plus scandaleuses. La Commission dispose ainsi d’un budget communication qui s’est élevé en 2008 à 2,4 milliards d’euros, soit plus que le budget de communication mondial de Coca-Cola qui s’est «limité» à 2 milliards d’euros! Le Parlement européen n’est pas en reste, qui a sa propre chaîne de télévision – qui le savait? –, Europarl TV, destinée à «faire entrer l’Union européenne dans une ère nouvelle de popularité». Coût de l’opération: 40 millions d’euros pour 300 heures de programmes par an, soit moins d’une heure par jour, et pour avoir été visionnée par 120000 personnes sur les 500 millions vivant au sein de l’Union! Pour les élections européennes de juin dernier, le budget communication du Parlement européen s’est élevé à 15,4 millions d’euros. Objectif: limiter l’abstention. Résultat: un bide complet puisque le taux d’abstention a atteint 57% en France, 75% en République tchèque et jusqu’à 80 % en Lituanie et en Slovaquie! […]

[L]a Commission […] a dépensé 1,8 million d’euros en frais de communication pour que les Irlandais finissent par dire oui au traité de Lisbonne… Quant aux subventions dites de «préadhésion» visant à financer les réformes internes nécessaires à l’entrée de la Turquie dans l’UE, elles coûtent dans les 564 millions par an. La France, qui est le deuxième contributeur européen, verse ainsi tous les ans 102,64 millions d’euros à la Turquie !

Toute cette politique nécessite le bien-être des fonctionnaires travaillant au sein de la commission. L’année dernière, elle a donc acquis 20 machines à café de luxe à 5000 euros pièce, soit 100000 euros. Le café n’a pas coulé à flot longtemps: elles ont dû être arrêtées à la suite de la plainte d’un employé, plainte relative au niveau de nickel qu’il dit avoir constaté dans le café produit par ces distributeurs. […] Le Parlement s’est ainsi offert, pour 9,3 millions d’euros – soit environ 12000 euros par député… – un complexe aquatique comprenant piscine, spa, jacuzzi et hammam."

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3 commentaires

  1. Union européenne et despotisme éclairé
    De bout en bout l’Europe est une construction destinée à servir les intérêts américains. Pour y parvenir les Usa ont pratiqué un stratagème classique inventé par les chinois « la stratégie des chaînes ». Elle leur permit aux de contrôler la construction européenne en la confinant dans un système absurde autobloquant. Par ce processus les nations européennes ont en fait consenti à abandonner leur souveraineté pour que le projet mondialiste puisse se déployer. La France, en ce sens était, le verrou qui empêcha longtemps le projet des élites transnationales. Même après le départ de De Gaulle, son héritage n’a pas pu être liquidé d’un bloc. Il a fallu beaucoup de concessions progressives, lentes pour qu’avec Sarkozy la France soit, au niveau de l’appareil d’Etat, entièrement converti au mondialisme. Mais le peuple, à mon avis réserve une belle surprise à ses élites décadentes.
    Le projet européen participe du projet de neutralisation de la démocratie, formulé par la commission trilatérale en 1975 consacré à la gouvernabilité des sociétés modernes ( the crisis of democraty, 1975)(*).
    Dans ses mémoires, Jacques Delors a vendu la mèche, il y reconnaît que la construction européenne, en effet, est « une sorte de doux despotisme éclairé. » M. Tommaso Padoa-Schioppa, qui dirige un important think-tank européiste, qui milita ardemment pour le reconversion du Traité constitutionnel, qui fut ministre de l’économie et des finance sous Prodi et qui fut membre du directoire central de la banque européenne , bref un des éléments moteurs de la construction européenne, est lui carrément passé aux aveux dans le numéro 87 de la revue “Commentaire” : « L’aventure européenne a également fait émerger, tout en montrant leur efficacité, des modes d’action politique bien différents de ceux qui caractérisent les démocraties contemporaines, fondées sur les partis, les élections, des procédures et structures préétablies, le cadre national et la professionnalisation de la politique. (…) A côté du politicien de métier, existent ceux qui conçoivent la politique comme une lutte dont le but est de créer un pouvoir différent, tout en sachant que, une fois créé, ce pouvoir sera, presque à coup sûr, pris par d’autres (…) La construction européenne est une révolution, même si les révolutionnaires ne sont pas des conspirateurs blêmes et maigres, mais des employés, des fonctionnaires, des banquiers et des professeurs (…) L’Europe s’est formée en pleine légitimité institutionnelle. Mais elle ne procède pas d’un mouvement démocratique (…) Entre les deux pôles du consensus populaire et du leadership de quelques gouvernants, l’Europe s’est faite en suivant une méthode que l ‘on pourrait définir du terme de despotisme éclairé”.
    Cependant vous avez raison. Les USA n’ont plus la puissance de contrôler le monde. Mais les USA ne sont eux-mêmes qu’une étape dans le projet mondialiste. Le projet mondialiste ce n’est pas l’extension du pouvoir américain à toute la planète. Les gauchistes se trompent lourdement en pensant que le mondialisme consiste en un asservissement des nations à la puissance impériale américaine. Le projet mondialiste a pour visée ultime la dissolution de la souveraineté de toutes les nations, y compris la nation américaine, dans les instances de gouvernance mondiale.
    (*)Ce rapport constitue la matrice idéologique du nouvel ordre mondial. Dès son chapitre introductif il oppose les intellectuels qui se déterminent en fonction de valeurs, et dont l’activité met donc en péril les équilibres fondateurs de la société libérale, et ceux qui se cantonne à une approche purement technique et politique des problèmes de la société induistrielle avancée..

  2. Tout simplement sidérent…

  3. Un jour ou l’autre il va falloir sortir les potences, il n’y a pas d’autre solution pour se débarrasser de ce soviet plus que suprême.

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