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France : Société

Les chomeurs, combien de divisions ?

Déjà il faut s’entendre sur la définition du chômage. Selon le BIT (Bureau international du travail), un chômeur n’a pas d’emploi, en recherche un activement et est disponible dans les deux semaines pour l’occuper. Si la personne interrogée a travaillé une heure dans la semaine servant de référence, elle est considérée comme «active». Ainsi, le BIT comptabilise, en 2007 en France, 2,2 millions de demandeurs d’emploi et 25,6 millions d’actifs âgés de 15 ans et plus.

L’Insee estime que cette description « ne rend pas compte de la diversité des situations individuelles ». Ses enquêteurs ont donc complété la définition du BIT avec de nouveaux indicateurs. Selon ce nouveau calcul, en 2007, 2,9 millions de Français «n’ont pas d’emploi et en souhaitent un». Parmi eux, 770 000 «inactifs» au sens du BIT. Des personnes qui, pour 480 000 d’entre elles, recherchent un emploi, mais ne sont pas disponibles dans les deux semaines.

Surtout, l’enquête de l’Insee pointe du doigt le poids du temps partiel subi : 1,4 million de personnes ont, pour la plupart, un emploi à temps partiel et aimeraient travailler davantage, voire dans un tout autre domaine.

Michel Janva

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2 commentaires

  1. La grande distribution est principalement responsable des temps partiels.
    C’est pour eux un moyen de pression supplémentaire sur le personnel.
    De plus très souvent ce temps partiel, est découpé en deux tranches horaires du matin et de l’après-midi!
    Ce qui fait que la personne, souvent une caissière( appelée hôtesse de caisse pour la valoriser)ne peut pas travailler dans une autre entreprise, et est donc condamnée à un salaire de misère.
    De plus, n’ayant rien à faire entre les deux plages horaires, elles tuent le temps en salle de pause à critiquer l’entreprise et le système!
    Impossible de rentrer chez elles, elles habitent trop loin et les frais dépasseraient le salaire !
    La grande distribution a en quelques années, tué des milliers de petits commerçants, créé des milliers de chômeurs, créé un sous-prolétariat, instauré et développé la « bouffe » industrielle.
    Le constat de ce capitalisme sauvage est catastrophique !
    Les libéraux diront qu’elle a participé à la baisse des prix !
    Peut-être vrai au tout début pour lancer la machine, mais à ce jour, ce n’est plus vrai, c’est même l’inverse, tout le monde le sait ! Entre le producteur(nouvel esclave moderne) et le consommateur, c’est la distribution qui rafle la mise !

  2. la grande distribution ressemble bien à une tour de Babel…hé hé

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