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Culture de mort : Avortement

Les amendements sur l’avortement

Le principal objet du projet de loi sur l'égalité entre les hommes et les femmes, défendu par le ministre des Droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem et déjà adopté en première lecture au Sénat en septembre, est d'inciter les pères à prendre un congé parental et de façon générale d'étendre la parité.

2 articles concernant l'avortement, l'un introduit en séance au Sénat, l'autre en commission à l'Assemblée en décembre, devraient être étudiés par les députés vendredi, jour de la rencontre entre le président François Hollande et le pape François. Mais il est probable qu'ils soient débattus plus tôt, à savoir dès mardi soir.

Suivant une recommandation du Haut conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes, les députés ont voté en décembre en commission un amendement PS prévoyant qu'une femme puisse demander un avortement si elle "ne veut pas poursuivre une grossesse" et non plus parce que "son état (la) place dans une situation de détresse", comme écrit dans la loi Veil.

En septembre, les sénateurs avaient adopté un amendement étendant le délit d'entrave à l'avortement, en prévoyant de sanctionner ceux voulant empêcher les femmes de s'informer sur l'avortement.

De son côté, Marine Le Pen a assuré que son parti ne "voulait pas modifier la capacité d'accès à l'IVG", mais lutter contre sa "banalisation totale".

Six amendements visant à supprimer l'article litigieux ont été déposés par des députés UMP, UDI et FN (voir l'amendement de Marion Maréchal-Le Pen).

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4 commentaires

  1. A quand la parité sur la grossesse ! : autant de femmes que d’hommes mettant au monde !!!!
    “Si les c..s volaient…”…

  2. Sous couvert de loi égalité homme-femme,
    le gouvernement tente de glisser des “amendements” sur la Loi (dite Veil)
    – Loi n° 75-17 du 17 janvier 1975 relative à l’interruption volontaire de la grossesse.
    Alors même que cette loi n’a pas été modifiée,
    Rappelons que depuis le 28.03.2013,
    par décision du gouvernement Hollande,
    le remboursement de l’IVG est DEJA à 100% pour toutes les assurées sociales.
    Que les conditions sont déjà extrêmement souples si on en juge par les explications recueillies sur le site AMELI (celui de l’Assurance Maladie chargée des remboursements)
    http://www.ameli.fr/assures/soins-et-remboursements/combien-serez-vous-rembourse/interruption-volontaire-de-grossesse.php
    EXTRAIT :
    les jeunes filles mineures non émancipées peuvent recourir à l’IVG sans l’autorisation du père ou de la mère (ou du représentant légal). Elles devront alors se faire accompagner dans leur démarche par la personne majeure de leur choix ;
    L’IVG est prise en charge à 100 % dans le cadre d’un tarif forfaitaire avec DISPENSE TOTALE D’AVANCE DE FRAIS pour :
    . les jeunes filles mineures non émancipées sans consentement parental ;
    . les femmes bénéficiaires de la CMU complémentaire ;
    . les femmes bénéficiaires de l’aide médicale de l’Etat (AME).
    Deux consultations médicales préalables sont obligatoires avant l’IVG, avec un délai de réflexion d’1 semaine* entre les deux.
    * mais CE DELAI peut être REDUIT A 48H en cas d’urgence.
    Le coût pour la collectivité :
    L’IVG médicamenteuse en médecine de ville
    est remboursée par l’Assurance Maladie à 100 % sur la base d’un tarif forfaitaire fixé à 191,74 euros.
    L’IVG médicamenteuse en établissement de santé (hôpital, clinique) est remboursée par l’Assurance Maladie à 100 % sur la base d’un tarif forfaitaire fixé à 257,91 euros.
    L’IVG chirurgicale est remboursée par l’Assurance Maladie à 100 % sur la base d’un tarif forfaitaire variable (de 437,03 euros à 644,71 euros) en fonction de l’établissement de santé (hôpital ou clinique), du type d’anesthésie (locale ou générale) et de la durée de l’hospitalisation.
    http://www.drees.sante.gouv.fr/les-interruptions-volontaires-de-grossesse-en-2010,10978.html
    Selon les données officielles (extraites du site ci-dessus)
    225 000 interruptions volontaires de grossesse (IVG) ont été réalisées en France en 2010, dont 212 000 en métropole.
    Ceci en données pour 2010,
    malgré la condition de femme en “situation de détresse”
    en rappelant
    je cite :
    Loi n° 75-17 du 17 janvier 1975 relative à l’interruption volontaire de la grossesse
    (Publiée au Journal officiel du 18 janvier 1975)
    Article premier.
    La loi garantit le respect de tout être humain DES LE COMMENCEMENT DE LA VIE. Il ne saurait être porté atteinte à ce principe qu’en cas de nécessité et selon les conditions définies par la présente loi.

  3. “en prévoyant de sanctionner ceux voulant empêcher les femmes de s’informer sur l’avortement”
    Les premières personnes à sanctionner seraient alors ceux qui ont réalisé le site officiel “d’information” sur l’avortement, qui est un délit d’entrave massif à l’information sur les alternatives à l’avortement.

  4. “2 articles concernant l’avortement,… devraient être étudiés par les députés vendredi, jour de la rencontre entre le président François Hollande et le pape François.”
    Et c’est le jour (le vendredi) où les députés sont (en général) dans leur circonscription! Cherchez l’erreur…

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