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Valeurs chrétiennes : Education

L’enseignement catholique sous contrat en croissance

Claude Berruer, secrétaire général adjoint de l'enseignement catholique, explique à «20 Minutes» le succès de l’enseignement privé sous contrat :

"D’après les premiers chiffres collectés cette semaine, nos écoles du premier degré ont accueilli 3.500 écoliers supplémentaires cette rentrée (soit +0,3% par rapport à la rentrée 2013) et nos établissements du second degré entre 2.000 et 3.000 élèves supplémentaires (+0,2%). Une augmentation qui s’explique surtout par la hausse démographique. […]

[Les familles] apprécient notre tradition d’accueil des élèves et la qualité de l’encadrement que l’on propose. Nos établissements sont généralement de plus petite taille que dans le public et nos équipes pédagogiques sont un peu plus stables, ce qui permet une attention plus personnalisée pour les élèves. Ces derniers ne sont pas affectés mécaniquement dans nos écoles et passent deux heures avec le chef d’établissement qui s’assure de leurs motivations. Enfin, notre posture quotidienne dans la classe est d’être à la fois enseignant et éducateur.

[…] Les parents peuvent facilement rencontrer les enseignants et les chefs d’établissement. Par ailleurs, l’association des parents d’élèves de l’enseignement libre (Appel) est un vrai partenaire de l’institution. Elle prend des décisions avec nous et participe vraiment à l’animation des établissements."

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16 commentaires

  1. A de trop rares exceptions près, les établissements n’ont de catholiques que le nom et un niveau qui suit celui de l’EN. Leur succès ne vient que de ce que l’EN est en crise : Au royaume des aveugles…
    Par ailleurs, l’expérience montre que via les APEL, les parents sont gentiments cantonnées à organiser des kermesses (j’exagère à peine)
    => A quand une association des parents d’élèves catholiques (APEC)qui demande des comptes aux directions diocésaines de l’enseignement catholique ?

  2. Ben mon z’ami je te parle pas de la croissance des établissements Hors-contrat !
    Alors là , ca explose !
    DEUX EXEMPLES :
    – l’Angélus dans le Cher (soutenu par Randol): le top pour les résultats scolaires au BAC !
    http://angelus.fecjm.org/
    – l’école et collège Sainte-Anne (soutenu par la FSSP) dans la Loire en plein boum depuis la création de son collège il y a deux ans:
    http://www.ecole-ste-anne.org/V2/?PAGE=256
    Inscrivez vos enfants dans le Hors-contrat catho chers parents, oui, oui ….!

  3. Très bien.

  4. Raison de plus pour maintenir une présence active dans les CA et les bureau de toutes les sections des Apel
    Je suis confrontée à titre d exemple à une école où au CA nous ne sommes pour l’instant que 3/4 cathos de conviction ( et encore je compte la dedans ceux assiste à la messe aux grandes fêtes uniquement) pourtant l’école dans son ensemble sous l’impulsion de sa directrice est vraiment catholique
    Cette découverte s’est faite par hasard lorsque les nouveaux statuts de l’enseignement catholique furent présentés au CA de l’Apel de l’établissement ….
    Nos établissements gagnent des élèves c’est bien mais nous risquons de devenir minoritaire chez nous car peu de parents vont dans le,privée en priorité pour le caractère catholique de l’établissement
    Une seule solution pour protéger nos établissements, nous devons tenir toutes les instances :
    Gérer les. OGEC en limitant la,place des représentants des financeurs public et en ne cooptant que des catholiques
    Encourager tous les parents catholiques pratiquants à candidater au CA pour garder un œil et si possible faire en sorte que le président et le bureau soit composé majoritairement de membres catholiques
    Enfin et surtout arrêter de recruter des enseignants qui ne sont pas en parfait accord avec les valeurs de l’enseignement catholique
    L’objectif du développement du sous contrat comme du hors contrat reste toujours le,même retrouver la place qui était celle de l’enseignement catholique voici quelques décennies … Et surtout obtenir soit le chèque scolaire soit le statut de chartered school qui dans tous les cas nous permettrait d’avoir beaucoup plus de liberté

  5. ces établissements doivent en profiter pour évangéliser – en catéchisant et non pas en diffusant une vague instruction religieuse – les jeunes qui les fréquentent ; ceux-ci étant souvent issus de familles déchristianisées ou incroyantes. les catholiques ont l’impérieux devoir d’évangéliser là où ils sont.

  6. J’espère que l’enseignement catholique n’ira jamais envoyer des petits voir ce genre de spectacle : (à partir de 3 mn 20)
    https://www.youtube.com/watch?v=CZzQP-L1nio#t=202
    Qui subventionne ce genre de pièces ?

  7. Malheureusement, dans certaines écoles au moins, la réalité n’a rien à voir avec le discours officiel. Les parents sont caressés dans le sens du poil, mais on leur impose ce qu’on veut. C’est facile, parce que la plupart n’a qu’une idée : se faire bien voir des enseignants et de la direction et surtout ne pas prendre une attitude de contestation qui pourrait retomber sur leur progéniture. Moyennant quoi on leur impose la méthode globale novlanguisée en semi-globale, voire carrément en analytique sans qu’ils rechignent. Et quand la tutelle estime que l’école est trop catholique parce qu’elle a une crèche à Noël, qu’elle a un oratoire et qu’elle dispense un catéchisme, alors l’OGEC officiel est carrément destitué et remplacé par un OGEC diocésain à la botte des autorités qui se font un devoir de combattre les stéréotypes.
    Ça se passe en Gironde et un procès est en cours.

  8. je suis d’accord avec Grégoire l’augmentation des effectifs ne signifie pas que les établissements soient catholiques. Directions, enseignants, catéchistes, APEL, tout est à revoir. La périphérie c’est d’abord les écoles catholiques !

  9. @Bertrand: à propos du recrutement des enseignants, bon courage… il n’y a déjà plus de candidats du tout sur certains postes, dans quelque matière que ce soit…

  10. En Grande Bretagne, on prépare un diplôme dès l’équivalent de la 3ème, sur la connaissance religieuse : Bible etc…( Ordinary level) N’importe qui peut s’inscrire à cet examen qui a lieu dans n’importe quel établissement. Un autre diplôme est prévu vers 17-18 ans (Advanced level). Les universités telles que Cambridge ou Oxford préparent les questions et corrigent les épreuves. Après l’équivalent du bac, ces universités sont friandes de ces examens si on cherche à se préparer à des métiers spécifiques où cette connaissance est importante : prof de littérature, conservateur de musée etc…
    Pourquoi donc en France, les écoles catholiques ne préparent-ils pas ce genre d’examens ?

  11. Il faudrait que soit prioritaire les enfants de parents catholiques pratiquants puis, pratiquants de temps en temps, non pratiquants mais avec de fortes convictions catholiques, etc.
    Très souvent, des parents mettent leurs rejetons dans nos écoles pour la tenue qui y sont pratiquées, c’est bien de le reconnaître, mais il ne faut pas que des parents cités plus haut ne trouvent pas de place à cause de parents qui « parfois » vont même à nous critiquer !
    Pensez-vous que dans les autres écoles confessionnelles il n’y ait pas de telles filtrations à l’inscription ?

  12. Il n’y a pas 5% des familles qui mettent leurs enfants dans des établissements sous contrat pour des raisons religieuses ….

  13. Merci de ne pas mettre tout le monde dans le même sac.
    Il y a de très bons établissements scolairement parlant mais qui surtout savent vivre au quotidien l’Evangile en accompagnant et en aidant de nombreux élèves en grandes difficultés.

  14. Comme l’enseignement catho sous contrat est très frileux / création de classes hors contrat (par idéologie)… les directeurs augmentent les effectifs des classes de manière parfois scandaleuse…
    Exemple: classes de 6è, avec 33 élèves… mais les salles ne grandissent pas avec les effectifs.
    Que dirait une commission de sécurité d’une classe où l’on ne peut circuler correctement tant il y a de tables et chaises?
    Et comment suivre chaque élève ainsi?

  15. Le problème majeur, c’est la grave injustice commise contre les familles Françaises qui paient des impôts comme tout le monde et ne reçoivent aucun centimes de l’état.
    Des imbéciles disaient bêtement ( pléonasme) -Argent public pour l’ école publique , argent privé pour les écoles privées-.
    OK, mais alors il faut rendre aux parents l’argent prévu pour les écoles.

  16. D’accord avec Grégoire
    Ce sont les écoles hors contrat qui marchent le mieux et s’il y avait un chèque scolaire il n’y aurait rapidement plus qu’elles.
    C’est la gratuité qui fait tenir l’EN…
    Mais tous sont conscients du fiasco complet de l’EN.

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