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Culture de mort : Avortement / Sciences

L’enfant commence à apprendre le langage in utero

Pour les loueurs de ventre comme Pierre Bergé, cette nouvelle ne va pas faire du bien :

"On sait désormais que, grâce aux sons qui lui sont parvenus in utero, le nouveau-né a analysé et décrypté un certain nombre d'informations : il reconnaît (et préfère) la voix de sa mère, le générique du feuilleton qu'elle a regardé tout au long de sa grossesse, mais aussi, plus sérieusement, les inflexions de ce qui sera sa langue maternelle. Une équipe a d'ailleurs montré en 2009 que la douce mélodie des pleurs du nourrisson était façonnée par cette langue maternelle.

Tous ces indices laissent
penser que le cerveau du fœtus est capable de commencer à décrypter le
langage
et d'en mémoriser certains éléments. Toute la difficulté
consiste à confirmer cette hypothèse et c'est ce petit tour de force que
vient de réaliser une équipe de chercheurs finlandais et néerlandais dans une étude publiée le 26 août dans les Proceedings de l'Académie des sciences américaine. […]"

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5 commentaires

  1. Les contrats sur la GPA insistent sur le fait que la mère doite porteuse doit, pendant toute sa grossesse, se mettre en condition psychologique pour qu’elle ne considère pas l’enfant comme le sien. Certains contrats prévoient quelques séances de psychologie…(remboursés par les parents dits d’intention). Mais tout cela n’est que très éthique et moral et, finalement, normal.

  2. Oui, cela est connu depuis des années, et pourtant on prétend élever des foetus dans des sortes de vases remplis d’un liquide adéquat pour qu’ils se développent physiquement… sans entendre la voix de leur mère et les bruits de son environnement.
    Il y a quelques années on aurait pensé que c’était impossible parce qu’absurde.
    L’absurdité étant acceptée et promue maintenant, on commence à penser que cela est possible (pour éviter aux femmes les contraintes de la grossesse).

  3. Il entend surtout la voix de sa mère par conduction interne dans le corps de celle-ci (ce qui favorise les graves au dépend des aigus). Mais il perçoit aussi et apprend à reconnaître la voix de son père, laquelle plus grave, franchit assez bien paroi abdominale et liquide amniotique.
    Bref à la naissance il reconnaît,(surtout à l’intonation) les vois maternelle et paternelle qui lui paraissent cependant beaucoup plus aiguës que in utéro.
    Et pourtant face à un nouveau-né nous prenons tous d’instinct une “petite” voix encore plus aiguë… Peut être les nouveaux-nés préféreraient-ils que Maman et Papa les accueillent avec une voix plus grave ? Ils les reconnaîtraient mieux !

  4. En complement de ces considérations de Pierre Levy-Soussan (Médecin psychiatre, psychanalyste, chargé de cours à l’Université Paris-Diderot, expert auprès de l’Assemblée Nationale et du Sénat, directeur de la Consultation Filiations Centre Médico-Psychologique pour l’enfant et la famille.
    Voir video : “Mariage pour tous” : l’enfant en danger ! (Dr. Pierre Lévy-Soussan) http://www.youtube.com/watch?v=Kk5V9ZGflws)
    il m’est arrivé de donner un commentaire sur certains sites et comme il concerne le langage enfantin je me permet de vous le transmettre :
    *Je travaille dans le meme champ que le Docteur Levy-Soussan et je le remercie de me donner l’exemple des Romains qui ne faisaient pas n’importe quoi en matière d’adoption et refusaient, concernant la filiation, d’inscrire dans le Droit « une fiction qui ne serait pas raisonnable ».
    Je voudrais cependant ajouter un ou deux compléments à ce que dit Levy-Soussan et souligner que le ravage que mentionne le docteur me paraît encore plus radical que celui qu’il souligne car il concerne la racine meme de chaque Etre.
    Je m’explique : Le docteur nous dit que pour que l’enfant puisse se construire, il doit disposer d’un temps, d’une configuration qui lui offre la possibilité d’une « fiction raisonnable » sur son origine, fiction qui a un sens et qui lui donne par la meme un sens . Hors, quand on parle de SENS, on parle de se construire dans et par le langage- c’est dans le langage que L’ETRE HUMAIN se construit comme sujet, c’est par lui qu’il acquiert la notion de son existence, de sa place dans le monde, de son identité sexuelle et sociale, de son sens et de son humanité : nous sommes des « parletres » disait Lacan.
    Je hais tous ces idéologues délirants, désinsérés de toute réalité, qui au lieu de travailler à ce pourquoi ils sont élus- mettre un peu d’ordre dans le monde pour que soit pacifié le lien social grace à un peu plus de justice, de solidarité, de respect – passent leur temps, depuis quelques décennies, à triturer, désintégrer le langage dans tous les sens : Levy Soussan a bien raison de souligner le piège du terme de « parentalité », terme abstrait, inconsistant qui ne vient là que pour dé-differencier et éliminer les termes bien concrets de « père » et de « mère » « papa » « maman » qui eux renvoient à la réalité de la différence sexuelle, de la différence de générations, à l’union d’un homme et d’une femme comme origine de notre existence. Ils remplacent ceci par l’inconsistance du terme de « parentalité ».
    Mais j’en reviens à ces compléments que j’annonçais pour dire que le ravage qu’ils promeuvent est encore plus radical que ne le dit Levy-Soussan car il touche à la racine meme du langage chez l’Etre Humain.
    Savez–vous ! qu’avant cette « fiction raisonnable » que mentionne Levy –Soussan , dans l’en deça de la fiction, c’est la structure meme du langage, celle à partir de laquelle se fera cette fiction, que désintègrent nos crétins .
    Les linguistes nous découvrent – l’on ne sait pas pourquoi, mais c’est à la racine de notre identité humaine, (comme les genes le sont sur le plan biologique de notre organisme) – que la première étape linguistique chez le nourrisson débute par une voyelle, le « a » et que simultanément une occlusive antérieure inaugure le consonantisme :
    -à 28 semaine, le nourrisson -émet des « ba » et des « ma » ;
    -à 5-6 mois l’enfant double les syllabes et prononce ( papa “baba”, “dada”, “…). et ainsi naît le “premier mot”, généralement “papa ».
    Ceci dans TOUTES LES LANGUES VIVANTES DU MONDE : « dans toutes les langues du monde, -dit Jakobson-, la première opposition consonantique se produit entre une labiale occlusive « P, B, K,G » et une nasale « M, N » qui sera suivie par l’opposition consonantique labiale dentale (Pa,Ta,Da) : ceci amène, que dans toutes les langues du monde et cela sans doute depuis l’âge de pierre, nous aurons pour le PÈRE d’un coté « Papa », « Tata (polonais)» « Babbo (Italien) » Baa (arabe), “Pa(chinois) …et que quelle que soit la langue, nous aurons pour la MÈRE « Maman , Mummy, Mamma Matz chez les Ouzguours etc…
    -Vers la 44 °semaine ces mots prendrons leur SENS mais ce n’est pas l’enfant qui va donner un sens à ces premiers mots : ce sont les parents et l’entourage, et le nourrisson va rattacher ces deux premiers mots à une réalité et les référer à une différence – de sexe , de génération- : à partir de ces mots naitra pour lui la possibilité de construire ces « fictions raisonnables» qui lui donneront une place, une identité–d’homme, de femmes, de fils de, de fille, de nièce, de neveux -…, un corps aussi, dont il pourra interroger les énigmes, bref ! à un monde présentant un minimum d’ordre et de repérage .
    Parlons des homos comme parents 1 et 2 ou de nous comme « parent 1 » et « parent 2 » : comment donner sens à ces termes « papa » , « maman » universels, éternels, déjà là chez tous les nourrissons du monde, prononcés avant tous les autres termes par les petits d’hommes et de femme. On peut tricher, faire que l’enfant adopté par un couple homo appelle le parent 1 « PAPA » et le Parent 2 « MAMAN » mais pour signifier quelle différence sexuelle ou générationnelle ? Pour s’accorder à quel langage commun qui lui permettra de communiquer transversalement avec ses semblables humains et verticalement avec toute la lignée de ses ascendants humains ?
    Reste plus qu’à lui faire supprimer du langage, de sa parole, les termes de PAPA et MAMAN .
    A ce sujet juste une histoire personnelle : un vieil ami avait une merveilleuse petite fille qui a perdu sa maman quand elle avait 6 mois. Mon ami adorait son enfant et S. recevait tout l’amour du monde de son papa, ses oncles, tantes, oncles et cousins cousines . En tant qu’amie il m’arrivait d’accompagner le papa et la fillette dans leurs sorties.
    Un jour, elle avait 7 ans, nous revenions d’une ballade au Jardin du Luxembourg et l’enfant, nous distançant toutes deux d’avec son père, elle me dit « Maman !» et ajouta « Ne le dis pas à papa, mais permet moi, laisse moi t’APPELER MAMAN. Je sais que tu n’es pas ma maman, mais tu comprends, je n’ai jamais pu dire « maman » à personne ».
    Voilà ce que se propose d’anéantir cette loi délirante : la possibilité de dire « papa « et « maman » et les sens que ces termes portent : sens qui ouvrent à tous les sens à venir .
    Car oui ! je pense que ceux qui nous gouvernent, avec leur « mariage » homo et les lois qui l’accompagnent –PMA -« Grossesse Par Autrui » qu’ils veulent légaliser, -l’Euthanazi qu’ils veulent légaliser-, ne font que recycler en soft toute les pratiques totalitaires nazies : ils y avait les ventres des femmes exploités dans les Lebensborn au nom de la race, ils le seront au nom du fric et des interets des riches homos, (et ce ne seront pas les filles de nos parlementaires, ni de nos bobos aisées qui enroleront les ventres de leurs femmes ou filles). Sur cette question l’abject Berger vend la mèche, lui qui ose dire : « louer la force de ses bras pour le travail ou louer son ventre quelle différence ?» Oui ! Le GPA, etre « mères porteuses», c’est bon pour la catégorie qui loue ses bras, sa force de travail » : à elle de louer les ventres de ses femmes (… il paraît qu’en Ukraine de pauvres paysannes se portent déjà candidates pour servir en enfants nos homos de France !).
    Voilà où nous conduit l’immonde théorie du genre .

  5. https://www.youtube.com/watch?v=bHQcYQswo78 Ecoutez l’audition de Sylviane Agacinski et l’horreur du machiavélisme du sénateur Michel, une honte pour l’humain, pour l’humanité. Ce dégénéré s’exprime à la fin.

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