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Valeurs chrétiennes : Education

L’école catholique sous-contrat face au hors contrat

Éric de Labarre, secrétaire général de
l’enseignement catholique, déclare :


L "
Ces
100 établissements [hors-contrat] représentent environ 9000 élèves, alors que
l’enseignement catholique en compte deux millions. Le phénomène est
marginal. Et il n’y a donc pas lieu de raisonner en termes de
concurrence. En revanche, le fait qu’existent ou se créent des écoles hors
contrat qui se réclament du label catholique doit nous interroger. Cela
signifie que certaines familles ne trouvent pas la réponse qu’elles
attendent dans les établissements de notre réseau.

Par endroits, l’insuffisance des moyens publics qui nous sont
alloués nous empêche d’accueillir un certain nombre d’enfants. C’est le
cas notamment à Paris ou à Versailles. Ce n’est pas un hasard si on
trouve une bonne partie des établissements hors contrats dans les zones
où nous n’arrivons pas à satisfaire toutes les demandes d’inscription.
Et puis, une partie des parents estime ne pas trouver dans les
établissements du réseau de l’enseignement catholique ce qu’ils
attendent en termes d’éducation chrétienne de leurs enfants. Il faut que
nous l’entendions
.

Nous devons veiller à ce que notre offre soit
suffisamment diversifiée pour satisfaire aussi, dans les établissements
ou à leur périphérie, ceux qui souhaitent une formation chrétienne
extrêmement structurée. Il ne s’agit pas pour autant de changer radicalement de politique.
L’enseignement catholique a choisi – et nous n’entendons pas y renoncer
d’avoir des établissements véritablement ouverts sur la société, sur
tous les jeunes de toutes les familles, qu’elles soient chrétiennes ou
non, pratiquantes ou non."

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28 commentaires

  1. Se poser des questions c’est bien, nous attendons les réponses maintenant (il y a déjà un moments que cela aurait du être fait).
    J’invite ce monsieur à visiter ces écoles “hors contrat” et il verra aussi qu’elles sont ouvertes sur la société avec des familles différentes les unes des autres.

  2. A quoi sert l’appelation Catholique pour un établissement s’il ne l’est pas?
    Pourquoi s’ouvrir à toute les demandes, s’il n’y a Evangélisation?
    En somme les établissements catholique sous contrat sont des pubiliques payants.

  3. ce n’est pas 100 mais 450 établissements hors contrat en France !!

  4. Oui, effectivement, ça “doit commencer à vous interroger”…
    Voire, vous vous seriez posé cette question il y a 4-5 ans, on aurait gagner du temps.
    Dans l’école de mes filles, pendant le Carême, on a eu le droit à “carnaval” (exit la “Mi-Carême”), et un bol de riz au profil de la Croix rouge mais sans autre explication que cela. C’est quand même ultra-light comme “annonce explicite du message chrétien”, selon la formule consacrée des documents d’inscription.
    Et quand le Ministre de l’Education demande la suppression des crucifix au bas, les réponses véhémentes et indignées ont été légions (bien sûr, le tact et la diplomatie ont surement été utilisés à grande échelle, dans l’ombre, pour une plus grande efficacité).
    Le vrai problème, c’est le recrutement des profs : tant qu’on ne peut pas demander et/ou privilégier les candidats catho (à niveau de compétence égal, s’entend) on ne s’en sortira pas.
    A Caen, il y a une demi-douzaine d’année, un maître de primaire est devenu .. une maîtresse en cours d’année. Et les rares parents qui s’en sont offusqués ont été mis au ban de l’école – jusqu’à ce qu’ils partent. Même l’évêque avait demandé de ne pas faire de vagues. (Tout ceci est parfaitement authentique.)
    Bref, le ménage ne fait que commencer.

  5. Personnellement je ne vois pas de différence entre le public et le privé sous contrat, à part le fait de payer. Si je paye, je souhaite le faire pour un établissement authentiquement catholique qui assure une solide formation religieuse et spirituelle, et qui soit d’un bon niveau d’études.

  6. C’est amusant : trouver normal d’accueillir des gens non catholiques quand des catholiques eux-mêmes ne reçoivent pas de place…
    Curieuse conception…
    Et puis, l’ouverture sur la société, on connait : on n’en finit pas d’en payer les pots cassés.
    M’enfin, comme qui dirait, « on » s’interroge : c’est déjà un bon point.
    Il ne reste plus qu’à se poser la question fondamentale : qu’est-ce qui différencie aujourd’hui une école privée catholique d’une école publique ?
    Dans l’absolu et pour la majorité des écoles : RIEN. Mêmes profs, mêmes programmes, même moral (républicaine)… Seuls les parents, plus riches et plus exigeants, tirent encore ces écoles vers le haut du panier.
    Mais le panier est en si mauvais état que bientôt, sans être un grand clerc, il est facile de pronostiquer que le haut du panier sera en tout point identique au fond.
    Parce que dans le fond, il n’y a aucune différence entre une école privée sous contrat et le public.

  7. Chaque année qui passe sans que rien ne se fasse dans la réalité est une année GACHEE pour mes enfants. On m’a dit d’attendre ; cela fait 3 ans. Mon fils ainé a maintenant fini son primaire dans le “Sous contrat” et rien n’est venu. Il est maintenant trop tard. Dans cet établissement catholique, les catholiques se sentent marginalisés au nom de l’ouverture. Et il faudrait que je croie à ces promesses de M. de Labarre pour mes autres enfants ? Zut : je fonde donc une école hors contrat à la rentrée. Marre ! Sans compter la fumisterie des programmes de l’Education Nationale que l’Eglise de France nous impose à cause des accords signés avec l’EN (qui en outre empêche un choix libre du recrutement des enseignants, lesquels, pour l’Eglise, devraient être des modèles de vertu pour nos enfants), trahissant les demandes du pape faites aux écoles catholiques : “former une communauté éducative parfaite” (Familiaris consortio). L’épiscopat français a beaucoup promis aux familles, mais a volontairement entériné un état de fait qui l’empêche de parvenir à ce but de la “communauté éducative parfaite”. Devant cette défaillance de l’Eglise de France qui s’est liée les mains (cf Mgr Cattenoz), j’invite donc toute famille a reprendre ce droit naturel que l’article V de la Charte de la famille (JPII, 1983) reconnait aux familles : le devoir et le droit naturel d’éduquer ses enfants comme elles le souhaitent, du mieux qu’elles peuvent. Même l’Eglise ne peut enlever ou concéder ce droit qui est donné par Dieu aux parents dès la création, et qui n’appartient donc pas juridiquement à l’Eglise (Christi Fideles Laici, Vatican II). La situation de l’école est tragique (cf Laurent Lafforgue, La débacle de l’école, à lire absolument) et il faudrait que les parents soient conscients qu’avoir des bonnes notes ne signifie pas que leur enfant est bon : il sera nul en orthographe, en maths etc… du fait des programmes, de la “pédagogie” et des horaires obligatoires décidés au sein de l’EN, que l’enseignement catholique reprend souvent sans distanciation (et la réforme des Premières-Terminales S prévue dans deux ans va satelliser la fumisterie à des sommets inexplorés jusqu’à présent).
    Ce qui me tue, c’est que M. de Labarre continue à refuser que nos enfants puissent s’immerger et voient vivre une façon de faire catholique à un moment crucial de leur formation, à un âge où ils ne savent même pas encore ce qu’est être catholique. Alors qu’on voit de plus en plus de comportements hallucinant chez les élèves du fait de la destructuration de la société. Nos enfants resteront-ils donc plongés dans un bain tordu et relativiste depuis la maternelle jusqu’en Terminale, sur injonction de l’Eglise de France pour faire survivre le système ? Au nom de “l’ouverture” ? Pas étonnant qu’on voie de moins en moins de jeunes dans les églises, l’Enseignement catholique persiste dans ses tabous en trahissant les attentes légitimes des familles catholiques qui sont de moins en moins aidées pour transmettre la foi et doivent se battre seules, avec le sentiment d’être abandonnées. Mais tout cela va s’effondrer, l’avenir se joue ailleurs, et si nous savons discerner, nous saurons quels choix faire pour nos enfants : le meilleur pour eux, c’est notre devoir de parents d’y penser. Quitte à paraître des marginaux. Sous l’Antiquité, on repérait les chrétiens de cette manière. Et l’Eglise a grandi.

  8. “Et puis, une partie des parents estime ne pas trouver dans les établissements du réseau de l’enseignement catholique ce qu’ils attendent en termes d’éducation chrétienne de leurs enfants. Il faut que nous l’entendions.”
    Prenons le problème à la base: pourquoi dire éducation chrétienne et non éducation Catholique ? Peut être trop romain, trop vieille France, trop TRADI.

  9. La tournure de l’article me déplaît : cette espèce de concurrence (« sous-contrat face au hors contrat ») existe-t-elle vraiment ? Je ne pense pas.
    Pour ma part, j’ai fréquenté une école privée sous contrat pour maternelle+primaire+collège et je suis maintenant à l’E.N.C. (École Normale Catholique, paris XV) depuis 2 ans.
    La première s’est fait retirer son label catho : le collège n’avait rien de catholique, la chapelle de l’école rentre dans le décor, pas plus. Là, il y a un problème. D’un autre côté, le milieu n’est pas forcément des plus favorables, et la politique de l’établissement depuis sa création (être ouvert DONC récupérer les élèves renvoyés par les autres établissements du coin…) n’est pas forcément adéquate à un enseignement catho (actuellement, il doit y avoir plus de musulmans pratiquants que de cathos pratiquants…).
    Mais bon, le public, c’était pire… et mes parents se voyaient mal m’infliger des heures de métro à 8 ans juste pour avoir une ambiance un peu plus catho, alors que je pouvais être à l’école en 5mn…
    À l’E.N.C., c’est totalement différent :
    1) Ce ne sont pas les mêmes familles (beaucoup de familles nombreuses, de noms de famille à particules multiples, etc.). On doit être 3-4 servants d’autel dans ma classe de 1re, et bien 4/5 fois plus de cathos pratiquants.
    2) Ce n’est pas la même présence catholique : on croise des prêtres en soutane (ou au moins en col romain !), la chapelle du rez-de-chaussée n’est pas invisible (d’ailleurs elle a une belle acoustique ; idéal pour prier vêpres en sortant des cours !)
    3) Globalement, ce n’est pas du tout la même ambiance. Avoir un prof d’histoire clairement anti-coco, ça fait du bien ; pouvoir caser quelques citations bibliques dans ses devoirs de français sans être saqué, ça fait du bien ; etc.
    Certes l’heure unique de caté dans la semaine ne suffit pas du tout, mais cette présence catho régulièrement rappelée par le directeur, la responsable de la pastorale etc. font déjà beaucoup pour tous les non-cathos, et c’est beau de percevoir ce respect mutuel entre les élèves, les profs etc. Il faut relativiser le problème des programmes, c’est une concession, mais on peut très bien vivre en étant passé par l’Éducation Nationale.
    Mais je le redis : ça ne suffit pas ; avoir une aumônerie en parallèle ou autre, c’est primordial. Je pense que ce ne serait pas le cas dans un établissement hors-contrat.
    Et le sous-contrat n’empêche pas les vocations sacerdotales, j’en suis la preuve vivante !
    Hors-contrat/sous-contrat : pas les mêmes objectifs, mais arrêtons de les mettre en opposition !
    Les propos d’Éric Labarre, certes en relatif décalage avec la réalité, sont corrects. Le choix de s’« ouvrir à la société » peut porter ses fruits : à l’E.N.C. ça marche très bien, et ce n’est ni de l’œcuménisme ni de l’inter-religieux… Et ce n’est pas un cas isolé !
    (Note : l’E.N.C est voisine de la chapelle Notre-Dame-du-Lys, un des rares (5) lieux de Paris où l’on célèbre régulièrement la messe en rite romain de forme extraordinaire :P)

  10. A M. de Labarre
    Des promesses, toujours des promesses… Un peu de courage par pitié : soit vous gardez le titre de “catholique” et vous l’assumez correctement soit vous vous appelez “enseignement privé”, ce n’est pas compliqué, il faut juste le courage d’oser vivre et faire vivre notre foi catholique. Acceptez les parents qui proposent de vous aider en apportant un vrai catéchisme, une véritable éducation à l’affectivité selon Jean-Paul II. Revoyez certains chapitres d’histoire et faites un bon tri des lectures imposées à nos enfants. Cela n’est pas impossible et dans un premier temps, ce serait un énorme progrès et prouverait enfin votre bonne foi… L’enseignement “catholique” ne tient plus du tout sa place aujourd’hui.

  11. Vécu: A l’école sainte Marie,”on a aussi des cours de caté”;”et qu’est ce que vous faites?” “Ben on a commencé à apprendre l’islam …tout ça..”
    Le caté-schisme
    est inévitable…!

  12. Ce monsieur à un fils séminariste à la Fraternité Saint Pierre. Si seulement cela pouvait l’aider à ouvrir les yeux ….

  13. Ma fille est dans une école sous contrat (Dupanloup, pour être précis). Un tiers de sa classe suit la catéchèse (on les appelle en interne les Théophiles).
    Quant à sa professeur d’histoire, elle n’a de cesse de critiquer la religion catholique tout en qualifiant l’islam de religion “brillante”.
    Mais rien de nouveau non plus : il y a quelques années un autre professeur enseignait qu’au Moyen-Age les paysans se nourissaient de racines (on sait depuis longtemps que ce terme désignait des légumes comme les navets, pas la racine des arbres).

  14. dans l’école sous contrat des miens ( soit disant enseignement catho)on enseigne “qu’auparavant les mamans avaient beaucoup d’enfants pour travailler au champ, mais aujourd’hui, heureusement, il y a un médicament…”

  15. parents catholiques, combien de temps accepterez-vous un tel langage, une telle situation?
    Une école catholique doit prioritairement être catholique
    Sur ce site, je lisais qu’un grand prélat, j’ai oublié lequel, précisait que l’école catholique devait être vraiment catholique.
    Bien sur nous ne sommes pas au Vatican, mais je constate que Dans le secondaire les familles catholiques mettent indifféremment leurs enfants dans le public ou le privé, hors contrat ou non, car nous ne voyons pas de grandes différences.
    Ce que recherche les familles, c’est la discipline, et le niveau scolaire. On fait avec ce qu’on a autour de soi et on pleure.
    Ne serait-il pas temps de se remettre en question, nous l’avons fait. Nous avons scolarisé nos enfants à la maison et la foudre nous est tombé dessus. Les amis, la famille, les écoles nous ont critiqués de préférences devant nos enfants. Avons-nous eu raison? Seul l’avenir le dira.

  16. A Clément : vous dites que les programmes ne sont pas un problème. La Contraception en SVT, les “nouvelles formes de la famille” en ECJS ; le relativisme culturel en Histoire géo (voir les nouveaux programmes en 6e) ; le niveau global qui chute, ce ne sont pas des problèmes ?

  17. Dans une grande ville à 200 km au sud de Paris, les “écoles catholiques” se sont concertées pour ne pas reprendre au collège, les enfants d’une école “hors contrat” (en tout une vingtaine d’enfants du CP au CM2). Tout cela orchestré par le directeur diocésain de l’enseignement catholique! Heureusement, vu le niveau atteint, cela n’a pas été suivi.
    Le même directeur diocésain, a recommandé la fermeté au directeur de l’établissement, lorsque nous avons refusé que notre fille participe à “la table ronde des religions”, alors qu’il a organisé une minute de silence le vendredi saint!
    Ca, c’est l’enseignement catholique sous contrat !!
    Quant aux “100” établissements, cela sent un peu la propagande! refaites les comptes M. de Labarre.

  18. Dites-vous bien que si vous réclamez des écoles catholiques hors-contrat,il sera difficile de refuser des écoles islamiques, chamaniques, et que sais-je …

  19. @ ohlala : il s’agit de Mgr Cattenoz, courant 2006.
    Ça n’a mis que 4 ans pour aller de son évêché au secrétariat de l’enseignement catholique : c’est la preuve qu’ils ne sont pas de la même planète, non ?

  20. Ce qui devient effectivement un problème pour l’Enseignement Catholique, c’est la tentation qu’ont désormais les cathos militants (intégralistes – lisez bien – pour reprendre le terme du Credoc) de prendre la tangente.
    En effet, très souvent, la pratique religieuse dans les écoles catho (sous contrat) tient à peu de monde. Profs, direction et encadrement ont besoin d’être soutenus, renforcés, voire aiguillonnés pour apporter une vie ou un témoignage de Foi. (Si vous avez des doutes, demandez- leur, vous verrez.) Un directeur, un prof, un instit se sent moins seul quand des parents font ou soutiennent une démarche de Foi.
    Si ces familles partent, c’est le reliquat de pratique religieuse qui va disparaître. Le vrai, le gros problème, immédiat, urgent, de M. de Labarre, c’est celui-ci : endiguer l’hémorragie des catho militants, ces 10 à 15% de parents qui choisissent le “privé” pour la Foi.
    Heureusement que la barrière financière est là pour en retenir encore quelques uns.
    Simplement, ces intégralistes (tradi ou chacha, en gros) en ont marre. Marre de ces dizaines de petites ou grosses entorses à la Foi catholique, tels que les témoignages ci-dessus témoignent. On accepte une fois, deux fois trois fois, puis on renonce. Nos enfants sont à l’école pour une quinzaine d’année seulement : notre devoir de parents, c’est leur éducation, pas le devenir des écoles privées. Même si l’effort financier est énorme.
    M. de Labarre, du courage, et vite, s’il vous plaît.
    (Mes enfants sont encore dans le privé sous contrat. Mais la tentation est grande et récurrente.)

  21. Le “contrat” est une défaite cuisante pour le monde catho trente ans bientôt après le rêve. Ah…
    Résister aurait été de ne pas signer cet accord qui a vidé l’enseignement privé catholique de son sens véritable. Un peu à la manière de la cathéchèse dans les paroisses ou de ce qui la remplace de plus en plus.
    Et qui a signé, hein?
    Les parents ne seront jamais assez gogos pour se laisser tous endormir devant de si beaux blablas. Si en effet il y a déjà autant d’écoles hors contrat, c’est par résistance à ce que représente M.de Labarre et il le sait bien.
    Les muzz et les fils de Juda sont-ils du “contrat”. Je ne saurais le croire tant je sais qu’ils n’acceptent pas qu’on touche un iota de ce qui est essentiel à leurs points de vues respectifs.

  22. J’en profite pour poser une question un peu à côté du sujet.
    Un des mes enfants est dans un établissement hors contrat, qui obtient d’excellents résultats au bac. J’ai inscrit celui-ci à l’examen du rectorat qui sanctionne la possibilité de revenir dans l’enseignement public. Il n’a pas été reçu mais ce n’est pas le meilleur de sa classe (et de toute façon, il n’était pas question qu’il retourne dans le Public). Mais le meilleur de sa classe n’a pas été reçu non plus, ce qui est bien plus étonnant vu son niveau. L’un des enfants aurait entendu (j’utilise à dessein le conditionnel) le personnel chargé de la surveillance de l’examen railler à voix haute sur le thème « ils s’escriment pour rien car on prendra personne ou presque ». Depuis, j’ai cherché sur Internet des statistiques de réussite à cet examen et je n’ai rien trouvé ; je n’ai pas trouvé non plus d’archives pour les épreuves des années passées (alors qu’il y en a pour la plupart des concours publics).
    De nature un peu paranoïaque, je m’interroge : y-aurait-il une discrimination organisée à l’encontre des élèves en provenance du « hors contrat » pour les punir en les saquant afin d’empêcher leur retour dans le public ? Comme vous le savez peut-être, les élèves issus du « hors contrat » ne peuvent plus participer au Concours Général. Peut-être s’agit-il d’une intimidation du même genre ?
    Même si je n’ai pas l’intention de suivre cette voie, c’est un sujet intéressant, je pense (d’autant qu’il peut toujours y avoir des parents qui soient contraints de revenir dans le public, soit pour des raisons financières, soit suite à un déménagement par exemple).
    Avez-vous des informations sur ce sujet . ?

  23. 1)aux écoles hors contrat, il faudrait ajouter les enfants instruits en famille pour les mêmes motivations…Cela ferait encore un peu plus de monde!
    2)les propos de ce monsieur, en particulier sa dernière phrase montre une chose : rien ne changera dans l’enseignement sous contrat!
    3) j’ai moi même été longtemps élève à l’ENC et je l’ai toujours trouvé bien éloignée de mes convictions religieuses : écrémage à outrance, rabaisser les élèves tant qu’on peut,sélection par l’argent car il faut avoir les moyens de payer ce genre d’école, catéchisme fort léger et même pas obligatoire, à cela ajouter profs à moitié cinglés et une prof d’hist géo qui avait affirmé pdt un cours que l’histoire de France commencait réellement avec la Révolution Française…!Que dire de plus sur l’enseignement sous contrat…

  24. Je ne suis pas sûr que ce Monsieur de Labarre croit vraiment à ce qu’il dit. Il fait de la diversion en s’imaginant qu’on va le croire. En fait, il est dans une impasse politique institutionnelle comme tous les catholiques qui sont conscients des barbelés dont ils (se) sont entourés depuis la politique des ralliements des hommes d’Eglise.
    En tout cas, le “caractère propre” n’a jamais eu d’autre contenu que son hypocrisie juridico-politicienne pour les uns et le rêve caressé de se libérer financièrement pour durer, des autres.

  25. M de Labarre essaie justement de donner un coup de barre à “droite”. Soyez donc un peu moins exigeants.Nous sommes effectivement de + en + nbx à en avoir véritablement ras-le-bol de ce Privé non catho et il faut justement le manifester haut et fort.
    Mettre en concurrence le SOUS avec le HORS est justement une façon de faire pression auprès des trop nbx directeurs qui ne voient que sur leur “gauche”…

  26. @ inspecteur Juve
    Tout est dit dans votre 2ème paragraphe. J’aurais juste remplacé “paranoïaque” par “réaliste”! Il y a incontestablement (mais sans chiffres, bien sûr) une discrimination au retour dans le public. Personne ne vous le dira, mais avez-vous demandé à voir les copies de ces enfants ? ça, ce serait intéressant !

  27. Mr de la Barre devrait vérifier les salaires des directeurs payés par les ogec.
    Les parents ne connaissent pas le fonctionnement; S’ils savaient..il mettrait leurs enfants ds le public ou là il y a des agrégés des capétiens et pas un nombre considérable de MA qui rament..
    les directeurs gagnent 5 à 7000 euros scandaleux.

  28. Non, Fleurette, les directeurs d’écoles de gagnent pas 7.000 €.
    Peut-être 5.000 € en fin de carrière pour un très gros établissement de 2.000 élèves et 200 salariés…
    Vous connaissez bcp de chefs d’entreprises de 200 salariés qui gagnent moins que ça ?
    (Et rapporté au nombre d’heures effectuées, il vaut mieux rester prof ! )

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