Partager cet article

Non classifié(e)

Le terrorisme de nos démocraties

Suite de l’entretien accordé par Mgr Schooyans à Zénit :

"A la différence du terrorisme classique, le nouveau terrorisme est d’autant plus efficace qu’il est discret. Il recourt à une panoplie où se côtoient les sciences biomédicales, la démographie, le droit, les techniques de communication. […] Ce terrorisme nouveau s’en prend d’abord à l’intégrité intellectuelle et morale des personnes. Il paraît avoir un visage humain ; il semble honorer la vérité ; il paraît flatter la liberté, alors qu’en réalité il essaye d’entraîner les hommes dans la culture de la mort. Le sens naturel des mots est détourné, retourné, pour habiller des entreprises homicides. Il n’y a plus de critère pour distinguer le vrai du faux ni le bien du mal. […]

[L]es chrétiens doivent éviter deux écueils. La privatisation de la religion : la religion devrait être confinée dans les strictes limites de la sphère privée. Préconisée par le laïcisme, la privatisation de la religion vise à neutraliser l’action des chrétiens au plan social et à démobiliser ceux-ci. Le second écueil, c’est la «récupération», le fait, pour les chrétiens, de se laisser neutraliser ou même acheter. C’est ce qui se passe avec des chrétiens qui acceptent imprudemment des invitations à des réunions maçoniques. […]

Le terrorisme à visage humain ne peut s’installer que dans une société qui considère l’homme comme un simple individu. […] Dans la mesure où cette vision prédomine, la famille est tôt ou tard mise en question. La famille suppose en effet une vision personnaliste de l’homme, c’est-à-dire une vision au terme de laquelle l’homme est un être de relation, un être sociable, un être capable d’aimer et d’aider autrui à s’épanouir, un être qui a besoin d’autrui pour s’épanouir lui-même, un être qui dans la relation conjugale est capable de donner la vie. Or quand domine la vision individualiste de l’homme, l’individu incline à dissocier fin unitive et fin procréative dans la sexualité humaine ; le plaisir est un bien, l’enfant est un risque. […]

Cet individualisme trouve son point d’aboutissement dans l’idéologie du «genre», selon laquelle les individus choisissent leur genre, quelles que soient par ailleurs leurs caractéristiques génitales. […] Il y a des «négationnistes» qui nient la réalité de l’Holocauste. Il y a aussi des «négationnistes» aveugles face aux réalités naturelles les plus évidentes."

Michel Janva

Partager cet article

2 commentaires

  1. La democratie succombera un jour à son péché originel: un groupe d’individus, pour la seule raison qu’ils sont les plus nombreux, peut imposer sa volonté aux autres.
    Ce n’est pas parceque les imbeciles sont nombreux qu’ils cessent d’être des imbeciles…

  2. Ce n’est pas le nombre qui fait la vérité,mais la vérité qui doit réunir le nombre.

Publier une réponse

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services