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Europe : le référendum

Le président Tchèque contre l’Europe politique

Le projet de ressusciter la Constitution européenne "est un effort totalement futile qui n’a pour but que d’accélérer l’unification politique de l’Europe – une ambition inutile, déraisonnable et utopique" selon Vaclav Klaus :

Klaus "[Même un texte amélioré] ne résoudrait pas le dilemme européen, à savoir le degré souhaitable d’unification. Or, personne ne pose le débat en ces termes. Le projet de Constitution ne sert pas à définir les compétences propres à Bruxelles ou à limiter son pouvoir, ce qui serait le propre d’une véritable Constitution, mais à ouvrir la porte à un processus permanent d’homogénéisation.

L’Europe politique n’est pas une nécessité, mais une erreur intellectuelle. Cette notion est certes un élément clé de l’idéologie européiste : l’intervention de l’Etat servirait en quelque sorte de correctif civilisateur de l’anarchie du marché. C’est ce qui sert à justifier un système paternaliste improductif, surréglementé, démotivant et excessivement redistributionniste. Les européistes ne réalisent pas que dans la plupart des cas, les défaillances de l’Etat s’avèrent beaucoup plus vastes et dangereuses que les défaillances présumées du marché.

Je me considère […] comme un euroréaliste, confronté à des eurofanatiques ou des euronaïvistes. Je me rattache au modèle libéral de l’intégration européenne, celui qui se fonde sur l’abolition des barrières nationales à l’activité humaine et sur la concurrence institutionnelle entre les Etats, à l’opposé d’un modèle d’unification par le haut, orchestré par les autorités de l’UE, qui vise un nivellement de tous les aspects de la vie. Ce second modèle est, hélas, celui qui prévaut depuis le milieu des années 1980."

Michel Janva (via Bafweb)

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3 commentaires

  1. Il me semble être anti-européiste pour de mauvaises raisons, comme les britanniques. Car il me semble défendre le libéralisme. Il ne faut donc pas s’étonner que l’Europe ne soit pour lui qu’un grand marché.
    En Europe, comme dans tout pays, l’union (et l’état fort) peut être une bonne ou mauvaise chose, suivant qui détient le pouvoir.
    Le problème actuel étant que certains groupes anti-chrétiens (et même maçonniques) ont beaucoup trop d’influence en Europe.
    Il est toutefois permit de rêver d’une Europe unie, dans le respect des identités, où cela ne soit pas le cas.

  2. oui mais viser la suppression des Etats-nations par la petite porte, c’est à dire sans le dire clairement et par le moyen de directives adoptées en catimini à Bruxelles n’aboutira qu’à une explosion à plus ou moins long terme. L’Europe sera une alliance d’Etats et non pas une fusion.
    En clair, quelles que soient ses raisons, je me sens plus proche de son point de vue que de celui des partisans de la constitution européenne.

  3. Le front national a toujours été pour l’ “europe des nations” (indépendantes) et non pour des “états unis dépendants des USA” tels que l’EU actuelle.Le général Gallois explique tout ça très bien, lui qui est gaulliste, tant dans ses livres que, dernièrement, dans “B.I” qu’on se procure à l’Age d’homme près de St Sulpice.
    Conclusion : avant la guerre, votons F N , le seul parti de l’honneur et de la fidélité qui n’a jamais trahi ni retourné sa veste ou capté son électorat pour les politicards style Jospin ou Chirac.

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