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Religions : Eglise orthodoxe

Le dialogue avec les orthodoxes s’intensifie

Après leur rencontre en Turquie, Benoit XVI et Bartholomée 1er envisagent de se retrouver, ensemble, à Ravenne en 2007 pour les travaux d’ouverture de la prochaine Rencontre de théologie mixte, qui affrontera le noeud des divisions entre catholiques et orthodoxes. Prochainement, c’est le Primat orthodoxe grec qui se rendra à Rome pour rencontrer le Pape.

Il reste pourtant une ombre dans les relations avec l’Eglise orthodoxe : la Russie. Alexis II a demandé aujourd’hui au Vatican de "prendre des mesures concrètes" pour faire cesser le prosélytisme catholique dans les pays traditionnellement orthodoxes de l’ex-URSS et de faire pression sur les gréco-catholiques en Ukraine. Ces accusations empêchent toute rencontre entre Alexis II et le pape. Les gréco-catholiques d’Ukraine ont rejoint le catholicisme en 1596.

Le cardinal Tarcisio Bertone a rejeté ces accusations :

"Nous ne pensons pas faire du prosélytisme. Les rapports entre le patriarcat et le Saint-Siège sont bons".

A noter que le patriarcat de Moscou conteste l’autorité du patriarche orthodoxe oecuménique Bartholomée Ier. Ce dernier considère que le visite de Benoît XVI "a une valeur incalculable dans le processus de réconciliation". Il a même fait un aveu :

"j’ai parlé avec Sa Sainteté de quelque chose, quelque chose que nous pourrions faire. Je lui ai fait une proposition que je ne peux révéler pour le moment, étant donné que nous attendons une réponse officielle dans ce sens ; je peux toutefois dire que Sa Sainteté a montré un très grand intérêt et l’a accueillie avec plaisir. Espérons qu’elle puisse se réaliser, parce que cela va précisément dans le sens de la perspective du progrès œcuménique que nous sommes ensemble déterminés à poursuivre".

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4 commentaires

  1. supprimer le filioque du crédo?? (il ne date pas de Nicée mais c’est un rajout de Charlemagne)Il parait que JPII ne le disait pas quand il priait avec les orthodoxes

  2. Le rapprochement avec nos frères orthodoxes est à n’en pas douter l’évènement majeur qui changerait la donne dans bien des domaines en ce début de millénaire.

  3. Rappelons que les querelles de dogme sur le filioque comme sur la primauté romaine avaient trouvé une solution durant le concile de Florence, et que c’est seulement l’application réelle de cette solution qui a ensuite fait défaut.

  4. Le concile de Florence Ferrare fut une imposture rejettée unanimement par tous les orthodoxes.
    Le Patriarche de Constantinople n’a en effet qu’une autorité honorifique. Il n’engage que son Patriacat, pour peu qu’il soit suivi par son Saint Synode. Le Pape de Rome devra donc discuter avec chaque Eglise Orthodoxe, et l’Eglise Orthodoxe ne s’exprime et ne décide que par conciliarité.
    Mais nous saluons tout de même ces rencontres fraternelles.

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