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Le communautarisme, réponse aux “structures de péchés”

Sous la plume de Jean-Pierre Maugendre, dans Renaissance Catholique :

Revue_96 "[C]omme le dit l’Évangile : «Si le sel s’affadit avec quoi le salera-t-on ?». La première raison d’être du communautarisme c’est d’éviter au sel de s’affadir. Le premier bien étant d’exister et d’être ce que l’on est, le premier terrain d’apostolat à conquérir et à sauvegarder concerne chacun d’entre nous. C’est la grâce de rester fidèle au Christ –intégralement fidèle– alors que triomphent l’hédonisme, le libéralisme, le modernisme… servis dans la société civile par ce que Jean Paul II a appelé des structures de péchés […].

Si l’enfance et l’adolescence sont une période de fragilité, c’est une grave illusion que de croire que tous les adultes peuvent impunément résister seuls […]. Combien qui se croyaient plus malins ou plus forts que les autres ont en fait disparu, happés par un système impitoyable qui sait jouer de toutes les faiblesses de la nature humaine ? […] Il nous faut partir du point où en sont les choses et :

  • accepter d’être différents des autres dans un monde livré à l’apostasie et au matérialisme,
  • s’attacher, là où la Providence nous a placés, aux micro-chrétientés grâce auxquelles nous pourrons rester fidèles aux grâces et à l’héritage reçus, puis les transmettre prioritairement à nos enfants,
  • ne pas se résigner à notre situation de minoritaires et pour cela conserver le sens de l’action qui permettra d’utiliser toutes les failles dans le dispositif de l’ennemi.

Tout cela ne sera humainement possible que si nous gardons toujours à l’esprit que : «Nous sommes nés, nous sommes baptisés, nous sommes sacrés pour remonter le courant» (Louis Veuillot). […] En état de légitime défense, notre communautarisme catholique ardent, ferme et missionnaire garde toute sa légitimité".

Michel Janva

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2 commentaires

  1. Pourquoi cette disputazione entre Catholiques ?
    Ne peut-on pas être communitariste ou non selon ses affinités ? Cela fait 2 mois (peut-être plus) qu’on nous rebat les oreilles sur cette question. Ce n’est pas un dogme ni un article de foi. c’est une mode qui a commencé avec les immigrés et les ghettos qu’ils ont créé eux-mêmes, qui fait débat dans les gros médias.
    Devons-nous toujours être à la remorque de la mode et copier le vocabulaire tendance ? N’avons-nous pas été suffisamment ridicules avec des expressions telles que “au niveau du vécu” et j’en passe.
    Où est la liberté des enfants de Dieu ?
    Que ceux qui veulent se regrouper en associations le fassent, que les autres restent libres de ne pas le faire.
    De l’air, de l’air !

  2. “Face aux différentes « communautés » qu’on voit se former dès aujourd’hui sur les ruines de l’intégration (ou plutôt sur son inversion progressive : c’est nous qu’on intègre à « l’autre », à présent, et plus le contraire) et qui en 2050 seront définitivement et sans doute institutionnellement installées, il s’agira en quelque sorte -je cherche un terme approprié- d’une communauté de la pérennité française. Celle-ci s’appuiera sur ses familles, sa natalité, son endogamie de survie, ses écoles, ses réseaux parallèles de solidarité, peut-être même ses zones géographiques, ses portions de territoire, ses quartiers, voire ses places de sûreté et, pourquoi pas, sa foi chrétienne, et catholique avec un peu de chance si ce ciment-là tient encore. […]”
    Je n’ai pas encore trouvé mieux au sujet de l’avenir de notre pays que ce texte de Monsieur Raspail (source : http://jeanraspail.free.fr/divers18.htm )
    Je reconnais qu’il manque d’optimisme -mais il est difficile d’en avoir en ce moment.

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