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France : Politique en France / Immigration

Le “vivre-ensemble” demande un effort d’adaptation aux étrangers mais aussi aux Français de souche

Tribune de Bruno Mégret pour Polémia :

613977-bruno-megret-le-23-janvier-2014-a-paris« Vivre ensemble », tel est le nouveau mot d’ordre de la classe politique et médiatique ! Face aux problèmes de cohabitation créés par l’immigration, face à la pression identitaire de l’islam qui s’impose dans notre vie collective, la nouvelle rengaine des politiques et des journalistes fait maintenant entendre le son du « vivre-ensemble ». Si des attentats se produisent, il faut refuser, nous enjoint-on, de céder aux terroristes qui veulent nous opposer les uns aux autres et afficher au contraire notre volonté de vivre ensemble. Si des troubles surviennent dans les banlieues, réaffirmons à tous la nécessité du vivre-ensemble, nous rappelle-t-on, là encore.

Le « vivre-ensemble » est en effet devenu l’alpha et l’oméga de nos dirigeants, la voie à suivre pour résoudre, selon eux, toutes les difficultés que suscite la société multiculturelle d’aujourd’hui.

Mais que nous cache-t-on derrière ce slogan ? Il paraît à priori bien anodin et semble même relever de l’évidence : les habitants de la France vivent en effet ensemble sur le sol français. Que cette formule soit utilisée à propos de l’immigration et de l’islamisation doit cependant nous inciter à la méfiance. Et de fait, ce mot d’ordre dissimule en réalité un projet destructeur particulièrement inquiétant. Car cette théorie du « vivre-ensemble » vient en effet remplacer la formule classique de l’intégration comme celle de l’assimilation.

Dans la première moitié du siècle dernier, le concept d’assimilation prévalait : concept par lequel les immigrés polonais, italiens, espagnols ou portugais sont devenus français sans difficultés majeures. Selon ce principe, l’étranger adopte progressivement l’identité française pour se mêler au peuple qu’il a choisi de rejoindre et en faire pleinement partie.

Cette conception a été abandonnée depuis les années 1970 pour laisser la place au principe d’intégration. Dès lors l’étranger peut conserver son identité d’origine mais il doit parallèlement s’adapter aux coutumes et aux règles du pays qui l’accueille afin de s’y insérer au mieux.

Or depuis que l’islam est devenu une donnée majeure du processus migratoire, cette seconde conception a, elle aussi, été abandonnée pour une troisième formule, celle du « vivre-ensemble », notion que l’on rabâche aux Français à longueur de journée.Or, même si ses promoteurs le nient, cette conception est celle du communautarisme : chacun conserve son identité, ses usages et ses valeurs, mais tous doivent se tolérer mutuellement, s’accepter et même s’aimer pour vivre ensemble harmonieusement sur le même sol.

De ce point de vue, cette notion diffère fondamentalement de celle de l’assimilation et de l’intégration. D’abord, l’effort d’adaptation n’est plus demandé aux seuls étrangers, il l’est tout autant aux Français de souche. Ensuite, il ne s’agit plus pour la nation d’incorporer au mieux des personnes étrangères, il s’agit en réalité de créer un nouveau pays. Sans le dire explicitement les apprentis sorciers du Système s’efforcent maintenant de construire sur le sol national une nouvelle société africano-islamo-hexagonale qui se définirait simplement comme un territoire régi par un état de droit permettant à tous de vivre ensemble (…)

Les immigrés notamment musulmans ne s’assimileront pas à la France telle que nous en avons hérité. « Un nouveau pays est à construire et vous, Français, devrez vous y adapter ». En ce sens l’islam n’est pas foncièrement un problème puisque nous devons construire quelque chose de nouveau où il devra, d’une façon ou d’une autre, trouver sa place.

Il est clair que les tenants du Système sont ainsi arrivés au point ultime du processus idéologique dans lequel ils se sont engagés. Confrontés à la contradiction fondamentale qui existe entre le maintien de la France telle qu’elle est et la présence croissante d’immigrés sur notre sol, ils ont dû faire un choix. Mais plutôt que d’en tirer la conclusion qu’il faut arrêter toute nouvelle immigration, voire commencer un processus de rémigration, ils préfèrent renoncer au maintien de ce que nous sommes et s’engager dans la voie aventureuse de la construction d’une nouvelle entité en rupture totale avec les racines de notre nation.

En choisissant ce chemin, ô combien périlleux et néfaste, le Système révèle son échec, sa faiblesse et son monstrueux cynisme. Espérons que ce projet, lorsqu’il sera plus explicite et mieux compris des Français, provoquera enfin la colère et la révolte du peuple."

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4 commentaires

  1. “Espérons que ce projet, lorsqu’il sera plus explicite et mieux compris des Français, provoquera enfin la colère et la révolte du peuple.”
    Pour entendre les réactions très bisounours autour de moi, seule une minorité, comme toujours réagira. Le slogan “plutôt rouge que mort” sera juste retouché par un “plutôt musulman que mort”. Il n’y avait pas grand monde à vouloir mourir pour Dantzig, et de ce point de vue rien n’a changé. La vision de Houllebecque risque fort d’être la bonne : un peuple soumis.

  2. L’islam est l’ennemi absolu du Christianisme et par là de la France. Il n’a donc pas sa place ici, il faut au contraire le combattre et le contraindre par la force, si nécessaire, à quitter les lieux.
    On reconnait un arbre à ses fruits, même un myope sait que tout cela n’est qu’un poison mortifère.
    Le vivre ensemble ? Allons demander aux Pieds-Noirs et aux harkis, ce qu’ils en pensent. Qui donc peut oublier le degré de barbarie, de bestialité de ces partisans d’allah le faux dieu .

  3. Personnellement, je n’ai aucune intention de vivre ensemble.
    Je ne veux pas subir la bamboula à 3h00 du matin, la fainéantise, le ramadan, les femmes chauve souris, les incivilités…
    Non, je ne veux pas vivre ensemble avec des gens qui se sont imposés de force chez moi.
    Une seule action : les faire dégager et vite avant qu’on ne prenne les armes et faire payer très sévèrement à nos zélites les conséquences de leurs actes.

  4. Je suis né à l’étranger de parents étrangers puis arrivé en France. France pais que j’aime de tout mon cœur. Je me sens Français et suis un fervent défenseur le la langue Française, de l’histoire de France et de ses traditions.
    A celui qui vient s’installer dans cette magnifique nation mais qui rejette ce quelle est. je dit au et fort “tu n’as rien a faire ici”. C’est à l’hôte de s’adapter. Il ne s’agit pas de recréer sur le territoire Français une copie de son pais d’origine. mais bien de vivre en France et de devenir Français (et pas seulement sur les papiers d’identité). Celui qui préfère les traditions de son pais d’origine est libre de rentrer chez lui.

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