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France : Politique en France

Le travail dominical aura un effet nul sur l’économie

Le Credoc publie une étude qui remet en question les effets du travail dominical sur l'économie. Cette mesure aurait un impact nul. Le Credoc (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie) vient en effet de publier une étude, remise à Luc Chatel :

"On s'attend à ce que l'effet net de la libéralisation de l'ouverture des magasins le dimanche sur la demande globale adressée au commerce soit très limité, et que l'essentiel des ventes réalisées le dimanche corresponde au transfert de ventes initialement réalisées les autres jours de la semaine".

Autrement dit, la plupart des produits achetés le dimanche l'auraient été, de toutes façons, à un autre moment dans le semaine. Par ailleurs, les simulations opérées par le CREDOC sur l'emploi ne montrent pas d'impact réellement significatif, ni négatif, ni positif.

"Plus de la moitié des personnes qui bénéficient d'un accès à une offre commerciale dominicale ne réalisent pas d'achat le dimanche […] les adversaires de la libéralisation sont majoritaires parmi les personnes qui, aujourd'hui,  n'ont pas accès au commerce le dimanche, ainsi que dans la sous-population qui n'achète pas, ou seulement rarement, le dimanche".

En clair, "ceux qui auraient le plus à gagner à la libéralisation" du travail le dimanche sont en majorité défavorables à cette mesure…

"Lorsqu'on soumet les Français au choix entre l'ouverture des magasins le dimanche ou leur fermeture tardive au moins une fois par semaine, la fermeture tardive est préférée à l'ouverture dominicale".

Michel Janva

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3 commentaires

  1. Bon et bien que le franc-maçon mal éclairé Xavier Bertrand oublie son projet si peu en phase avec les attentes des français!

  2. Telle est ici la perfidie du Crédoc qui ne nous a pas habitués au meilleur: faute de pouvoir démontrer l’effet positif de l’impact du travail dominical, il annonce ,sans pouvoir le démontrer que l’impact ne serait pas négatif, alors que chacun sait que cela ne pourrait que concentrer davantage la richesse entre les mains de la toute puissante grande distribution et par voie de conséquence participer de manière inhérente à l’accroissement du chômage généré par la ruine du commerce de proximité et des PMI semi artisannales priveés ce cette clientèle dédiée.
    Ceci dit sans même parler du désastre socilogique,social, sociétal et finalement totalement humain – on pourrait dire- totalitairement puisque l’autre but caché, après cette tentative de hold’up économique, est d’effacer au “pays de Voltaire” comme dirait bien curieusement tel autre étrange “résistant”, toute trace gênante de la civilisation chrétienne.
    Car tant il est vrai qu’il n’est encore guère possible d’organiser sans risque ,par exemple le dimanche sur la place du Trocadéro, un marché d’embryons surnuméraires , ou encore de pièces détachées humaines d’occasion…
    Ce qui, pour les “marchands du temple” doit êre en effet bien perturbant.

  3. C’est simplement le principe des vases communiquants. Ce qu’on achète le dimanche, on ne va pas l’acheter un autre jour de la semaine.
    Sauf pour un tout petit pourcentage qu’on appelle les compulsifs ou les addicts: plus ils ont d’occasions, plus ils achètent. Apparemment ils ont beaucoup de moyens !
    Actuellement en France, qui a ces moyens ?

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