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France : Société

Le “tchip”, ce petit bruit pas du tout de chez nous

Peut-être avez-vous déjà été "tchipé" sans le savoir, mais ceux d'entre vous qui ont vécu à proximité d'Africains connaissent certainement le "tchip", ce petit bruit de suscion typiquement africain, exprimant la réprobation ou le mépris. Les journaux de ce matin se font presque tous l'écho de ce petit bruit pas du tout de chez nous, qui envahit les collèges et lycées de France métropolitaine, au point que certains professeurs et proviseurs se mettent à l'interdire.

"Eric Bongo, proviseur adjoint du lycée des métiers Charles Baudelaire à Evry (Essonne) a décidé de bannir ce son de mépris de son établissement: «Le tchip est interdit au lycée, comme toute insulte, car c'est une insulte», explique ce béninois d'origine au Parisien.

«80% des élèves, dans certaines classes, sont noirs. Il faut qu'ils se débarrassent de certains codes culturels qui sont inappropriées au monde scolaire et au monde de l'entreprise» explique encore le responsable d'établissement. A la rentrée prochaine, un autre collège d'Evry appliquera cette mesure."

A noter au passage, ce qui n'étonnera personne, que Christiane Taubira est une adepte du "tchip", surtout lorsqu'elle s'adresse au Front national :

"Pour Christiane Taubira, qui l'avait employé pour répondre à des détracteurs du Front National, il s'agit d'un «concentré de dédain»."

Nous refermons cette parenthèse hautement culturelle sur un haussement d'épaules bien "de souche", lui.

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13 commentaires

  1. S’il y a une personne au monde qui est elle-même un “concentré de dédain”, c’est bien la Taubira.
    Peut-on donc dire, en la suivant (pour une fois) et sans risquer les Tribunaux taubiresques, qu’elle a une gueule de tchip ? (Je ne fais que poser la question. Je n’oserai m’aventurer sur ce terrain où se borne la liberté d’expression républicaine).

  2. “80% des élèves, dans certaines classes, sont noirs.” On fait des statistiques ethniques à Evry ?

  3. En complément de l’article : https://www.youtube.com/watch?v=e_a7znLXSHA
    Merci Arte, chaîne intellectuelle, chantre de la culture française!

  4. Ils ont raison, ces jeunes africains, de nous cracher leur mépris ! On fait tout pour le mériter… Nos gouvernants nous ressemblent, mous, sans opinions ni convictions… enfin pour beaucoup d’entre nous ! Moi je fais partie de la glorieuse cohorte des citoyens patriotes qui ne veulent plus s’en laisser compter ! pour l’instant, je reste zen (j’ai reçu une bonne éducation), mais je sens qu’un jour je vais craquer… et qu’un “tchip” pourrait mal se terminer. J’en assumerai les conséquences.

  5. @ Gil : C’est vrai ça ! A quoi le voit-on qu’ils sont noirs. A leurs prénoms ?

  6. la bave du crapaud….

  7. Je ne vois pas comment on pourra interdire le chip.
    Nous avons été envahis et le sommes encore par la sous culture des pires bas fonds des quartiers noirs américains.
    Pantalons baggy, slip à l’air (en attendant la suite), musique dégénérée, street art (où le mot art est une verrue), comportement de meute, désoeuvrement, déprédations permanentes, parasitisme etc…
    Il est plus facile de se vautrer dans la fange que de s’élever.
    Le chip n’est pas une réprobation, c’est le thermomètre qui montre combien notre société régresse vers la barbarie la plus sauvage, pour reprendre un terme du dix neuvième siècle, vers la sauvagerie.

  8. “”J’ai grandi en Afrique, explique Éric Bongo, Béninois d’origine et proviseur adjoint de l’établissement à nos confrères. Quand j’étais petit, j’avais interdiction formelle de tchiper les autres. C’est extrêmement vulgaire. J’ai expliqué ça à mes collègues, et maintenant le tchip est interdit au lycée, comme toute insulte, car c’est une insulte. Ça a surpris les élèves”.”
    http://www.bienpublic.com/actualite/2015/06/03/le-tchip
    La gauche aura du mal à le taxer de racisme…

  9. Et ça c’est Garde des Sceaux ! Mon Dieu quel cauchemar !

  10. D’abord, on ne dit pas “tchip” (ça , c’est pour les oiseaux!) mais “tchîppatou” Le “tchîppatou”, longue simulation de crachat ravalé, est une injure, une offense, une marque de mépris, une infâmie qui plus en a plus en rajoute!
    En Afrique de l’Ouest et plus précisément au Sénégal où il est né, il peut être le déclencheur du meurtre d’une femme par sa coépouse, du renvoi de la maison familiale pour non respect de ses parents, de violentes rixes généralisées entre voisins. Le “chîppatou” (accent circonflexe de rigueur car il n’a d’impact que long. exagérément étiré et accompagné d’un certain va-et-vient ultra-féminin du regard, et d’une moue), même pour les sénégalais, c’est vulgaire, et hypocrite car celles qui s’y livrent avoue rarement à qui il était destiné. En outre, c’est la forme d’expression favorite des analphabètes, des prostituées du plus bas niveau, des homosexuels du genre le plus fofolle, de ceux qui sont en panne d’arguments. En un mot comme en cent, quoi de plus raciste que de singer ce qu’il y a de pire chez ceux que l’on prétend respecter?
    Le haut degré de criminalité entre noirs vient de ce genre de manifestations et messages non verbaux qui, pour la moindre erreur d’interprétation, peuvent provoquer des tragédies. Les descendants d’esclaves des Amériques, on le sait, ne s’accrochent qu’aux pires aspects de leur africanité..
    En outre, le “tchîppatou” a son équivalent dans certaines cultures méditerranéennes (Sicile, Portugal, Turquie, Grèce) et même en Asie. En Sicile , si quelqu’un vous répond “Tchippiri” après votre tentative de lui faite croire à un mensonge, cela équivaut au “tchîpatou”, car cela précède un réel crachat sur le visage ou aux pieds, avec tout ce que cela comporte d’appels à la vendetta. Il y a des films de l’époque dorée du réalisme italien qui en donnent quelques illustrations. Il m’arrive aussi de regarder des films chinois des années 30-40, en version originale non sous-titrée: eh bien, les chinois aussi…surtout les cantonais…se lancent des “tchipiri”! Sans parler des mongols, qui l’auront hérité des chameaux.

  11. https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=d8MCfMQmouU
    Si vous ne pouvez pas le voir là-bas, pour cause de “https”, venez ici:
    http://youtu.be/d8MCfMQmouU
    On est en Jamaïque. Le gifleur est un policier “Under cover”, le giflé un présumé trafiquant de drogue. Le second ayant reconnu le premier lui aura lancé un “tchîpatou”.
    Le “filmeur”, jusqu’à plus ample informé, n’osa pas aller vérifier l’état du supplicié au fond du ravin. Mais ça, comme dirait Rudyard Kipling, “C’est une autre histoire.”
    Et ils vous crient à longueur de manifestations “Black lives matter!” (la vie de noirs est précieuse).Ah bon!

  12. La France aux Français !

  13. Attention de ne pas descendre au même niveau… Notre civilisation avait progressé par rapport à ces pratiques débouchant sur la violence… Quand nous étions enfants nous avons tous appris à mépriser les railleries et à les ignorer. “La bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe” disait nos mères. Et cela était sage. Aurions-nous perdu NOTRE sagesse qui fait société civilisée?

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