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Valeurs chrétiennes : Education

Le succès croissant de l’école à la maison

Lu sur le blog Veille-éducation :

"Plus de 10 000 enfants sont instruits à domicile. Parmi eux, 1000 à 3000 ne sont pas même inscrits à des cours par correspondance. Incultes, mal élevés ? Pas du tout. Les « non-sco » égratignent le mythe de l’école républicaine. A Paris, l’inspecteur académique chargé du premier degré en compte… 12 ! Les associations les estiment à 3 000 dans toute la France. […] Sauf que ces estimations ne tiennent pas compte des enfants inscrits à des cours par correspondance : 9 500 élèves entre 6 et 16 ans inscrits au CNED et un nombre indéterminé à des cours privés. Ces enfants, considérés comme scolarisés, n’ont pas à subir chaque année le contrôle pédagogique des inspecteurs de l’Education nationale auquel sont soumis les enfants instruits par leur seule famille, ce que beaucoup jugent insupportable."

Michel Janva

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2 commentaires

  1. En réalité, depuis les lois de mars & avril 2007 (pendant que tout le monde s’occupait de la campagne présidentielle), l’inspection académique peut intervenir même si l’enfant est inscrit dans une école par correspondance.
    Par ailleurs, l’Etat impose dans tous les cas une enquête sociale chez les familles instruisant leurs enfants, la main-mise demeure…

  2. Je réponds au 1er commentaire :
    En 2007 en effet, le texte est passé quasi inaperçu … et il est vrai que l’IA peut à présent effectuer un contrôle même si l’enfant est inscrit en CPC (le texte est quand même ambigu, il existe un flou à ce sujet).
    En revanche, vous faites erreur en parlant “d’enquête sociale”. Il s’agit en réalité d’un “contrôle social”. Vous allez peut-être trouver que je joue sur les mots, mais ce sont 2 actions très différentes. Une “enquête sociale” est diligentée par un juge (juge auprès des enfants par exemple) ; Dans le cas de l’école à la maison (avec ou sans inscription en CPC d’ailleurs), il s’agit d’un “contrôle à caractère social”, effectué par la mairie. Très variable d’une commune à l’autre, ce contrôle peut consister en une discussion informelle autour d’un café (le maire en profitant pour faire campagne !) ou tourner à l’inquisition (visite de la maison de la cave au grenier, demande des revenus des parents, …), pratique totalement abusive, évidemment.
    Mais, je le répète, il ne doit pas s’agir d’une “enquête sociale”.
    Quoi qu’il en soit, la marge de manoeuvre se restreint, nous en sommes bien conscients …

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