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Homosexualité : revendication du lobby gay

Le statut du beau-parent : un projet contre l’enfant

La Croix consacre un dossier au sujet actuellement au stade d’avant-projet de loi. Jean-Eudes Tesson, conseiller conjugal indique :

"Lorsque nous nous sommes rendus, avec d’autres, à l’Élysée pour évoquer ce sujet, nous avons insisté sur le fait que c’est l’intérêt de l’enfant qui doit primer. Nous recommandons donc que les possibilités actuelles soient mieux utilisées pour aider le parent qui ne vit pas avec son enfant à rester parent et pour créer une relation de confiance entre l’enfant et son beau-père ou sa belle-mère, car celle-ci ne se décrète pas."

Françoise Dekeuwer-Défossez, juriste spécialiste du droit de la famille, estime :

"De toute façon, on va faire une loi qui sera quasi inapplicable."

L’avant-projet est en effet plus que flou. Combien de beaux-pères ou belles-mères un enfant pourrait-il avoir dans sa vie ? À partir de combien de temps de vie commune méritera-t-on ce statut ? Faut-il impérativement que le couple vive ensemble ? Enfin, sur quoi repose la parentalité ? Autant de questions sans réponse.

Le sociologue Didier Le Gall prévient :

"L’enfant risque fort de devenir un enjeu de pouvoir. À chaque fois que le divorce aura été douloureux, l’ex-conjoint risque de refuser son accord."

Michel Janva

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4 commentaires

  1. “De toute façon, on va faire une loi qui sera quasi inapplicable.”
    –> Cela me rappelle des propos d’avocats “spécialistes” à l’époque du pacs qui expliquaient que le pacs lui aussi serait “inapplicable”…

  2. Avec tout ce que nous avons subi depuis l’arrivée de Hongrois 1er au pouvoir, je commence à penser que rien n’aurait pu être pire avec Ségolène!
    Il ne nous reste plus qu’à espérer qu’il ne fasse pas son mandat.
    Avec la Révolution qu’il installe, c’est du domaine du possible.
    Gardons l’espoir!

  3. Il faut en finir avec ce terme de “beau-parent” (à sortir du projet de loi).
    L’enfant n’a qu’un père et une mère naturels.

  4. Effectivement c’est le bien de l’enfant qui compte. Le beau parents doit pouvoir se substituer pleinement au parent en cas d’absence ou de décès de ce dernier! Le principal est d’elever pleinement un enfant que l’on soit parent ou pas. Je ne voit pas un beau parent faire des différences entre l’enfant qu’il a en commun et l’enfant de son conjoint ! Et justement le fait que le beau parent n’est pas de statut juridique est souvent un moyen de pression et de chantage de l’autre parent !

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