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France : Société

Le service public n’est pas toujours dans l’ordre du bien commun

L'Institut du Pays Libre communique

"N’en déplaise à la C.G.T. et autres organisations de gauche favorables aux nationalisations et aussi au Front National dans sa ligne étatiste et néo-socialiste, ce qu’ils appellent « le service public » n’est pas toujours, bien loin de là, dans l’ordre du « bien commun », et trop souvent même à l’opposé !

Les missions régaliennes de l’État, ses fonctions essentielles sont celles de la monnaie et de l’impôt, de la sécurité et de la défense nationale, de la justice, de l’aménagement du territoire et des infrastructures essentielles, de l’hospitalisation publique.

Mais le rôle de l’État n’est pas d’être le premier, voire le seul éducateur, le premier producteur, le premier transporteur, le premier dispensateur d’information et de culture.

L’État doit certes veiller à ce qu’aucune entreprise industrielle ou économique intérieure ou extérieure ne mette gravement en péril l’indépendance et les intérêts stratégiques vitaux de la nation et le bien commun de tous.

Mais depuis des années, un soi-disant « service public » comme la S.N.C.F., avec ses féodalités et privilèges syndicaux, avec son énorme déficit financier, avec ses ruineuses grèves « prises d’otages » dans le plus parfait mépris de l’expression de la voix de ses usagers, n’a pas toujours, tant s’en faut, fonctionné au service du bien commun. Et cela avec un entretien des voies laissant bien à désirer.

La juste condamnation de l’ultra-libéralisme mondialiste ne saurait se confondre avec une position de sclérose socialiste monopolistique.

Le mal n’est pas dans les libertés et la concurrence mais dans leurs abus. En l’occurrence, on ne saurait reprocher à ce gouvernement, dont l’action est exécrable par ailleurs, d’essayer de moderniser un peu notre système de transport."

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6 commentaires

  1. Pour avoir eu besoin des transports (trains, avions) chaque semaine pendant de nombreuses années pour mon travail, je peux dire que j’ai énormément pâti des grèves et autres dysfonctionnements des transports, et je compatis avec ceux qui sont ainsi pris une fois de plus en otages par les grévistes. A propos des “services” publics en France, l’on peut être tenté de plus en plus de parler de “sévices” publics ; sans vouloir blesser les personnes qui dans ces entités font elles consciencieusement leur travail, car il y en a certainement.
    A propos des transports, dans bien des villes et parcours, déjà en temps normal, il y a saturation au plan des places disponibles pour être transportés, quand tous les moyens de transports sont utilisés et effectuent bien leur travail ; dès lors dès qu’un de ces moyens de transport n’est pas utilisable, pour cause de grève ou une autre cause, cela devient pour le moins très pénible voire invivable pour les usagers, et souvent cela les empêche d’aller à leur travail, de circuler.
    Les personnes qui travaillent dans les transports, les fonctionnaires, ne devraient pas avoir le droit de grève : A ma connaissance Aristide BRIAND, lui-même, en 1910, l’affirmait à propos des fonctionnaires. (Rappelons qu’Aristide BRIAND est un Député Socialiste qui a été onze fois Président du Conseil et vingt fois Ministre).
    Evidemment, il s’agit alors de prévoir, pour ces personnes qui travaillent dans les transports, pour les fonctionnaires, si elles n’ont pas le droit de grève, des solutions pour qu’elles ne soient pas traitées injustement. Par exemple des organismes indépendants qui fixent leurs salaires et autres avantages en fonction des salaires et avantages des personnes travaillant dans d’autres secteurs, etc.

  2. En effet l’état ne doit pas tout faire, tout dire, tout organiser, tout régenter. Les syndicats défendent ici un statut dont ils craignent qu’à terme il doive être révisé et aligné sur le régime commun, ne serait-ce qu’européen. La SNCF a deux fois plus de salariés par km de voie ferrée que la Deutsche Bahn : inutile de tergiverser.
    Et ces syndicats ne disent rien sur la réforme et la dette de la SNCF que nous allons devoir payer par nos impôts, parce qu’elle a été sortie, sous l’ère Chirac Sarkozy, des comptes de l’entreprise au ”profit” d’une structure de défaisance lui redonnant artificiellement la possibilité de …..réemprunter…..
    Etonnant par contre de commencer par assimiler le FN à la gauche socialiste, comme le font les dirigeants de l’UMP. Le programme du FN n’est pas étatiste ou socialiste : il prend en compte la réalité française de la colonisation de notre état par de sintérêts particuliers, ou privés, des lobbys et groupes de pressions, et donc il est nécessaire de remttre de l’ordre dans les structures : qui peut le faire si ce n’est un état redevenu stratège ou arbitre au service du Bien commun ?
    Le service public devrait être désétatisé et ce serait l’idéal : mais qui voudrait racheter la SNCF archi endettée, cela l’institut du Pays libre ne le dit pas. Or, cette question se pose dans tous les secteurs étatisés : qui, pour prendre le relais d’entreprise ou sociétés publiques à statuts divers, mais en déficit constants et endettées jusqu’à ras bord ?
    Le Front National n’y est pour rien et que peut-il faire dans un premier temps, hors devoir gérer la faillite de l’Etat.

  3. Pour avoir beaucoup plus emprunté de trains que la plupart des commentateurs et lecteurs du cher Salon Beige jusqu’à aujourd’hui et donc pour avoir plus souvent souffert de grèves… je reste un esprit libre qui garde un regard nuancé sur ce mouvement syndical et une certaine idée du service public et des tâches régaliennes d’un État…
    Je recommande ce point de vue publié dans le bon site Nouvelles de France :
    http://www.ndf.fr/poing-de-vue/15-06-2014/greve-a-la-sncf-les-raisons-et-les-silences-dun-conflit

  4. Ce qui est en cause, ce n’est le fait que le rail soit un service public.
    Ce qui est en cause, c’est la lâcheté des hommes politiques face au corporatisme de quelques uns. Mais ce problème ne se limite pas au rail.
    Le rail est par définition une infrastructure de réseau, c’est à dire un monopole naturel, présent ou en devenir. Où on coupe exactement, ça peut être un sujet de débat, selon que le monopole ne concerne que l’infrastructure ou englobe l’exploitation. Qui possède et maintient l’infrastructure est aussi ouvert au débat. Le modèle américain privé ne marche enfin pas trop mal (après des décennies de crise, il faut noter). Il est même possible d’avoir un modèle associatif, un monopole par entente mutuelle de tous les acteurs impliqués, comme l’est une autre infrastructure de réseau devenue très importante, Internet lui-même, organisé autour d’un ensemble de normes partagées et de principes d’inter-opération.
    Mais c’est dans tous les cas un service commun nécessairement très réglementé, quelques soient les options choisies. Donc c’est soit un monopole public, soit un monopole privé fortement réglementé, soit un système de ‘PPP’ en jargon administratif (partenariat public-privé) dont l’expérience montre qu’ils sont souvent sujets à des problèmes de corruption et de rentes de situation.
    Ce qu’il nous faut, ce sont des hommes politiques qui savent tenir tête aux corporations.

  5. Y’a personne pour visser les boulons sur les rails à la sncf …..mais on y embauche 10 000 incompétents pour parler des raisons de se rejouir des grèves de fonctionnaires sncf jamais pressés de faire le service public au lieu de ne penser qu’à leurs privilèges, prébendes et avantages indus d’etre entretenus à vie par les contribuables .
    Par rapport équivalent en allemagne et angleterre nous entretenons le triple de fonctionnaires que nécessaire ,et ca c’est du au clientèlisme électoral du ps !

  6. EN RELATION AVEC LA RÉVOLTANTE GRÈVE DE NEUF JOURS À LA SNCF :
    Comment les communistes se conduisent ! rappelez vous ce fait abominable de décembre 1947 ! Il règne une culture de la terreur, chez ces gens là :
    http://www.lavoixdunord.fr/region/un-sabotage-en-1947-a-agny-l-attentat-du-train-jna29b0n927503

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