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Europe : politique

Le secrétaire d’État chargé des Affaires Européennes : “Le virus de la pseudo-souveraineté est encore présent en Europe”

Le secrétaire d’État chargé des Affaires Européennes : “Le virus de la pseudo-souveraineté est encore présent en Europe”

Avec une suffisance et un mépris propre au macronisme et aux européistes, Clément Beaune, le jeune secrétaire d’État chargé des Affaires Européennes, a commenté sur LCI le Brexit en des termes inquiétants quant à la capacité des européistes de respecter la démocratie :

Son analyse est très coercitive :

“Selon lui, les Britanniques n’ont pas choisi le « no deal » parce que « beaucoup de pays leur disent ‘nous ça ne nous intéresse pas de travailler avec vous nous, on veut travailler avec les Européens, c’est plus important ‘ ». « Les Britanniques s’aperçoivent que ne pas accéder au marché européen, c’est un drame économique pour eux», a appuyé le Secrétaire d’État, ce qui expliquerait qu’ils aient fait « un certain nombre de concessions » pour obtenir un accord in extremis.

Un point de vue qui ne s’appesantit pas sur le bouleversement que constitue cette sortie pour l’Union Européenne, une issue présentée il n’y a pas si longtemps comme tout bonnement impossible par les Européens les plus dogmatiques. Pour Clément Beaune, le Brexit ne constituerait pas moins une « leçon » pour « ceux qui vivent sur le mensonge de la souveraineté totale », « les Britanniques en ont fait l’expérience directe, presque scientifique », a conclu le Secrétaire d’État, sans préciser de quelle science il s’agissait.

Ce jeune idéologue incompétent oublie juste de préciser que le Royaume-Uni a déjà réussi à répliquer la quasi-totalité des accords commerciaux dont il bénéficiait auparavant grâce à l’UE. Il ment donc par omission :

Le Royaume-Uni ne parviendra pas à répliquer pour son propre compte l’ensemble des accords commerciaux conclus par Bruxelles avant de sortir de l’UE, au 31 décembre. Mais il ne lui reste plus qu’une petite dizaine de pays à couvrir par des traités bilatéraux, pour éviter de perdre les avantages dont il jouissait jusque-là grâce aux accords conclus par l’Union.

La ministre britannique au Commerce international, Liz Truss, qui se targue de pouvoir compter sur environ 700 négociateurs, a arraché « au finish », il y a quelques jours, un accord avec Singapour (22 milliards de dollars d’échanges annuels). Prévoyant, comme dans le « deal » européen, l’élimination des droits de douane d’ici à 2024, il ouvre un accès réciproque aux marchés des services et réduit les barrières non tarifaires sur les produits électroniques, les voitures et les pièces détachées, les produits pharmaceutiques et les appareils médicaux, ou encore sur la production d’énergie renouvelable. Et il offre un tremplin à Londres pour tenter d’adhérer à terme à l’accord de libre-échange transpacifique.

Même s’il ne pourra pas être approuvé dans les temps par le Parlement d’Ottawa, les Britanniques ont aussi signé fin novembre un accord de « continuité commerciale » avec le Canada (20 milliards de livres d’échanges chaque année). Répliquant les termes du traité Ceta conclu par l’UE en 2016, il doit entrer en vigueur au 1er janvier, en attendant de négocier un accord « plus ambitieux » l’an prochain. « Cela renforcera les exportations britanniques vers le Canada, des voitures électriques aux vins mousseux », s’est aussitôt félicité Boris Johnson.

Leur première grande victoire, les négociateurs britanniques l’avaient néanmoins remportée en concluant en septembre avec le Japon. Des accords ont aussi été trouvés ces dernières semaines avec la Corée du Sud, Israël, l’Islande, la Norvège, le Maroc, la Suisse, le Kenya, l’Afrique du Sud, le Mexique et l’Egypte. Un autre a été conclu il y a quelques jours avec le Vietnam. Londres n’a plus qu’à signer avec le Ghana, le Cameroun ou encore la Turquie.

Le travail était immense. L’UE possède au total 44 accords commerciaux préférentiels avec des Etats ou des blocs d’Etats, couvrant 77 pays, a calculé le « Financial Times ». Le gouvernement britannique estime avoir couvert 58 de ces pays par un accord commercial équivalent, ou à défaut par un accord de principe. Soit 198 milliards de livres d’échanges commerciaux avec des pays tiers et 96% de son objectif initial.

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1 commentaire

  1. Finalement micron n’est entouré que d’une kyrielle de pauvres types incompétents mais surtout me,nteurs, il devrait écouter Zemmour sur Cnews, ça lui ouvrirait l’esprit parce que le pauvre il a vraiment l’air d’un demeuré

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