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Pays : International

Le réveil de l’identité berbère en Algérie

face à la mono-culture arabo-musulmane.

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3 commentaires

  1. Que Saint Augustin les éclaire.

  2. Ils se souviennent des envahisseurs arabes, les pires colons de leur histoire, mettant à mort les cinq cents évêques et imposant la dimmhitude ou la mort, or les arabes sont toujours là, ils n’ont rien construit mais beaucoup détruit, on comprend leur envie d’être indépendants et de chasser l’envahisseur.

  3. Cette affaire de prénoms berbères me rappelle le combat absolument identique vécu en Bretagne dans les années 50 au fil des naissances dans la famille GOARNIC.
    Ainsi aujourd’hui on trouve très commun des prénoms comme Katell, Nolwenn, Gwenael, Maïwenn, Erlé, Mari, Mona, Fañch, Divi, Edern, Riwanon, Hervé, Armel(le), Gaël(le), Anna, Anna-Vari, Soaz, Jakez, Youenn, Erwanna, Ildud, Brendan, Sané, Véfa, Gweltaz, Yola, Tumette, Gaïdig, etc etc pour ne citer que quelque uns.
    La comparaison s’arrête (malheureusement ?) là car la Bretagne en est au stade terminal tout aussi bien au niveau de son économie (en coupe règlée au devenir d’une vaste maison de retraite et de tourisme, faute d’un capitalisme régional), au niveau de la foi catholique (d’un millier d’ordinations par an, missionnaires compris il y a 100 ans on en est à une demi-douzaine !!), au niveau de la langue bretonne (1,5 million de locuteurs en 1945, moins de 200.000 aujourd’hui et moyenne d’âge très élevée pour seulement 11.000 élèves entre 2 et 18 ans, 9 sur dix ne le parlant que très peu en dehors de l’école…).
    Le rouleau compresseur de la République a réussi son travail ici et tout porte à croire que le pouvoir réussira très bien en Algérie (l’argument démographique est illusoire car la Bretagne aussi avait des familles très fécondes aux enfants vite francisés et déchristianisés), d’autant plus facilement que la religion musulmane est bien sûr utilisée pour éradiquer l’identité de ces peuples berbères…
    On pourrait objecter sur ce point qu’en Bretagne l’Eglise a aussi participé plus ou moins au ‘génocide culturel’ mis à part le mouvement d’action catholique “Feiz ha Breizh” de l’Abbé Jean-Marie Perrot à partir de 1904, mais c’était trop déjà bien trop tard, et vraiment fini avec son assasinat en 1943.
    Pour moi la question fondamentale derrière cette résistance de cette affaire de simple prénoms est est-ce que les Berbères arriveront à développer suffisamment leur langue pour sauvegarder leur identité (cela veut dire impérativement le développement d’un réseau de langue berbère de la maternelle jusqu’à l’université !) et est-ce que l’Eglise dirigée par l’Esprit Saint arrivera à surfer sur ce renouveau pour évangéliser ces peuples berbères qui se seront retrouvé leur véritable histoire, culture et langues ?

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